Mots à mots plus anciens.

Et ben voilà ....
et les autres?

J 'appartiens aussi à des oliviers , de la lavande , j'entends l' été les cigales , et les figuiers poussent dans les murs de Pierres sèches .
Ces fameuses pierres qui dans mon coin chantent et poussent...
Les gens du coin ont un accent chantant et parle l' occitan....

Mais nous ne sommes pas la Provence .....et la mer elle est loin ....nous aux pieds des Cevennes ......
Le languedoc-Roussillon.....

Les lavandes Opale c'est beaucoup plus haut dans l'arrière Provence du côté de Manosque et de Sisteron, en pays de Sault au pied de notre géant le bien nommé "le Ventoux" !
Au débouché des gorges de la Nesque, le voyageur non averti pourrait bien en plein été perdre la vue tant le plateau de Sault offre des couleurs incroyables ! La lavande est dans le ciel et l'inverse, elle est prise dans un écrin par les ors des blés mûrs et des épeautres ! L'odeur porte à l'ivresse !
Il y a aussi dans la plaine tous ces domaines viticoles avec de grandes allées au millieu du vignoble toutes bordées de mûriers ou de cyprès !
Dans ces coins d'ailleurs tous les cyprès tendent vers le sud est, c'est de ce côté que le mistral essaye de les coucher !

Opale, je suis allé voir tes sirènes. Si je n'étais pas effrayé des grands fonds, je les aurais rejointes pour leur retirer ces coquillages qui ne font que masquer leur beauté. Qu'elles viennent donc me bercer de leurs chants. Je les attends

Goupil aurais-tu besoin de berceuse ?

Une berceuse serait la bienvenue!
Pas de celle qu'on joue avec la flute
Plutôt celle qu'accompagnent des atouts généreux,
Goupil, jeune, manqua d'amour
Et aime maintenant beaux atours
Il attend au sortir de sa hutte
au faîte d'un piémont terreux
Que sa belle fête avec lui les tendresses revenues.

Oh je devine maître Goupil il te faut une belle bien gironde
pour te blottir contre son sein, la main sur le velour de sa peau...

Une gironde, c'est ce qu'il me faut, près de la mer, sur le sable chaud, à caresser une douce peau satinée. Mais, hélas, pour l'instant, que des goélands en vue!

Eh eh maître renard en attente d'une belle ?

Goupil adore jouer aveyron dans l'eau ! Debout sur ses pattes avant !
Petit coquin je te somme d'arrêter à cette heure ! Penses-tu que ce soit le bon moyen de devenir un hérault ?
Viens plutôt nous murmumer des mots plus doubs ! Tu sais les fées viennent de la côte d'or d'adam ! Aller petit renard maintenant l'affaire se corse, petit renard cher à mon coeur, toi qui a plus d'un tour dans ta manche, de tes mots doubs, laisse-nous panth oise !

En effet, il les avait ronds,
Mais pas comme le pensent les grandes coquines,
Effrayé de l'enthousiasme de ce carteron,
De douces pulpeuses, mais arlequines.

Il ne sait laquelle emmener sur le bord
Du gour du ru où l'onde coule à rabord
Toutes déguisées en friponnes
Dont la candeur désarçonne

C'est que de ses lèvres ou ses yeux,
N'ai le choix qu'entre délicieux et délicieux,
Où la bergère malicieuse et acorte,
Au lendemain l'entrevue reporte

Me faudra-t-il attendre que mes pieds prennent racine
Pour voir arriver la belle Proserpine
Cent ans seront-ils suffisants
Pour déclarer flamme à la plus tendre enfant.

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Goupil, le seul renard qui ne craint pas la poésie, mais que la poésie redoute!

On n'avoue pas sa flamme
on met le feu
et pendant que le poète déclame
on le consume un petit peu !

Si bien que la belle prenant une grande bouffée d'air
Se déguise en torche des plus vives couleurs !
Il convient que le pyromane ne soit pas au pair
Et puisse calmer toutes ses ardeurs !

Mais le renard par dessus tout est futé
Il sait bien à quelles braises se réchauffer !
Un vrai mathématicien sans en avoir l'air
c'est le champion pour compter les feuilles à l'envers !

Continue, Goupil, tu es très rock et elles aiment cela. Mais tu ne peux les bousculer tout de suite sans avoir étanché préalablement leur soif d'élans romantiques, leur souhait de rire et enfin avoir succombé au péché de gourmandise. Eh oui, même harnachées de cuir et de clous, il nous faut des préalables!

Eh bien oui je l'avoue ce soir je m'occupais de sources
Je suis allée bien loin dans la neige et la nuit
Aucune trace de mon petit goupil pas même de sa course
Il faisait froid, il faisait noir, pas un seul bruit !

Goupil était dans les profondeurs de l'Oural où il visitait une renarde locale de ses amies. Nul doute qu'il aura des choses à nous raconter, peut être dans le sens évoqué par Queenie, qu'il remercie de ses bons conseils.

Perdus dans les steppes avec la renarde à la douce fourrure, chassés par des cavaliers sibériens, certainement pas issus d’un Stan dont ils n’avaient ni la casaque ni le don, Goupil et sa compagne se réfugiaient dans une tanière pour se mettre à l’abri. Mais où se trouvaient-ils donc exactement? Chez le Tatar, bien sûr, qui ne diffère de l’Aztèque qu’en ce qu’il ne mange que de la viande crue. Dans la grande forêt, chantant la ballade fluviale « Wolga, Wolga, matriejka », ces chasseurs, sans doute bateliers égarés, cherchaient des fleuves. De quels Ob ou Amour faisaient-ils la quête ? Mais le printemps approchait et, avec lui, la fièvre de Goupil reverdissait de même que sa queue remontait, guillerette à l’idée d’aventures que l’hiver rude avait un moment endormies. C’est le moment béni chez les renards, où la banquise se fait eau, où le bulbe grossissant perce la glace fragile, que Goupil et sa compagne choisirent pour remplir les devoirs du hasard et de la nécessité. Chair de renard contre chair de poule, poêle contre poils, toison contre tison, corps à corps passionné, ces étreintes de feu franco-russes donnèrent naissance, quelques temps plus tard, au fameux entremets. Celui du flanc au chocolat, vous connaissez ?
Mais savez vous son origine aztèque (tiens, encore eux) ?
Dans la langue éponyme, chocoatl signifie fève de cacao.
Avez vous déjà essayé le philtre d’amour guatémaltèque ?

2 gousses de vanille
1 litre de lait
2 cuillers à soupe de cacao pur
1 quart de litre d’eau tiède
2 cuillers à soupe de miel
2 cuillers à soupe de sucre roux en poudre
1 demi cuiller à thé de poivre de Cayenne ou de Tabasco
1 pincée de sel
1 verre de rhum ou de téquila

Faire chauffer les gousses, puis les presser délicatement pour en extraire tout le suc, ajouter les fèves et le miel, puis incorporer le rhum en fouettant légèrement.
A déguster en bonne compagnie, bien chaud.

Vous frémissez déjà, voici un peu de l’histoire du précieux substrat.
Au XVIIème siècle, les indigènes indiens s’enduisaient les zones érogènes d’une bouillie de cacao pour que leurs baisers soient encore plus doux. Louis Lemery, au même siècle, dans son « traité des aliments » précisait à propos du chocolat que « ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus ».
Madame du Barry ne servait-elle pas une bonne tasse de chocolat mousseux à ses amants ?
A Marseille, ville de perdition s’il en fût, le marquis de Sade organisa un bal sulfureux où il fit distribuer en quantité des pastilles de chocolat fourrées avec un puissant alcaloïde congestionnant..
Madame de Pompadour absorbait régulièrement d’énormes quantités de chocolat ambré pour s’échauffer le sang, que le bon roi Louis XV lui reprochait d’avoir un peu froid.
Mais, ne vous réjouissez pas trop vite, ce bon temps est révolu, le chocolat n’est plus qu’un tonique et gardez à l’esprit la citation suivante :
« Ne croyez pas que le chocolat soit un substitut à l’amour…L’amour est un substitut au chocolat ».
Miranda Ingram

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Goupil, le renard argenté
Vous reprendrez bien un petit chocolat?

La steppe aride était vide
devant moi marchait le goupil
il avait une jolie queue mon guide
le goupil !

la steppe vide était blanche
j'avançais, belle barynia
et je suivais dans ce froid silence
Mon guide qui était là

Il rêvait de ma robe rose
et de toutes ces belles choses
il se voyait déjà vainqueur
fouler la neige avec fracas
et consommer, là,
en bousculant mon petit coeur !

La steppe aride était vide
il prit ma main sans bouger un cil
il avait une jolie queue mon guide
le goupil, le goupil !

Dans l'Oural, aux premières montées,
une troupe de moudjiks
voulait tout de go m'enrôler
soudain il leur a fait quick
il les a dispersés
mon goupil pas freluquet !

L'oural la vue sur l'europe,
la france à portée
on s'est mis à rêver
et on s'est embrassés !

On a pas maîtrisé,
tout à fait la suite
les coeurs accélérés
se sont mis à cogner !

et quant revînt le silence
le vertige s'était envolé
j'ai continué ma transe
pour mon goupil adoré !

plus question du barine
j'avais oublié la tsarine
plus de steppe vide
mais la belle queue de mon guide
son manteau si douillet
Ah ! Le Fripounet !

La russie me semble lointaine
mais quand le vent de l'est souffle sur la plaine
je sais que je revisiterai les steppes vides
avec goupil, mon guide !

PS : Gilbert si tu me lis, pardon !

Dis moi, Nathalie (Natacha chez les russes), si tu me parlais en phrases sobres de la révolution d'Octobre?
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Goupil est sens dessus dessous
Il ne sait plus à quel sein se vouer
Bien qu'il refuse de se l'avouer
C'est sans dessous qu'il la préfère dessous!
----------------------------------------------------------------------------------Goupil, le seul renard qui subit la dictature de la rime

Hummmmm un renard qui connait ses classiques !

Le renard n'est pas inculte, même si les belles lui manifestent quelquefois dévotion.

Hum Hum Opale je suis certaine que maître Goupil n'a rien d'un saint !