Histoire

y'a une bestiole!!!!!

Vi t'as l'oeil !

vi mais c'est une copine à moi!!!

J'ai fais joujou, t'aime pas les araignées Isa ? Hé hé elles sont sympa tes copines !

La photo du chateau a été prise près de Sarzeau, le chateau de Suscino. J'ai de belles photos de ce chateau, je les met au compte goutte pour faire durer le plaisir.

Ha si si!!! chez moi elles sont chez elles... personne n'a le droit de les tuer... quand elles se logent dans un endroit qui ne me convient pas je les attrappe gentiment et les mets dans mes plantes mais gare à celui qui les écrase... ça me rend méchante... toutes les bestioles en général à part les cafards et assimilés... et les moustiques qui ne servent pas à grand chose à part nous emm...et les araignées les mangent!!! pas bêtes les araignées!!!

Les araignées sont très utiles moi aussi j'évite de leur faire du mal, je prend un tissu et je les sors délicatement.

tout pareil!!

Et les crapeaux hein, gentils les crapeaux qui la nuit viennent bouffer les hordes d'escargots, ces traites qui me bouffes mes salades en catimini la nuit ... Contrairement à ce que l'on pense, la peau du crapeau est douce au toucher...

Mais oui Jean-Louis... c'est poarce qu'on le sait toutes ici que tu as tellement de succès!!! lol!!! Bisous le cycliste!!! et bonne journée!!

J'ai toujours aimé cette chanson Jean Louis je te l'offre.

Les crapauds

La nuit est limpide,

L’étang est sans ride,

Dans le ciel splendide

Luit le croissant d’or.

Orme, chêne ou tremble,

Nul arbre ne tremble,

Au loin le bois semble

Un géant qui dort.

Chien ni loup ne quitte

Sa niche ou son gîte,

Aucun bruit n’agite

La terre au repos.

Alors dans la vase,

Ouvrant en extase

Leurs yeux de topaze

Chantent les crapauds.



Ils disent : Nous sommes

Haïs par les hommes,

Nous troublons leurs sommes

De nos tristes chants.

Pour nous point de fêtes,

Dieu seul sur nos têtes

Sait qu’il nous fit bêtes

Et non point méchants.

Notre peau terreuse

Se gonfle et se creuse ;

D’une bave affreuse

Nos flancs sont lavés.

Et l’enfant qui passe

Loin de nous s’efface

Et pâle nous chasse

À coups de pavés.



Des saisons entières

Dans les fondrières

Un trou sous les pierres

Est notre réduit.

Le serpent en boule

Près de nous s’y roule

Quand il pleut, en foule

Nous sortons la nuit

Et dans les salades

Faisant des gambades

Pesant camarades

Nous allons manger.

Manger sans grimaces

Cloporte ou limace

Ou ver qu’on ramasse

Dans le potager.


Nous aimons la mare

Qu’un reflet chamarre,

Où dort à l’amarre

Un canot pourri.

Dans l’eau qu’elle souille

Sa chaîne se rouille ;

La verte grenouille

Y cherche un abri ;

Là, la source épanche

Son écume blanche ;

Un vieux saule se penche

Au milieu des joncs.

Et les libellules,

Aux ailes de tulle

Font crever des bulles

Au nez des goujons.


Quand la lune plaque,

Comme un verni laque,

Sur la calme flaque

Des marais blafards,

Alors, symbolique

Et mélancolique

Notre lent cantique

Sort des nénuphars.

Orme, charme ou tremble,

Nul arbre ne tremble,

Au loin le bois semble,

Un géant qui dort.

La nuit est limpide,

L’étang est sans ride,

Dans le ciel splendide,

Luit le croissant d’or.

C'est de qui ça???

Marc Legrand. Je ne connais pas l'auteur, Nous chantions cette chanson en canon à l'école quand j'étais gamine.