Crépuscule

Comme une mer déchaînée qui fracasse les volets
Je m' arrache, je m'en vais, le ressac...la marée
Parfois dans sa bonté ou sa fougue ou sa rage
Elle recrache ses bébés et ils gisent sur la plage

Faire un bout de chemin, entrelats puis serrés
Sur le bord du pavé, parfois se retrouver
Saches que je songe à toi en dépit de mes mots
Tu me manques, dis ma foi, reviens donc au château

Tranquillement allongée sur une plage de galets
Doucement se tourner pour contempler l'allée
En rubans, soierie bleue, déjeuner au soleil
Prononcer aucun son : le monde est une merveille

Et le vent s'assagit, il caresse l'océan
Je me sens apaisée : redevenir enfant
Pour jouer sans relâche, pour aimer sans contraintes
Construire châteaux de sables touchant la nuit éteinte

Troublant ton poème Tomine.

c'était pour un ancien correspondant .

La finale offre de l'espoir... et l'espoir
nourrit l'âme...

amitiés québécoises,

André, épervier

espoir se tarrit un jour...

Tomine, que je ne connais pas, ton poème est superbe.
Après ce compliment, j'espère que tu seras plus encline à me pardonner par avance le sacrilège que je vais commettre ici.

Un problème de crépuscules ? Faites vous épiler!
Bon, je sais, je m'en vais =>

on fait de l'humour à ..........poil le renard j'adore les renards.

Tu as raison d'aimer les renards, celui-là vaut le détour!

Très beau texte Tomine en effet! il me fait "vaguement" penser à "Jour Gris" de Colette dans "Les Vrilles de la Vigne".

Jour gris comme aujourd'hui: un jour à ne pas mettre un renard dehors!!

Tanit joli prénom au passage ton message est plein d'humour et original merci