Mots à mots

Je te remercie André, toi aussi Lei, je reprend plaisir à laisser venir à moi ces images et y mettre des mots. C'est de très courtes phrases un peu sèches, mais elles collent assez avec ce que je veux exprimer.

... SILENCE APRÈS ÉDITION ...

Sur la musique ? La je vais coincer sérieusement, je ne suis douée que écouter la musique, pas pour en faire.

Merci Lei c'est adorable.

Suis tombée là par hasard! J'aime ta poésie Anne et, je vais te dire, c'est marrant, elle ressemble à la mienne! On pourrait croire que c'est la même personne qui parle!!!!!!

J'écrivais beaucoup au temps de mes 20 ans.je ne sais même plus où ils sont! Depuis, plus grand chose sauf à une petite période après mon divorce!

Pour une fois , une fois seulement ( comme dirait Brel), je t'en mets un, juste pour que tu puisses juger de la ressemblance!Mais tu l'as peut-être lu, je l'avais mis sur fesse-bouc!



Belle est ma Terre,
aux matins d' été...
Je garde le témoignage
des fleurs aux gaies couleurs,
de mes pieds sur la mousse
près de l' eau qui murmure
et du vent dans les arbres
qui sussure et qui rit...
Les nuages légers
dessinent dans le ciel
une carte du Tendre
pour qui ose rêver,
et l' écorce de l' arbre
me donne avec tendresse
un baiser viril,
un baiser rugueux.
Par ses branches tendues,
il ouvre grand ses bras,
pour moi...
Douceur de vivre,
amour et don...
La Nature ne marchande pas
et offre au tout venant,
sans distinction de race,
de mérite, de culte.
L' air vibrant, tout autour de moi,
est chargé de paillettes d' or.
L' énergie monte en moi,
et tandis qu' un oiseau chante,
mon coeur l' accompagne
dans un Deo Gratias.
Terre de nos origines,
témoin de nos amours,
nos pères t'ont aimée ,aussi,
et leurs pères avant eux.
Que nos petits- enfants
connaissent , un jour, ton charme
et qu' ils puissent, un jour,
savourer à leur tour
le bonheur de se sentir vivant
et ouvert comme un livre,
en osmose avec l' air
qui nous traverse
de tout son amour,
qui nous nourrit
et qui nous baigne,
libre comme le chant du monde,
énergie pure
et pure énergie,
heureux et libre,
vivant et fier,
ouvert et comblé à la fois!

Mère Nature, ma mère,
je crois en Toi...

le 11 octobre 2001

Denise

Paprika pourquoi ne t'y remet-tu pas ? j'aime beaucoup cette poésie, elle parle en effet un peu comme je parle avec mes poèmes.


Ps j'ai changé le titre de la rubrique de: petits mots je suis passée à mots à mots, car je viens d'apprendre que Petits mots et déjà pris.

un petit passage ... depuis si longtemps ... et je redécouvre Anne, très inspirée. C'est très beau ce que tu écris Anne, tu n'as vraiment aucun complexe à avoir. L'écriture c'est avant tout l'émotion, et l'émotion c'est toi, tout simplement. Amitiés. Blaise.

Amitié Blaise avec le bonheur de te recroiser à bord, tu vois c'est reparti pour un tour, envie d'écrire, envie des mots. Merci pour ton encouragement, tu as raison ce n'est pas important d'être doué ou pas, je me suis auto-interdite trop longtemps.

Dis es-toi ? je sais que tu écris si bien, plein d'émotion aussi, et plein d'humanité.

Histoire d'une Praline


Praline sur une branche
Rose espérance
Se moque des anges
Mais une mésange
Bleu grise verte et violette
Drôle de bestiole en note de sol
Perd son envol, et plonge.
Taquine sur sa branche
Comme une Praline
Trop gourmande
Attends mutine l'homme
Celui qui sans se méfier
Des branches fonce,
Tête baissée dans les fourrés.
Que va t-il trouver ?
Une Praline ?
Sur une branche se moque de lui ?
Aux dents trop blanches ?
Et jamais ne se penche ?
Pauvre lui, il ne doute pas,
Rien ne l’effleure
Il regard juste le bout de ses pas
Et surtout pas les branches !
Il marche le nez au sol
Et cherche la note mi
Qui composerais en sol mi ré
Une petite symphonie
Mais ne vois pas Praline.
Dois-ton le secouer ?
Ou juste le laissé passer ?


(tout frais du jour petite improvisation pour une petite praline.)

Anne,
Une histoire fort succulente
cette praline!

amitiés,

André, épervier

Je te remercie André j'avais envie d'écrire quelque chose mais ne savais pas trop quoi, j'ai laissé les mots venir, en partant d'une praline. C'est un coup de poker.

Anne,
On appelle cela de l'inspiration tout simplement au gré d'un vent marin qui nous inspire et les mots flottent à ravir dans notre imagination.

amitiés,

André,épervier

Tu sais je ne sais pas écrire sagement en travaillant mon texte ou poème, en général chez moi ça sort d'un jais je me contente de le relire, corriger les fautes d'orthographes que je vois et de retoucher la ponctuation.

J'adore, c'est frais et malicieux !

.....
Dois-ton le secouer ?
Ou juste le laissé passer ?

De secouer on décida
Et la praline ne passa pas
Mais son suc de répendit lentement
Dans la bouche du petit gourmand

Anne,
Il y a un début en toute chose.
Quand j'ai commencé à composer,
loin la perfection au niveau de l'écriture.
Avec le temps et l'expérience acquise,
je me suis construit un style propre à ma
personne. Érudit en ce domaine, j'en suis
fier car je crois avoir bien réussi dans ce
domaine. Je ne veux pas prétendre que je
suis parfait, loin de là mais je m'adonne à
ma passion avec un plaisir sans cesse renouvelé.

amitiés à Toi!

André,épervier

C'est vrai ce que tu dis la, tu as bien construit ton style il parle pour toi.
Je me sens un peu malhabile quand je te lis, mais tu donnes envie de poursuivre la joie de jouer avec les mots.

Un bout de chemin

Au bord de la falaise
Les ailes déployées
Un dragon,
Pas une mouette.
Il voudrait à tire d’elle
S’éloigner
Dans l’azur du ciel.
Au bord du bassin
Le regard flou
Ce matin
Pauvre grenouille
Pauvre silhouette
Aux vertes guenilles
Toi qui dans l’onde
Frémissante
Aimerait tant plonger.
Sur le rocher
Un oiseau rapace
Surveille sa proie
L’œil vorace.
Stupide animal
De la mort
Ton estomac survit.
Et toi que fais-tu la ?
Il n’y pas d’aile,
Ni d’onde, ni de proie
Pour apaiser ta soif.
Que fais-tu de tes jours
Que fais-tu de tes nuits.
Que fais-tu ?
L’inutile
Et le vide de ta vie
Puise dans l’ennui.
Pauvre être sans ami.
La tête au sol
Les pieds au ciel
Le nez dans les étoiles
Je fais la grande roue,
Cabosse mon âme
Aux cahots du chemin,
Et perd mes bretelles
Aux soupirs des demain.
La roue tourne,
Elle poursuit sa route
Me laissant dans la poussière.

Tu vois Anne,
que tu n'es pas malhabile,
un bel écrit alors continue
et aime ta plume à ravir.

amitiés,

André,épervier

Merci André tes petits mots me font très plaisir et m'aide à oser poursuivre.

l'encouragement à continuer est bien mérité !

Merci Mélodie, c'est très sympa.

Il était une fois l’ouest


Ce n’est pas la peine
De se battre contre ta veine
Et pourtant rien ne vient
De bien soudain
Qu’une lueur jaune sale
Et une sacrée déveine.
Mon pauvre ami, viens.
Regarde l’horizon
Poussière n’est pas ton nom
Lumière serait plutôt mienne
Avance sens le poids de ma main
Sur ton dos, il te pousse te bouscule
L’élan est donné, mais c’est toi qui me tire.
Guitare en bandoulière
Sur les chemins pauvres hères
Nous voici de compagnie.
La sueur sur le front les yeux fermés
Poussière devient ton nom
Et il est long le chemin
Même si à l’unisson
A deux nous cheminons.
Et lui, un harmonica au coin des lèvres
L’autre, croisé sur la route
Il était une fois l’ouest
Mais bon dieu qu’il est dur le chemin !
Pour un simple mortel
Que l’enfer du soleil écrase
La gorge trop sèche la guitare si lourde !
Musique
Nous sommes musique toi et moi
Nous sommes fête dans le désert
Boissons qui coulent à flot.
Une fille danse
Ses longues jambes marquent la cadence
Elle danse légère elle danse !
Et toi guitare en main le troubadour
Un baladin du désert, en plein hiver
Dieu qu’il fait chaud !
Elle danse légère elle danse
Tous suspendus à ses jambes
Moment irréel ou le temps s’arrête
Nous regardons la fille, elle nous envoute
Elle danse encore, belle si légère
Elle pousse la danse
Quelque chose s’agite en moi
Es-ce de la voir ainsi remuer
Ses seins et ses hanches
Es-ce de remonter ainsi
Mon regard sur jambes
Mon regard Aride desséché par les vents
Pauvre troubadour tu voudrais bien
Dans une grange au foin
Jouer avec la fille.
Mais la route se poursuit et l’instant s’oublie
D’autres rêves d’autres chimères
Allègent et apaisent nos pas
Longue est cette route
Baladins du désert, qui jamais ne doute.
Pauvres idiots qu’un rêve poursuit.
Mais ce n’est pas fini,
Il faut bien chasser l’ennui,
Porter la joie dans les baraques.
Un vieux chien aboie, la souffrance
De la corde qui le tien prisonnier
Lui aussi rêve d’une belle
Et d’un moment d’extase.
L’homme à l’harmonica
Car c’était bien lui,
Que nous laissons au loin
Vieille image de l’ouest.
Allez viens, nous sommes deux
Deux à partager le pain et l’eau
Deux à partager la peau douce
D’une femme, et les rêves
D’une halte.

Que celui qui dit qu'il n'y a rien de nouveau à l'ouest lui jette la première pierre!

Mais ce serait faire une grosse erreur, car tout est bon chez elle, il n'y a rien à jeter.
Cette écriture légère, dans la facture, mais pas forcément dans le sens, mérite bien un détour, ce que j'ai fait sans le regretter.
Chacun vient ici et y écrit à sa manière.
Celle-ci est fort plaisante.

Cher renard ton petit mot me touche d'autant plus que pour moi tu es un virtuose de l'écriture. Tu vois je poursuis mon chemin comme les personnages de cette histoire, mon chemin de mots que je dépose de temps en temps sur le bateau.

Je réorganise et je vais mettre chaque texte pour un post.