J'aime qu'ils roulent, qu'ils coulent, sursautent, bondissent, se pressent, s'entrechoquent...
Je les aime lisses, à panser le silence pour en faire de doux murmures.
Je les aime joueurs, à s'échapper sans prévenir que le sentiment qui les fait naître.
Je les aime bancals, car ainsi ils ne sont qu'à moi. Parfois je les fait musique, partition d'un hymne délirant.
Mes préférés sont ceux à plusieurs mains, chocs de neurones au hasard de délires improvisés...