Mots à mots plus anciens.

Tu as certainement raison, mais la sagesse dit quand même qu'on doit savoir tourner la langue sept fois dans notre bouche. Donc ne pas se précipiter.

Et bien entendu, l’amour n’a pas grand chose à voir avec le mérite.

A

Très beau Anne

J’aime beaucoup également ce poème, Anne, c’est doux, un peu triste, c’est une histoire qui évoque en moi de belles images.

J'aimerais retrouver l'auteur de la réplique ? Lui redonner son pseudo.

J'ai besoin de les faires remonter, excusez moi.

Pareil je veux les récupérer je les fais remonter par commodité.

Petite remontée (ah ah le temps de l'inspiration) je vais m'y remettre.

J'ai envie d'écrire une suite alors je remonte mes dernier poèmes.

Ninon je suis d'accord je veux retravailler ce texte il était sorti d'un jais il est temps que je m'y remette.

C'est vagabonde non?

Remonte, je ne connaissais pas celui là.

Ben j'ose pas toujours, mais j'ai besoin de les relire, j'ai envie de retravailler et de retrouver l'inspiration. En fait j'en ai pas mal qui se baladent sous Anne et sous Groseille.

Oui je viens de remettre son pseudo. Pfff tous ces comptes qui ont sautés ont fait des posts un peu borgne.

J'avais pas vu ce post. C'est bigrement joli.

Moi aussi dyslexique. Sans une relecture sévère, que de fautes passeraient. Et ça ne s'arrange pas avec l'âge.

Dur l'orthographe, j'ai trouvé une solution j'ai installé sur mozilla un correcteur, ainsi avant de poster je fais un clic droit et ça me souligne les fautes, mais bon pas les fautes de grammaire, il faut donc relire.

Merci pour ton mot Frédy, c'est un petit poème imaginé comme ça un soir en écoutant de la musique et en regardant des photos de mer...

Vaguement ça (c une chanson)

Je suis la mer quand ça me pousse
Qu'elle me fait un ciel tout bleu
Du vert au blanc plié de mousses
Un champ d’étoiles et du bon dieu

Je suis la mer quand ça va plus
Qu’à l’amertume je m’abonne
Quand plus personne n’aime plus
Qu'un souvenir me déraisonne

Visage au vent configurant
Mon âme trist' mon orpheline
Et des rivages au firmament
Une Alpe blanche d’opaline
Quand l’aube grise est au jusant
Et que la mer dans ses respires…
Emporte avec elle d'autres yeux

Dans sa rumeur au dernier chant
Sa brume dense en barricade
Son souffle lent roulé d’un vent
Un sang d’écume d’où se farde
Le jour qui se lève peu à peu

Sur cette vague à peau blanchie.
A la limite des écumes.
Comme une source mouillée des pluies
Au bleu du ciel qui se consume.
Qui abuse du temps.
Qui abuse la mer
Quand le temps n'y est plus…

Celle qui vient le soir touchant
Aux confins sourds noyés de vide
Et qui s'en va ses airs lassants
Une ombre froide tracée de rides

Celle qui vient des feux d'hiver
Au gré du vent soufflé d'usure
Un chemin creux battu de sangs
De son pas lent sur la blessure

De vague en vague qui se repousse
En vagues vertes de mémoire …
Dans ses goémons, roulants, traînants
De sable en sable couvert du soir

En brasses lentes des courants
A vague lente, d'où s'attarde
Derrière un rêve... tant d’inconnus

A ces visages au dernier vent
Quand dame Blême se maquille
A ces cahiers jaunis de blancs
Qu'un rêve immense s'éparpille
Là où les cœurs ne sont plus

Vaguement triste
Vaguement froid
Comme la mer au loin s'étire

Comme le roc
Vaguement moi
Sombre à la nuit qu'un ciel retire
Et qu'il ne reste que la mer

Je ne sais vraiment plus écrire donc je me jette à l'eau en espérant retrouver quelques mots.



Je ne sais plus écrire,
J’ai perdu le fil des mots
Chaque jour je me dis
Ou retrouver ces filoches ?
Perdus en mer ?
Je ne sais plus écrire
J’ai peur des mots
Je ne sais plus les aligner
Je ne sais plus les déposer
Sur la feuille de papier
Je ne sais plus écrire
Le fil des mots est noyé
Ce ne sont que soupirs
Qui me reviennent
Et me retiennent

Cà va revenir .... l'inspiration , je me remets bien à dessiner ....

Des mots à murmurer
Des mots à chuchoter
Des petits mots secrets
Des mots abandonnés
Des mots à déposer....

des mots pour obséder
des mots pour habiter
des mots pour rire
des mots soupirs

(J'ai du mal tu sais)

Des mots qui donnent le ton
Des maux qui haussent le ton
Des mots qui colorent la vie
Des maux qui emmerdent la vie
Des mots... que des mots
Des maux ... que des maux

Des mots en ribambelles
qui se donnent la main
et dansent et chantent
des mots farandoles
des mots rires
des mots fous-rires

et bien pour une rubrique
qui annonce je ne sais plus écrire
vous n'y allez pas de mots morts pour dire
en mots ce qui leur fait la nique !

Des mots pour rire
des mots pour soufrire
des mots pour le dire
des mots pour médire
des mots pour sourire...

Des mots qui frappent dans ta tête et te têtent la moëlle quand le ciel est bas et que ton sel se fond en eaux troubles et glacées dans les remous morts d'un bras de rivière acide de ton sang qui bat encore un peu plus en amont de ta vie que tu retiens ivre de soleil dans tes trippes en surplus d'avoir trop longtemps aimé déchirée de pudeur lisse tu listes en plus et moins les petits bouts d'existence qui te tendent des dents acérées en criant des mots tendres.