Rhume d'amour

Rhume d'amour

C'est au fond de l'abime que l'on découvre peut être l'amour sublime,
Et, cette souffrance que l'on porte en soi et qu'il nous faut exorciser,
Notre regard sur ses yeux, notre bouche qui s'entrouve sur un son muet,
On voudrait crier face à ce qui se dérobe mais l'écho n'a plus de rimes.

L'être aimé est devenu sourd, au loin, la cascade bruissante du quotidien,
Affluent fiévreux, on se consume dans la cendre froide de nos souvenirs,
Et, tous ces gestes qui s'envolent, comme la caresse du café d'un matin,
Même si l'espoir porte son défunt, on croit encore que passion va revenir.

Seul, nous nous retrouvons, saisir enfin toute la portée de l'amour vrai,
Cette distance qui nous ressemble et qui aujourd'hui perd tout son sens,
Pauvre de nous mais riche en soi, de poèmes en poèmes, allons chanter!
Nos plumes, à l'encre de nos larmes toucheront du doigt notre existence.

Alain Meyer-Abbatucci

Quand je pleure d'amour on croit que je suis enrhumée
Quand je chante l'amour on croit que je suis gaie
Quand je suis triste amourir on croit que je suis en colère
Mais jamais, jamais, personne ne m'a dit "Tu aimes, alors espère"

Il est là brulant au fond du coeur
et pas toujours pour faire mon bonheur
il est là flamboyant dans mes yeux
il fait de moi un être heureux

Présence de mes jours, mes rêves sont à toi,
Au fond de l’impasse, ton ombre me sourit,
Votre souffle inspire la plume de mes doigts,
Tu offres à ma passion, l'amour pour infini.

vous remplissez de vous les pages qui sont à moi
ouvrez sur l'infini un monde d'espérance et d'émoi
je regarde le ciel vers lequel vous m'emportez
et sombre avec délice aux plaisirs donnés

Je ne suis qu'un simple troubadour comme vous pouvez le voir,
Votre chant est pur amour, les cigales chantent aux alentours,
Dans vos yeux la douceur du rêve enveloppe la tombée du soir,
Je suis né pour vous aimer, votre firmament a de jolis contours.

C'est très beau. Merci à vos coeurs poètes d'éclairer le bateau.

Laissez-moi déposer un baiser brûlant sur vos lèvres fraîches,
Je bouillonne d'impatience, mes sens malade de vos charmes,
Et, ce frisson qui me consume tel le fil allumé d'une mèche,
Dans une sorte d'éblouissement, en vous, je me réincarne.

Je vous laisse effleurer les pages de mon coeur
sans efforts vous les tournez, les caressez
je vous laisse rédiger vos mots sans peur
pour donner du plaisir sans cesse

O! Lumière qui m'enrobe

Je ne suis qu'un simple troubadour comme vous pouvez le voir,
Votre chant est pur amour, les cigales chantent aux alentours,
Dans vos yeux la douceur du rêve enveloppe la tombée du soir,
Je suis né pour vous aimer, votre firmament a de jolis contours.


Laissez-moi déposer un baiser brûlant sur vos lèvres fraîches,
Je bouillonne d'impatience, mes sens, malade de vos charmes,
Et, ce frisson qui me consume tel le fil allumé d'une mèche,
Dans une sorte d'éblouissement, en vous, je me réincarne.


Mystérieux sont les desseins du cœur, mais vous vous taisiez,
Ce pesant silence résonnait de vous et ma plume l’a compris,
Je devais vous revenir! Ô source vive de mon œuvre inachevée
Vous offrir de mon âme un recueil illustré de ma plus belle poésie.


Ce livre ouvert m’est le plus cher, entre deux mots, la clarté de l’aube.
Serait-ce votre sourire, l’étincelle d’amour m’offrant de si belles images ?
Vous luisez dans mes écrits, je n’ai plus peur! Ô lumière qui m’enrobe,
Je suis l’ombre de votre tracé, passion infinie de vos doux présages.

En remerciement pour ce poème

Ce que j'admire chez toi Alain c'est ton intarissable talent, tu alignes les rimes, les mots sont tes amis, quelle chance tu as.

Vi trés beau je passe sur la pointe des pieds, pour ne pas les déranger nos deux colombes.

Il faut oser déranger
A chaque mot donné
c'est un cadeau offert
et le troubadour chante
et la colombe s'offre
il faut oser déranger
parce que chaque mot donné est un peu de soi offert.....

Je dépose sur tes plumes
jolie colombe un mot, un baiser
une caresse en offrande
oh céleste oiseau

Colombe



Si nos mains s’ouvrent, jolie colombe s'échappe dans un rêve fugitif,
Mais nos caresses ont le sourire parfumé des blanches noces de Dieu,
Les ailes tournées vers notre foi, c’est en frôlant de dangereux récifs,
Qu’elle s'en revient vers nous, prendre nid au creux de nos doux cieux.


Comme le vol lointain d’un signe précurseur, on reçoit avec bonheur,
La douceur de son bec dans la chair tendre de nos espérances volatiles,
L’oiseau du vent nous déploie toute la tendresse d’un baiser voyageur,
S’effeuille de ses plumes l’encre magique d’une correspondance subtile.


Sensuelle et blanche colombe, fidèle au pur lignage de nos élans emmêlés,
Un coin de lumière dans la nuit chemine aux contours de son duvet de soie
Indicible sentiment nous envahit face à cet effleurement fragile et secret,
Cette colombe, mon amour, oiseau de feu, nous la connaissons, c’est toi.



Alain Meyer-abbatucci

Les mots posés ont touché mon coeur abimé
les caresses de leurs sons mon âme ont pansée
Et les ailes ouvertes vers des cieux rieurs
je me prends à espérer des jours gracieux

Beau troubadour la chaleur de ta voix me charme
le rêve s'épanouie loin des larmes
Beau trouvére aux yeux de braise
Les peines de la vie s'appaisent

Douce est la voix du troubadour
en accord à ses doigts qui égrainent
sur les cordes du luth,
les larmes qui une a une
en cristaux de lune s'éparpillent

Que vous êtes belle en levant vos yeux sur mon ciel,
Faire de nos soleils une seule aura magique où chagrin
Fondra comme neige d'espérance sur les chemins du gel,
Loin de moi même, si près de vous, qui murmurait Alain.

nous y avons mis notre coeur n'est ce pas Anne ?

Le coeur n'y suffit pas !

Montrez nous vos jolies dentelles
Remontez vos trop longs jupons,
Vos gambettes sont encore très belles
A faire damner ces messieurs fripons

Et bien JL , ce sont les piqouzes d'anabolisants qui ont cet effet sur toi??? mdr

Peut être ou alors l'infirmière, elle pique si bien ! MDR

Jean louis,

Dans un de mes poèmes, je parle de correspondance subtile,
Et, en échange, mes muses m'offrent la splendeur de leur coeur,
Toi, bien sur, tu préférerais qu'elle se dévoilent jusqu'au nombril,
Toison adulée où ne pénétre de tes fantasmes que vilaine ardeur.

Ps: Je plaisante quoi queue, qu'à cela ne tienne!

un vrai délice que ces échanges poêtiques !!!
Alain le trouvére
Jean-Louis le coquin....
bisous et bonne fin de week-end

Reviens-nous vite, car comme dirait Jacques Brel " la nuit sera longue à devenir demain."
Bonne nuits étoilées- Bisous poétiques