Sous le voile de dentelles

La production de signes est en soi une activité fascinante, ô douce musique des mots,
Mais sans mon adorée, le poème perd tout son sens, car je n’existe qu’à travers elle,
J’ai besoin de ses lèvres sensuelles sur l’image que j’embrasse sinon tout devient faux,
Et, même, la rime artificielle, je la brode sur son cœur endeuillé, en voile de dentelle.

Dans mon désir cinétique de produire une trace, se dessine aussi un plaisir virtuel.
J’élabore les contours de son image dans la spontanéité de l’écrit qui me le révèle,
Et, elle brode de ses ailes irisées le tissu de ces songes lisibles qui m’emportent.
De par son souffle, ma plume arrache au vent le triste manège des feuilles mortes.

Ce qui est à mon insu, trouve avec elle, une issue; Ô mon amour de tous les songes !
Porte ouverte sur les volets entrouverts d’une lueur passagère, maintenant fécondée,
Je la porte dans mon ventre comme l’enfant chéri qu’elle a protégé du mensonge,
La vie est belle et est lumière, loin des affres de la guerre, tout aspire à être aimé.

Je forge avec elle ces espérances; Par-dessus les lignes, il y’a celle que vous êtes,
Et, en dedans de vous, (la voix prodigieuse d’une caresse invisible), il y’a un poète,
Vous éveillez à la beauté la nature amoureuse et votre âme musicale est une fête,
S’harmonisant à vos accords magiques, un troubadour chante avec vous, à tue tête.

Alain Meyer-Abbatucci

poésie consolatrice
poésie libératrice
inspiratrice instigatrice
pour cacher mes cicatrices
en toi je m'immisce
ou bien est-ce toi
qui te glisse
en moi

C'est le grand retour de printemps du poête Alain...

Dans un coin de mémoire, un poème attend en rêvant,
C'est un peu votre histoire qu'il traduira en lys blanc,
Ombre dévoilée aux jardins de la nuit, vous éclosez!
Sous une lumière de soie, la rime fleurit à vos pieds.

Un poéte est comme un enfant, il aime les mots
Comme un peintre, il dessine les sentiments
Draps et lumières de soie, douceur contre les maux
Tel un artiste, il fait rêver d'un amant.

Dans un coin de mémoire, un poème attend en rêvant,
C'est un peu votre histoire qu'il traduira en lys blanc,
Ombre dévoilée aux jardins de la nuit, vous éclosez!
Sous une lumière de soie, la rime fleurit à vos pieds.

Bel hommage de comparer mes pauvre vers à ceux de Victor Hugo,
C'est vrai que j'aime écrire et vous exprimer ce que j'ai de plus beau,
Mais fatalité ou pas de la rime, elle me revient comme un boomerang,
Et, je retombe sur mes pieds, alors que dans mon intérieur, tout tangue.

Dans la jungle de mes mots, je me fais avaler par un étrange boa,
Les vieux macaques font d’étranges mimiques lorsque je les singe,
Rimbaud fait la nique à Verlaine et Eluard déchire sa lettre à Elsa,
Et, toutes ces lianes de désordre serpentant mes vielles méninges.

Dans l’écoulement du temps et dans le vacarme des décombres
Des voix d’outre tombe me guident vers cet ailleurs défendu
Saisir l’inaccessible dans leur regard, là, où l’œil ne voit plus,
Une perle brille dans un coquillage à l’intérieur bien sombre.

J’abandonne les chimères littéraires, ce qui me touche, mes amis,
C’est ce trop plein d’amour pour la femme et ses regards brillants,
Leur sein maternel bat dans ma poitrine, à quoi bon défier le néant ?
L’amour et l’amitié sont bien réels, l’essence même de ma poésie.

Est-ce être divin ou devin que s’imaginer voir les choses de loin ?
Mes poèmes, ici-bas, n'existent qu'au contour de vos yeux cristallins,
Tant pis, si l’on y cerne que folie ou bourdonnement, sans lendemain,
Vous me permettez de sortir de moi même pour vous dire: je vous aime

Waou !!! Alain tes rimes sont magnifiques !!! Comment touves tu toute cette inspiration ??? J'en reste vraiment BABA !!!

Je suis heureux que tu l'apprécies car je voulais te le dédier. Sans influences de grands auteurs avant moi,
il m'aurait été surement impossible d'écrire ce genre
de poèmes. Je ne suis qu'un tout petit, petit prolongement
de multiple talents.

Vrai il est beau celui là: )
Allez on en redemande: ))

C'est gentil comme attention Alain !!! Merci beaucoup ! Je sais pas quoi dire, ça me fait rougir les pommettes...

Bisous bisous et bonne nuit !

Lei

Merci Lei,
Si tu pouvais me trouver une illustration pour ce poème, ce serait super, je pourrais le mettre sur mon blog.

Jean-Louis a écrit:

C'est le grand retour de printemps du poête Alain...

Oh oui c'est bien le grand retour, magnifique Alain !

Quel beau poème, je ne trouve pas les mots mais c'est du grand art.

Oui c'est pas mal! Je ne connaissais pas Mario Dugay.
Est-ce c'est libre de droit?
Et ta photo en dessous de ton post, elle me plait beaucoup, je ne sais pas si c'est vraiment toi mais elle me fait rêver.

Non en fait ces photos ne sont pas libres de droit... Tu devras donc indiquer ta source et ne rien faire de commercial avec... Donc pour ton blog... Je sais pas trop si tu es autorisé à les mettres... Je ne connais pas trop les loies en vigueur pour les droits d'auteur...

Pour l'avatar et la signature, non, c'est pas moi mais c'est une image (libre de droit) que j'aime beaucoup... Si elle te plais, tu peux la prendre...

Voici l'originale Bisous ! LEI




PS :

Serait-ce possible d'avoir l'adresse de ton blog ?

Alain Meyer-Abbatucci a écrit:

Je suis heureux que tu l'apprécies car je voulais te le dédier. Sans influences de grands auteurs avant moi,
il m'aurait été surement impossible d'écrire ce genre
de poèmes. Je ne suis qu'un tout petit, petit prolongement
de multiple talents.

Comme c'est vrai, juste et sage ce que tu dis là Alain... comme l'humilité peut être belle et la logique rasurante...

Merci à tous ceux qui ont existé avant nous et ont su nous transmettre sinon leur immense talent, au moins l'envie de créer... cadeau de vie inestimable...

Bravo pour ces poèmes amoureux et habiles compatriote Niçois...

Oui, mais ce que je reproche aux grands auteurs (en toute humilité) c'est d'avoir déjà dit ce que j'aurais voulu dire.

Ha ça!!! ils sont peinibles hein!!!! lol

Oui, ils nous laissent plus grand chose à dire si ce n'est d'exprimer notre silence.