Quand les mots ne viennent pas....

Je voudrais écrire une histoire,
Une histoire drôle amusante,
Une histoire comme on en conte
le soir aux veillées d'antan, devant la cheminée.
L'écho d'une voix, dans la nuit le silence
Paroles qui une à une s'infiltrent en notre âme
Et nous portent aux anciennes demeures...
L'histoire d'un héro vaillant au coeur d'or,
Qui exaltes nos coeurs à ses moultes aventures.
Mais mes doigts retombent, las, abandonnés, solitaires.
Je n'ai rien écris... L'oiseau chante dans la nuit...
Sur mes pieds je rebondi, nuage de l'oubli.
Et je demeure la, perdu et vide de mots....

Groseille,

Tu me connais et j' aime me dire " conteuse" car depuis mon plus jeune âge j'ai toujours conté ...et mes études ont été naturellement portées vers l' étude du symbolisme de tous poils ( dieu du ciel , j'ai tout oublié , merci!).

En quittant l' HP j'ai donc pris mon sacado et je suis allée dans les écoles , passer aux plus jeunes les belles histoires des temps anciens ...lol!
Mieux vaut prévenir que guérir , me suis - je dit.

Je me suis essayé d' écrire des contes ,mais rien n' équivaut la joie d' interpréter les contes du monde entier , sortis du fond des âges et ANONYMES, devant un auditoire...
Tu te sens investi par ton histoire ....
tu es à son SERVICE....et c'est une ivresse que de conter...

En essayant d'en écrire à mon tour, j'ai appris que c'est le conte qui m' utilise pour parler et que l'on ne fait pas ce que l'on veut avec..;lol
Il faut attendre devant sa page blanche que le conte se manifeste...mais souvent je vais vers la page blanche quand le conte m' a déjà bien torturée la nuit , le jour par sa prèsence envahissante....

je rage de ne pas avoir cette écriture brève et simple que réclame le conte ..;mais c'est la seule expression litteraire que je suis capable de produire .
A savoir aussi que le conte a des règles strictes de composition , bien étudiés maintenant et que nos enfants en 6 eme apprennent succinctement.

l'expression écrite a tellement de genre qu'il faut aller vers celle dont on sent que l'on en est le porte parole priviliégé.....

Et le conte appartient SURTOUT à l'expression ORALE .......Il ne devient VIVANT que par la VOIX......


Bon ça y est ..;
J'me suis encore perdue dans mes explications ...mdrrrrrrrrrrrrrrrret j'sais plus où je voulais en venir ....bof! pas grave!
Je pense que j'ai juste pris ton texte qui parle du conte comme prétexte à parler de ma passion ........faut que je sois honnête lol!

Bisous[/i]

C'est très bien de parler de sa passion Nuage, si mon texte t'a mener à celà, j'en suis ravie crois-moi...

groseille a écrit:

Je voudrais écrire une histoire,
Une histoire drôle amusante,
Une histoire comme on en conte
le soir aux veillées d'antan, devant la cheminée.
L'écho d'une voix, dans la nuit le silence
Paroles qui une à une s'infiltrent en notre âme
Et nous portent aux anciennes demeures...
L'histoire d'un héro vaillant au coeur d'or,
Qui exaltes nos coeurs à ses moultes aventures.
Mais mes doigts retombent, las, abandonnés, solitaires.
Je n'ai rien écris... L'oiseau chante dans la nuit...
Sur mes pieds je rebondi, nuage de l'oubli.
Et je demeure la, perdu et vide de mots....

:shock: TU N AS PAS D IMAGINATION ????? :shock:

:shock: :shock: :shock:Bin raconte des petites anecdotes de ton quartier par ex ,tu vas voir ça va ""viendre"" de suite , Heing!!!!! :lol:

Oh Pëuchère :rambo:

Ma douce Groseille...
tu vois que tu ecris aussi
c'est tres joli... ça te ressemble
continues
je t'embrasse
Corinne

Quand les mots ne viennent pas,
Quand les mots ne viennent plus,
Quand ils se bousculent et demeurent suspendus
Il n'y a qu'une manière de soulager cette pression là !
Il faut en dire d'autres, des mots tampons
Des mots ordinaires,
Des mots dits sans colère,
Ceux qui peuvent venir à l'abri de toute passion !
Alors les autres s'étirent et se diluent
Se présentent avec les autres vers la sortie
Ils se tracent, ordinaires, on se demande si on a bien lu,
Ces mots si forts qui glissent vers l'oubli !

Etrange c'est mots là
Ils se rient de nous,
Nous bousculent, nous secouent
Et très vite ils repartent
Ces mots là nous surprennent
Nous étonnent, nous reprennent
Nous laissent suspendus !
Demontrons, démontrez,
Possedons, possedez,
Mon ton son notre votre
Leurs ?

Démystifier...
L'été s'est enfuie à tire-d'ailes...
Réchauffer
D'autres lieux en douces ritournelles !

Le grand souffleur
Chasse au loin les nues
Qui tournent en ronds, têtues
Avant la grande langueur !

Elle viendra en plumes immaculées,
Virginisant toutes nos pensées...
Alors les mots traceront le chemin
Neufs, sur la toile de notre destin !