Moi je fais l'amour aux étoiles ...

Ne pas avoir peur du vertige, descendre tout au fond en retirant les voiles même s'il fait froid, s'il fait nu, s'il fait mal !
Trouver son essence première, universelle, une, originelle...
Légère comme une plume, douce comme le plus doux des duvets, tendre,
aérienne,
Et s'envoler !

Alors commence le plus doux des voyages, celui de l'appartenance et de l'interactivité. Se laisser porter par des aspirations soudaines, pièce d'un puzzle qui va tourver sa place, là-haut, unique dans la symphonie vibratoire de l'humanité.
Et prendre sa place dédié !

Il y a soudain un murmure, un chant galactique, puis il y a ce silence cette vision de l'inéluctable, ce vertige dans les regards qui met le verbe en retrait... Et les particules l'une contre l'autre,
Se mettent à danser ...

C'est une valse lente dont le rythme peu à peu va s'accélérer, dont le feu sous la cendre va se ranimer et dans un embrasement soudain...
J'ai fait l'amour aux étoiles...
Une supernovae est née !

Trés beau Mélissandre,
Vraiment magnifique.

C'est magnifique, j'adore ce texte.

Merci à tous les deux :)

j'ai regardé la lune,
elle pleurait dans son coin
multitude de larmes, etincelles brillantes
sa rondeur voulait donner la vie...

j'ai regardé la lune
ronde et vibrante
les étoiles alentours scintillaient
et moi je pleurai

corinne
16/03/06 9.36

Une âme peut être blessée, déchirée, sanglante
Mais nos particules originelles JAMAIS !
Laissez petites soeurs de nos communs chagrins, laissez dis-je toute peine à son destin et envollez-vous au pays de la plénitude
en un mot comme en cent adoptez la "planeuse" attitude !

C'est un lieu où le rêve n'a pas de limite, qui reçoit le meilleur de tous les poètes et il fait tous les jours fête !
Si vous aimez la douceur,
la tendresse,
la passion,
la dérision
d'intenses émotions,
Si le vertige vous attire, alors coupez les amarres et laissez-vous aspirer !

C'est tellement beau que j'ai honte de vous intérompre.
Excusez mon intrusion.
:éclosion:

ronde la lune, comme rond est le monde
des mains tendues, des mains agrippées
sourires échangés, des mots murmurés
la bas sur la bateau, on vit...

ronde la lune, comme rond est le monde
vision éphémère des amours abattus
bouches allégées de baisers mensongers
la bas sur le bateau, on rit

ronde la lune, comme rond est le monde
des mots épanchés sur la toile tendue
esprits enfin libérés des tourments ravageurs
la bas sur le bateau.... je suis enfin moi

corinne
16/03/06 15.22

Tangue le bateau de nos amours éternelles
Qu'éclaire un rayon pudique argenté;
Et si la voûte des cieux est si belle
c'est par nos particules soudain éclairées...

Flotte mon coeur dans cette mer si vaste
Dans cette mer si claire dont le rivage scintille doré.
Sirène, couleur coquillages, c'est dans cette vasque
Que mon étoile viendra se noyer !

Il fera bonheur sur les abysses
Les poissons danseront pour nous
Et si dans mes longs cheveux ta main se glisse
Mon destin sera des plus doux !

Trois perles d'écriture, douces nacrées, une Mélissandre, une France un Corinne, sur la ronde de lune, douce triste mélancolique....

Une Anne émue tout simplement.

Tout doucement la vague et le vent...
Tout doucement se love le rouleau sous le souffle des aquilons !
C'est tellement iréel, que même les dieux n'y auraient jamais pensé.
Il est le sable et la dune, l'écume et le rocher, l'éther et les nues, cet instant d'après l'éternité.

Si l'univers existe c'est pour qu'il soit !
Chutt ! Ecoute, écoute l'oiseau et la plume, joue des vents et des brumes, allume-toi de soleil, oui ! D'ors...
Et je serai ta lune aux rayons d'argent.

Et quand nous serons très haut si jamais un trou "noir désir" nous emporte
notre sortie se fera en quelque sorte...
Sur un monde nouveau.

De mon verbe irrévérencieux pénétrer l'intimité de ces poétesses
Si j'osais chasser ma faiblesse et leur montrer ma hardiesse,
Sans craindre de leurs tortures que mon désir s'affaisse,
Je les emmenerais nues jusques au Col de Faysses.

Goupil, le seul renard qui fait rimer géographique et érotique!

Moi j'ai toujours aimé le verbe,
Surtut irrévérencieux
Surtout couchée dans l'herbe
A compter les étoiles dans les cieux :)

Le rêve est une infinie douceur,
Lumière tendre dans la brume,
Tison ardent sous la cendre !
c'est une faculté qui élève les coeurs
Qui déferle comme la vague sous l'écume.
C'est un refuge pour les coeurs en décembre !

Ô ! Mon rêve, étalon de partage !
En toi je mets ce que j'ai de plus beau
Me contentant de frôler ceux que je rencontre.
Comme on caresse une rose dans le paysage,
Une rose en automne quand il n'est plus tôt,
Pose doucement ton souffle sur mon visage !

que tout cela est beau !! faute d'avoir votre talent, je me régale à vous lire.
Alberte

Mon rêve, étalon de partage, j'arrive
Et si tu ne crains me trouver sur l'autre rive,
Faire l'amour avec les étoiles,
C'est comme s'envoyer en l'air sur la toile,
Au risque de se faire un tour de rein,
Plutôt que d'y caresser un sein.

Aussi, pour satisfaire les désirs de Cupidon,
Me ferai je pour toi le cosaque et le Don,
Et si tu n'as peur du rostre de l'espadon,
Rends toi donc au tourment auquel vite nous cédons.

N' est ce pas , Alberte ...
je ne sais pas non plus écrire en vers alors je lis et ne dis mot ...lol!

Délicieux vertige, bacchus mon ami, mon frère
Tu donnes des ailes à ma timidité
Et qu'importe que la douceur fût étrangère
Je peux, ici, maintenant y céder :)

Que la pire acanthe apporte et darde ses épines,
Point ne céderai aux avances de Proserpine,
Plutôt de la belle d'un baiser la rapine,
Que ne devenez vous donc du lapin la lapine.

Verbe contraignant, rime exigeante,
Ne fûssent de votre buste les formes redondantes,
Depuis longtemps, j'eus abandonné la prose,
Pour me laisser aller à cueillir et la fleur et la rose.

Descends de tes étoiles, ma mie,
Et faisons nous, ma mie, amis,
Reviens vite des cieux enjôleurs de Floride,
Avant que l'heure n'amène ma première ride.

Votre Goupil

Mon bon ami ami, allons avant que le flot ride,
Et que le bon bourgeois à Calais sèche,
Allons vous dis-je sur les flots apatrides,
A contre-vents, à contre-embuns, soit on pèche !

Par pensées, par paroles et s'il nous faut l'action,
Nous échapperons aux lois de toutes les nations.
Effeuillons-donc la marguerite, ses atours dessus bord,
Et quand la belle aura du gite, nous jèterons l'enfant d'abord !

Oyez, capitaine (s) montez à l'abordage,
Ici les recettes de cuisine sont plus épicées.
Est-ce l'appel du voyage ou le goût du large,
Le libertinage n'est pas fait pour nous démonter :)

Ils font comment pour trouver les rimes aussi faicilement?

En les lisant cela paraît simple!
mais ...euh! bon ...suis plus à l' aise avec mes images ......

Bonsoir
Félicitations à toutes!
Oui Nuage je suis comme toi, je me demande comment elles font ...
moi j'ai du mal à mettre un sujet un verbe et un complément sur pieds !!
je retourne à mes image c'est moins difficile.
Vous êtes formidables !!
Alberte