Les songes, les heures de rien,
Comme l’ombre des grands arbres,
Ton pas dans le jardin, les jappements du chien,
font battre mon horloge.
Un clin d’œil pour sourire
Un regard pour apprendre
Les jours de silence et les matins de cendre
Ont pris trace à nos fronts.
Je rêvais pour mes amours
D’étranges et lourds rivages
Et de bijoux barbares
Pour abolir le temps.
Les songes, les heures de rien,
Comme l’ombre des grands arbres,
Ton pas dans le jardin, les jappements du chien,
font battre mon horloge.
J’ai cherché dans les chroniques
Les seules réponses qui engagent
Et les secrets de mes errances
Dans les pages d’un manuscrit.
Nous aurons fait quelques pas
Une promenade au parc crépusculaire
Une main dans une main…
Maintenant la nuit descend,
Je fus charmé, madame, de cet instant…
Les songes, les heures de rien,
Comme l’ombre des grands arbres,
Ton pas dans le jardin, les jappements du chien,
font battre mon horloge.