je me présente..

Personne ne m'interrogea jamais sur mon avatar,
Sans doute arrivé-je sur ce forum un peu trop tard,
Il fut, vous l'imaginez, choisi à dessein,
Reflet d'une femme nue et de ses seins,

Sur une affiche publicitaire,
Où la belle effrontée, alanguie sur un lit,
Dévoilait l'ensemble de sa chair libertaire,
Dans une baignoire entièrement d'olives garnie.

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Goupil, renard aux yeux d'argent

Mesdames nous voilà bien convaincue,
Les épices entrent dans nos plats
Les épices y errent par leurs fumets délicats
Charmer nos papilles émues !

Foin du bleu qui pose sur l'âme,
un cocard douloureux et infâme !
Nous les voulons bien à point G,
Là où l'âme et et le corps sont parfaitement émulsionnés !

Depuis n'est de jour où je consomme olives,
Pour arriver bien vite jusqu'aux solives,
De la belle, sentant serrer l'étau,
Jusques à sa chair tendre dont je me gave de peau!

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Vous en voulez encore?

Gaver ?
Attention au danger !!!
L'estomac en délire
Hurle à l'indigestion !

goupil a écrit:

Personne ne m'interrogea jamais sur mon avatar,
Sans doute arrivé-je sur ce forum un peu trop tard,
Il fut, vous l'imaginez, choisi à dessein,
Reflet d'une femme nue et de ses seins,

Sur une affiche publicitaire,
Où la belle effrontée, alanguie sur un lit,
Dévoilait l'ensemble de sa chair libertaire,
Dans une baignoire entièrement d'olives garnie.

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Goupil, renard aux yeux d'argent

Je ne vois que les olives et pas la femme en question.
Mais si vous voulez des photos d'oliviers et d'olives, j'en ai en stock. J'ai 50 oliviers dans le jardin. C'est là que je photographie mes cigales.
Ca me fait penser que nous n'avons toujours pas vu celles de Magicienne et ce n'est peut-être pas le moment de l'embêter avec ça.
Je vais bientôt avec mon mari commencer à cueillir les olives bien noires pour faire notre huile!

L'indigestion de la peau de la belle, jamais, des olives cetainement...
Encore une fois, c'est l'exigence de la rime, en l'occurence du calembour!
L'affiche publicitaire en question, que j'ai vue en devanture d'une boutique de produits méditerrannéens dans le marais (pas le poitevin, le quartier parisien) m'a donné envie de mieux connaître ces produits du sud, les olives bien sûr! Une photo superbe assurément.

Je me suis posée la même question Ninja, mais ou vois-t'il une femme notre Goupil !!!!

Ben soit nous prendrons soins de vos olives,
Nous les plongeront donc dans la saumure
Selon une recette déjà bien connue à Ninive
Ishtar cachait un gourmet sous chaque armure !

De fait, monsieur, dans votre coeur conquit
Grillons et cigales se mettent à chanter
Cependant gardez-vous du mistral la nuit
Qui rend fol celui qui ne sait en jouer !

C'est en fait un véritable fripon
Qui vous soulèvera jupes et jupons !
C'est aussi un véritable rigolo
Qui vous fera courir après votre chapeau !

prise il y a quelques jours

Serait-il possible d'éviter la saumure? Ces pauvres olives pourraient en ressentir quelques irritations. Par ailleurs, Manon 007, Goupil précise que n'étant pas écossais et ne portant ipso facto pas de kilt, il n'a de crainte d'être transformé en Marylin par le vent fripon et de voir ainsi exposé son patrimoine familial! En revanche, toi ainsi que les modératrices (qui me semblent interessées, bien au delà de leur légitime surveillance du territoire, par ma cuisine) devraient effectivement prendre garde à ce que leurs mini-jupes soient, comme cela existait avant, judicieusement lestées par une légère chape de plomb!

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Goupil, le fripon, l'épice y est pour vous servir.
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Pour en finir avec cet avatar, si vous n'y voyez pas la femme nue dans un bain d'olives, c'est que vous ne laissez pas libre cours à votre imagination!
C'était une pub qui m'a inspiré le choix de cet avatar.

A dire vrai Ninjamanu il en est deux belles qui vont trouver saumâtre d'être plongées dans la saumure ! A moins que tu ne décides de les écraser fortement pour recueillir leur nectar :DD Par contre il y en a une en haut à gauche qui est mûre prends la vite avant qu'elle ne se ratitinne toute seule :thumright:

C'est votre tour, Manon, de perdre la raison,
Croyez vous pouvoir presser ainsi le citron,
Comme s'il n'était qu'une vulgaire olive,
Qu'on étreint et enjolive!

Auriez vous hâte, comme d'autres, de rejoindre la couette,
A moins qu'elle ne décide de se joindre à la fête,
Goupil a faim du soir, Ne faudrait pas le décevoir.

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Goupil, le cher if de ces dames

Allez grand rusé vous êtes déjoué
S'il vous faut un trio ou un quatuor
j'en accepte l'augure, pour votre voix d'or
nul sacrifice ne me tiendra empêchée ! :D

La fève de cacao est un phénomène que la nature n'a pas répété. On n'a jamais trouvé autant de qualités réunies dans un si petit fruit.

Alexandre de Humboldt
(du courant littéraire néo-cuisine)

L'olive n'a qu'à bien se tenir!

Elle se tient, ce depuis fort longtemps et pour ajouter une petite note personnelle à ce trés beau texte que j'ai choisi pour vous, sachez-bien que Jésus s'est rendu au Mont des Oliviers, pas une fève à l'horizon :lol:




Ce temps des olives. Je ne connais rien de plus épique.



*

De la branche d'acier gris jusqu'à la jarre d'argile, l'olive coule entre cent mains, dévale avec des bonds de torrents, entasse sa lourde eau noire dans les greniers, et le vieilles poutres gémissent sous son poids dans la nuit. Sur les bords de ce grand fleuve de fruits qui ruissellent dans les villages, tout notre monde assemblé chante.


*

Il y a d'abord les blondes chansons des jours clairs et le basson des vieilles femmes, et celle qui détonne, et tous ceux des vergers crient : « Oh là, oh, là, quel mal d'oreilles », crient à en faire sonner la colline et les derniers, là-haut, vers les bois sauvages, lèvent les bras pour montrer qu'ils ont entendus. Il y a la limpide clarinette des jeunes filles et les garçons à peine mûrs qui chantent comme des scies, mais, tout ça, tant bien marié que c'en est comme du petit lait et des sorbes. De ce temps, Virgile est là dans les olivettes avec sa palme, se promenant à petits pas, un mot doux pour chaque chose, l'âne gris qui se frottes les poils dans les chardons, la mule un peu folle qui fait les quatre cents coups pour le cheval de Marius, et le cheval ne la regarde même pas; la verdelette petite herbe qui sera le blé; le poil en brosse des haies mortes avec une fleur rouge au cœur, une fleur dont on ne sait pas le nom parce qu'il y a tant d'épines et qu'on ne peut pas la prendre. Il y a Virgile et ce bel habit de fil de lin, une chose tant propre qu'on voudrait avoir le cœur fait de ça : un coup de savon, un plongeon au ruisseau, et net et beau, plus de soucis. Si l'air est âpre c'est tant pis. Ça c'est le temps de la cueillette, le temps où l'on trait l'arbre comme on ferait pour traire une chèvre, la mais à poignées sur la branche, le pouce en l'air, et puis, cette pression descendante. Mais, au lieu de lait, c'est l'olive qui coule.


*

Après, il y a la chanson rouge et noire qui gémira dans le bourg tout au long des nuits, sans arrêt, sourde, comme souterraine. De grands coups tapés au fond de la terre comme un volcan qui tressauterait, cognant de son poing de feu contre la paroi de roche. Une longue plainte avec une tête de fer pointue ondule et vrille l'oreille, entre, et tout son serpent gémissant vient se lover dans la courgette du crâne, sous le bonnet de coton. Alors, comme on écoute, là-bas, dans le fin fond des caveaux, dans toute cette éponge de caves et de cuves sur laquelle le bourg est bâti, sonne la grave mélopée d'un chant qui vient de l'enfer. Ça, pour la pleine nuit, mais, à l'heure de chien et chat, on a dit aux petites couturières : « Ne passez plus par la ruelle de la Vieille-Boucherie » - ou bien : « N'allez pas à la rue Sans-Nom. » - Ah, va, sitôt qu'on a dégrafé le ciseau et qu'on s'est epeluché des fils blancs, sitôt sur la place, les voilà agglutinées bras à bras, à se chuchoter et à rire, et à pouffer, et à se pousser, et se chatouiller, et se dire : « On est grandes quand même. » Tant que d'une à l'autre, l'élan venant comme d'une eau balancée, les voilà dans l'ombre à tâter les murs; les voilà sur la pointe des pieds. La rue sent la vieille bête sauvage. C'est comme une bauge chaude où dort le crique-croque qui écrase les petites filles en s'y roulant dessus à la façon des vieux sangliers. Le cœur leur remonte à la gorge et, tout d'un coup... Ah, tout d'un coup, une porte claque, un jet de vapeur, un ruissellement de lumière. Là-bas, au fond, des hommes nus tout luisants, de grandes vis luisantes aussi qui descendent du plafond et s'enfoncent dans la terre, des hommes nus cramponnés à des barres comme des désespérés et qui tirent avec tout l'arc de leurs reins. Un grand chant grave, chaud et poisseux leur souffle son haleine de lion, et les voilà comme des hirondelles éparpillées, toutes en cris.
C'est le temps du pressoir, le temps où, autour du pressoir, la dure peine écrase l'homme sous ses chaînes. Dans l'ombre Dante frappe de son poing sec sur un grand chaudron de cuivre.

Je pense que l'olive a plus d'un tour dans son sac et plus que la fève de cacao! Et qu'on ne me taxe pas de chauvinisme :!:

Mesdemoiselles,
Voici venue l'heure du tentateur

Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder.
Résistez et votre âme se rend malade à force de languir de ce qu'elle s'interdit.

Oscar Wilde

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Si d'aucunes ont le mal du bateau, j'encourage à la consommation de nautamine.

Prenez votre plaisir avec l'olive, je m'attacherai, pour ma part, les services de la fève, mais surtout dégainez vos plumes!

Je vous cuide Messire, je vous cuide très bien
Vous connaissez à merveille les forces du mâlin
On est bien meilleur à regretter de ne l'avoir été
Que de supputer les délices possibles du pêché !

Bonjour, c'est Jean Louis...

Tout d'abord laissez moi faire une grosse bise aux dames, et en particulier à Anne l'administratice de ce Forum... galanterie n'est pas de trop dans ce monde ou l'on oublie trop souvent les bonnes manières.

Salut aux hommes, également, on n'est pas des sauvages comme dit popek..

Pour dire quelques mots sur moi, pourquoi pas..

Alors que j'atteignait peinement 55 ans mon patron "la SNCF" m'a prié d'aller prendre un repos bien mérité, c'était en février 2000 bien calculé, je suis né 9 mois après le débarquement, ce fut LE MIEN mais pas en Normandie, en Uzège, à l'est du département du Gard. Des attaches Cévenoles aussi par mon épouse, que j'ai dénichée à quelques lieues au nord d'Alès. Sisi est une adorable épouse. Conquise dans les années 60, par 3 années d'amourettes et de lettres d'amour inoubliables, 1 an de fiançaille officielle ou nous avons batis nos projets communs, et 36 ans de mariage. Bien sur nous eumes des orages, comme le chante si bien Brel, mais, combien furent douce les retrouvailles qui s'en suivirent. Sissi m'a donnée 2 beaux enfants, fille et garçon et, indirectement 3 petits enfants 2 garçons 2an 1/2 et 4 ans et un petite filles, 2 ans.

Mes passions : la photo (numérique maintenant) le vélo quand il fait beau, le baignade quand l'eau est au moins à 22° et la généalogie devenue un passe temps favori, avec un site internet spécialisé à cela.. vous voulez l'adresse ha !! j'en étais sûr : http://genea30.free.fr
Mais aussi un autre site plus ludique ou je compte bien exposer quelques coups de coeur, vous voulez l'adresse aussi !!! bon la voilà mais il est encore en chantier et c'est un peu le souk..
http://marguerittes30.free.fr et la composition de la page d'accueil vient du Bateau ivre.. et un peu de Janine..

Au risque de décevoir Posthos ; je ne fume pas (jamais fumé Janot, aucun mérite!) je ne bois pas d'alcool en dehors d'un verre de bon vin aux repas.
Pour le reste, je vous vois venir les coquines... et bien c'est quand je peux.. vous avez compris que je suis un peu taquin et aime l'humour, en dehors de toute vulgarité.. Attention ! je lance parfois des Piques comme on dit à Nimes, ville tauraumachique, mais c'est pour provoquer un peu le débat...

Encore une chose, très importante : Le livre de ma vie : Une seule femme - un seul Amour - beaucoup d'amitié. Donc Mesdames n'insistez pas je suis Insaisissable ha ! ha ! ha !
Merci d'avoir lu jusqu'au bout
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Jean Louis