La pensée unique.
La pensée unique en ayant assez
D’être en dehors de la bonté
Un soir a brisé ses entraves
Elle avait faim d’humanité
Avec ses livres prédigérées, avec ses jeux télévisés
Qui se lovaient au fond des yeux
On la vit s’habiller de rêves
Elle se paraît de mots nouveaux.
Quand on est futile
Tout paraît facile
Au cœur des cités
C’est ce que l’on croit
Mais le temps survient
On brise ses chaînes
On se donne la peine
D’être enfin sensible
Pour être vivant.
Pour les mauvais esprits
Pas de paillettes académie.
Pas de jours de soldes
Dans les rayons du prêt à penser,
Choisissez, choisissez…
De la prose à la poésie
Des pages blanches, aux toiles peintes
Vers ces destins où rien n’est dit
Personne n’a trouvé la gloire.
Mais tout à l’horizon de ton périple
Dans les zones légères de l’émotion
Tu y retrouves le seul, le vrai, l’humain …
Le cri de la vie qui palpite.
Quand on est futile
Tout paraît facile
Au milieu du gué
C’est ce que l’on veut
Mais le jour arrive
On franchit la rive
On se donne le temps
Pour être à l’écoute
Pour les pauvres esprits
Pas de gloire éphémère
Pas de fards, ni de masques
Dans les rayons du prêt à aimer
Déprimez, déprimez…
De ta maison ou de ta rue
Il est temps de briser la glace
Il est temps de traverser le miroir
Qu’un soleil ardent de sensations
Dessille tes yeux fermés aux couleurs de la vie
Qu’un chant barbare
Ouvre tes oreilles bouchées de mièvreries…
Pour les simples d’esprits,
Aragon et Prévert accourez !
Pablo et Vincent peignez !
Enfants, il est l’heure de se réveiller…