Aurélie dans son jardin secret,
Avait quelques souvenirs entassés,
Elle cultivait de nombreuses qualités:
La sincérité et surtout l’amitié.
Aurélie, dans son univers inventé,
Construisait des avions en papier,
Pour conquérir le ciel on dirait.
Comme pour rejoindre un être envolé.
Aurélie récolterait ses fruits au mois de mai,
Et des légumes de qualité pour le prochain été.
La douceur et la timidité, elle ramassera en premier,
La candeur et la fragilité dans un autre panier.
Aurélie avait brodé un petit tapis,
Volant pour visiter le paradis,
Comme si une personne y vivait aussi.
Si chère que jamais on ne l’oublie.
Aurélie dans sa chambre de fille,
Fixait ses poupées dont les yeux brillent.
Comme ce chagrin qui dure toute la vie,
Avoir perdu si tôt son papa chéri.