ta lumière

- Salut ! Où vas-tu ?
- Je quitte l'ombre pour aller vers la lumière. Et toi où vas tu ?
- Je vais également vers la lumière.
- Alors comment se fait-il que nous nous croisions ?
- La lumière vers laquelle tu te diriges, je la connais...Elle est l'ombre que je fuis.

Nos destinations sont comme le jour et la nuit, tantôt la lumière, tantôt l’ombre. Mais nous pouvons chercher l’un comme l’autre et les trouver sans pour autant les appréhender. Sans les hauts et les bas, la vie serait bien monotone.

Exactement.

Mais je ne pense pas que l'on puisse dire "Je vais vers la lumière". On est jamais sûr d'aller vers "la bonne destination", non ?

Il y a l’intuition qui nous habite et qui nous guide souvent. Pourquoi la lumière serait-elle toujours positive et l’ombre négative ? Trop de lumière nous incommode et trop de noir également. Alors allons vers le juste milieu, comme toujours….

Du coup, on pourrait continuer le petit dialogue comme ceci :

- Salut ! Où vas-tu ?
- Je quitte l'ombre pour aller vers la lumière. Et toi où vas tu ?
- Je vais également vers la lumière.
- Alors comment se fait-il que nous nous croisions ?
- La lumière vers laquelle tu te diriges, je la connais...Elle est l'ombre que je fuis.
- Ah bon ? Alors restons ici ! Qu'en penses-tu ?

- ho ! Excuse-moi de faire de l'ombre, je passais par mégarde devant ta lumière
- Peut importe, si tu passes vite, ton ombre ne sera qu'éphémère
- Mais si je m'arrête, tu devras te déplacer
- Comme un arbre, une fleur, un tournesol, je chercherai sans cesse la lumière, j'éviterai tout ce qui me fera ombre
- Pourtant les grands arbres, dans la forêt te font de l'ombre mais te protègent aussi du vent, de la tempête, du froid
- Oui en quelques sorte, mais il faut un juste milieu, comme le disait Marjolaine...

Un juste milieu, comme les cordes d'un instrument de musique qui vibrent parallèlement, (ce n'est pas de moi) Gilbran.
Cheminons ensemble la lumière n'en sera que plus belle, plus douce, et nous nous reposerons aussi doucement à l'ombre d'un chêne ou puiser notre sérenité.