SOUS LA SOUPENTE
La vieille horloge en bas cinq fois a résonné,
Par la soupente seul, un peu de jour pénètre
Et dans mon coeur je sens, que de nouveau renaît
Le fantôme qu’enfant souvent je vis paraître
Ce n’est pas un Esprit aux sinistres desseins
Ce n’est pas un fantome avec de lourdes chaines
Non. Ce n’est qu’une femme, image de la peine
Couchée sur un sofa, les pieds sur un coussin
Sa pose est languissante, un peu voluptueuese
Un livre à ses côtés, git, là ; abandonné
Et sous ses longs cils noirs, ses beaux yeux de réveuse
Fixent intensément une rose fanée
Mon cœur sonne la charge, à chaque apparition
Je voudrais a genou lui marquer mon amour
Mais mon élan coupé par sa disparition
Me laisse anéanti, et toujours le cœur lourd.
Aristée