L'Aventure ou L'Amour

L'AVENTURE OU L'AMOUR

C’était une journée de gala pour mon cher Mistral. Il jouait dans les branches de l’érable devant la maison.

Ce qui est merveilleux avec le mistral (outre qu’il assainit des régions qui, sans lui, seraient marécageuses) c’est qu’il est un véritable et somptueux musicien.

Quand il accélère son allure, le son devient plus aigu dans les arbres ou les fils électriques, quand il ralentit, les sonorités sont plus graves. Nulle brutalité dans ces changements de ton, tout se fait dans le moelleux, et l’on ne se lasse jamais des ces symphonies toujours différentes.

Lorsqu’il souffle, le ciel est d’une pureté absolue, et l’on sent que le soleil, là haut, heureux, rit de toutes ses dents.

J’ai vécu toute ma jeunesse en Provence, mais je n’étais pas sensible à tout cela. Il faut être allé ailleurs, et avoir pris quelques années pour goûter le bon mistral.

Assis dans un fauteuil, sous l’érable, je me remémorais les trois années qui venaient de s’écouler, loin de ma Provence, et je me disais que ces trois années auraient suffit à remplir une vie entière normale.

Après ma maîtrise de droit, j’avais décidé que j’étais idiot de rester là. Il était pour moi évident que le bonheur se trouvait de l’autre côté de la terre. Il fallait donc aller le chercher.

Mon parrain venait de mourir. Il m’avait laissé une somme d’argent qui sur le moment m’avait semblé énorme, inépuisable.
Je n’avais pas la notion des choses de la vie, ayant toujours vécu chez mes parents .

Lorsque j’avais dit à mon père mon intention de partir, il m’avait
simplement répondu :

- Tu es majeur, tu as un petit peu d’argent, tu fais ce que tu veux. L’expérience des autres n’a aucune utilité pour toi.

Comme le disait Confucius, « L’expérience est une lanterne que l’on porte dans le dos et qui n’éclaire que le chemin parcouru »

Tu apprendras par toi-même. Donne-nous de tes nouvelles, c’est tout ce que je te demande.

Ma mère avait eu des réactions plus violentes

- Mais tu es fou ! Tu as tout, ici. Où veux tu aller ? Et pour faire quoi ?
Arrête de rêver, garde les pieds sur terre mon fils, reste avec nous. !

Du pouce, j’essuyais une larme sur son visage, et lui dis :

- Je serai prudent maman, et je vous écrirai souvent. Mais il faut que je parte. Il le faut absolument, je le sens comme ça !

Et je suis parti le lendemain.

Pour avoir le temps de goûter mon évasion, j’avais décidé de partir en bateau. Ma première destination était l’Afrique Noire. Je m’embarquais à Marseille. Cela se passait il y a donc trois ans.

La traversée avait été délicieuse. Un temps splendide, un personnel extrêmement professionnel, allait au devant de nos désirs, et il y a eu…. Nicole.

Nous n’étions partis que depuis une heure, lorsque je fis la connaissance de Nicole. Nous étions accoudés sur le bastingage, côte à côte, et je dois dire, que je ne l’avais même pas remarquée.
J’étais perdu dans mes pensées, jouissant pleinement du début de ce que je considérais comme devant être une vie aventureuse.

Un coup de vent fit envoler son écharpe qui vint se plaquer contre mon visage. Je revins immédiatement sur terre, et tandis que ma voisine se confondait en excuses, je la contemplais avec grand plaisir.

Cette jeune femme avait un visage presque trop parfait. Je me demandais si la chirurgie esthétique avait contribué à cette perfection, mais, elle était bien jeune, et tout, donc, devait être naturel chez Nicole. Sa beauté, sa
gentillesse, sa simplicité.

- J’ai sauvé votre écharpe, qui sans moi voguerait derrière nous. Vous êtes ma débitrice. Payez votre dette. Je sollicite le plaisir de vous offrir l’apéritif. Vous me le devez. L’acceptez-vous ?

Avec un sourire charmant, elle me dit qu’elle tenait beaucoup à cette écharpe, et qu’elle ne pouvait en conséquence, refuser mon invitation.

(A suivre)

Début prometteur...

J'aime beaucoup l'introduction, le vent... petites notes de Provence qui me parle à moi aussi. Le personnage s'attarde sur ses souvenirs et débute son récit. Et bien moi, je vais me scotcher pour ne rien manquer. (merci Aristee)

L'écharpe et le mistral : wouaaaaaaaaaah . J'attends la suite avec plaisir

Le bar était presque désert, pratiquement tous les passagers étaient sur les ponts pour jouir de ces premiers moments en pleine mer.

En homme bien éduqué, je commençais par me présenter.

- Pierre Duclos. Je viens de terminer mes études de droit, et j’ai décidé de partir à l’aventure.
C’est mon premier vrai grand voyage.

- Nicole Baron. Moi aussi je viens de terminer mes études. Avant de prendre mon poste de professeur de Français, à Avignon, je vais passer un mois chez un oncle et une tante à Douala.

- A Douala ?
C’est merveilleux ! C’est ma première destination. Nous aurons donc
l’occasion de nous revoir !

Avec son sourire ensorcelant, elle me dit, que m’étant présenté comme un aventurier, elle devait rester sur ses gardes, et ne pouvait pas prendre d’engagement…Mais ses yeux rieurs démentaient ses propos.

C’était de bonne guerre, je lui répondais que ma qualité d’aventurier ne s’étendait pas au domaine des sentiments.

Nous sommes restés ensemble jusqu’à l’heure du déjeuner.

Dès notre entrée dans la salle de restaurant, je vis une petite table pour deux personnes, un peu à l’écart, et isolée du reste du restaurant par des plantes vertes. Je décidais que ce serait notre table durant la traversée. Comme si cela allait de soi, elle me suivit, et nous prîmes notre premier repas ensemble.

L’oncle de ma belle faisait de l’import export à Douala. Je me suis toujours méfié de cette profession avouée, qui pouvait cacher des négoces de toutes sortes, mais Nicole me dit que « Tonton Jacques » était extrêmement gentil (je n’avais aucune raison de ne pas la croire) et que si je le désirais, il pourrait certainement me trouver un job …… provisoire, puisque j’étais destiné à être un aventurier, c'est-à-dire un itinérant.

A la fin du repas, j’étais arrivé à la conclusion que ma bonne étoile veillait sur moi, puisque , dès mon départ pour l’aventure, elle mettait sur mon chemin une femme aussi délicieuse, dont les qualités intellectuelles ne cédaient en rien à la beauté physique. De plus, sans avoir sollicité quoique ce soit, j’avais déjà sans doute la possibilité de trouver une occupation à Douala, pour conforter mes finances.

Youpi !! Ma vie aventureuse commençait sous d’heureux auspices.

C’est bien connu, les voyages, surtout en mer, quand on est coupé du reste du monde, sont propices aux aventures galantes. Je dois à la vérité de dire, que Nicole ne devint ma maîtresse que le quatrième jour, ce qui donnait plus de prix encore à sa capitulation. Nicole était une femme très sérieuse.

Heureusement, je conservais l’esprit clair.
Il n’était pas question d’envisager quelque chose de durable avec Nicole, sans faire une croix définitive sur mes projets de vie aventureuse. La vie de couple ne prédispose pas à une disponibilité absolue qui permet en quelques minutes, de boucler ses valises pour telle ou telle destination.

Je dois dire honnêtement que si Nicole appréciait hautement ma compagnie, pas un seul instant, elle n’évoqua la possibilité de liens plus sérieux, plus définitifs entre nous.

La veille de notre arrivée à Douala, elle me dit :

- Pierre, grâce à vous (oui, j’avais demandé de conserver le vouvoiement. Je lui avais dit que c’était une forme de respect, en fait je pensais, il me semblait, que la séparation inévitable, serait plus facile, que si nous en étions au tu et à toi). Grâce à vous, cette traversée a été merveilleuse. Elle va se terminer. Nous allons nous retrouver dans une vie normale, avec beaucoup d’autres humains. Je veux que vous sachiez que vous n’avez aucune obligation envers moi.

Elle était formidable cette Nicole, et je dois le confesser, assez dangereuse, car, finalement. Il n’y a rien de mieux pour que l’on se sente débiteur d’une personne, que de l’entendre vous dire que vous ne lui devez rien.

Malgré son offre de demander à son oncle s’il pouvait me recevoir chez lui, je tins à descendre à l’hôtel. Toujours ce souci de rester indépendant. Mais je l’invitais à déjeuner le lendemain, au restaurant de mon hôtel.

A l’occasion de ce repas, elle me dit avoir parlé de moi à son oncle qui confirma que le cas échéant, il pourrait me trouver une occupation ponctuelle. Je la remerciais chaleureusement, et nous sommes allés faire la sieste dans ma chambre. Au moment de nous quitter, je lui dis, que réflexion faite, j’aimerais faire la connaissance de son oncle, et elle m’assura qu’elle me téléphonerai dans la soirée pour convenir d’un rendez vous.

Elle tint parole, et, le soir, m’indiqua que j’étais invité à déjeuner chez son oncle Jacques, le lendemain.

La case de l’oncle (Jacques, et pas Tom….) était en fait une villa avec un étage, qui devait bien occuper 400m2 au sol) entourée d’un véritable parc, était située un peu en dehors de la ville.

L’oncle Jacques était un homme d’une cinquantaine d’années, assez corpulent, d’un abord très agréable Quand à la tante, elle ne devait pas
être beaucoup plus âgée que sa nièce. C’était une métisse, aussi jolie que
Nicole, bien que plus enveloppée.

(A suivre)

ça sent l'arnaque...

Elle est trop bien pour être totalement honnête.

Le personnel était nombreux et stylé, la cuisine irréprochable, et durant tout le repas, la conversation roula sur des sujets anodins, où la France tenait une grande place. Il semblait que l’oncle était un peu nostalgique de notre douce France, et que ses occupations écrasantes ne lui permettaient de venir se ressourcer que tout les deux ans.

Ce n’est que lorsque nous nous sommes retrouvés en tête à tête dans le salon, un verre d’Armagnac dans la paume de la main, qu’il aborda le problème d’un éventuel job pour moi.

- Si vous n’avez pas de projet précis, je puis vous proposer une mission ponctuelle. Ma nièce a du vous le dire, je m’occupe d’import -export. J’ai un lot important de peaux de crocodile qu’il faudrait transporter jusqu’au bord du lac Tchad. La plus grande partie de l’itinéraire est constitué par de « la tôle ondulée » c'est-à-dire de la piste en latérite. Je ne vous cache pas que c’est assez fatiguant. C’est d’ailleurs pour cela que si vous acceptez cette mission, je vous verserais 20.000 euros. Je préfère régler dans cette monnaie, et cela ne vous occasionnera aucun problème. La moitié serait versée à votre départ, et l’autre moitié quand vous ramèneriez le camion . Réfléchissez.

- C’est tout réfléchi. J’accepterai volontiers, mais…. Je n’ai pas le permis poids lourd .

- Ce n’est pas un problème. Vous aurez votre permis poids lourds dès demain. J’ai quelques relations. Donnez moi seulement une photo de vous.

- C’est parfait. Voici une photo. Quand dois je partir ?

- Le camion sera chargé, votre permis sera sur votre siège avec les instructions sur le lieu de livraison et les cartes, après demain matin au lever du jour, c'est-à-dire 6 heures.

Vous aurez aussi un motor boy

- Un motor boy ?

- Oui. Si vous avez un problème, panne ou crevaison,, vous n’aurez rien à lui dire. Il s’en occupera. D’ailleurs, vous n’aurez pas à vous en occuper du tout. Lorsque vous ferez étape, soyez sans crainte pour lui : il saura se faire loger et nourrir par les gens du coin.

Enfin, si vous aviez une difficulté quelconque, téléphonez moi. J’arrangerais les choses..

J’étais un peu surpris par la vitesse à laquelle un accord était intervenu. Il est évident que dans ce pays, on ne s’encombrait pas de paperasse, de problèmes d’assurance etc.
La confiance était de règle, avec, (je n’étais pas naïf), son corollaire :
Si l’on ne répondait pas à cette confiance, la sanction devait intervenir,
impitoyable et rapide. L’Afrique est un grand village, et des hommes comme
l’oncle devait pouvoir retrouver n’importe qui, dans des délais très brefs.

Lesurlendemain, à 6 heures, j’étais venu en taxi chez l’oncle Fred. Le camion était là. Le motor boy était installé sur le siège passager et m’attendait patiemment.

Sur mon siège, mon permis poids lourds, des cartes du Cameroun, l’adresse de livraison, le nom du réceptionnaire un certain Perez, et une enveloppe contenant 10.000 euros.

Par curiosité, avant de partir, je suis allé voir ma cargaison.

Il y avait une vingtaine de caisses en bois, très longues. Je soulevais
un couvercle et vit qu’il s’agissait effectivement de peaux de crocodile. J’avais déjà repéré mon itinéraire, et partis en direction de N’Kongsamba, la capitale de la région Bamiléké. C’était la partie la plus facile de l’itinéraire, la route était goudronnée. J’avais prévu de passer par Bafoussam, Foumban, et selon ma vitesse de croisière, je ferai étape soit à Foumban soit, si j’étais en avance, à Garoua. Une crevaison survenue après Bafoussam m’obligea à m’arrêter à Foumban.

L’oncle Jacques avait dit vrai. Dès que je me suis arrêté, le pneu avant gauche crevé, le motor boy, sauta de la cabine, et s’occupa du changement de roue, sans à aucun moment solliciter mon aide.

J’ai arrêté le camion devant un hôtel de brousse, au confort des plus rustiques, mais dont les chambres avaient l’indispensable, c'est-à-dire un lit et une moustiquaire . La douche était dans un cabanon du jardin. Je restais longtemps sous la douche, car la poussière de latérite semblait s’être incrustée sous ma peau, et je n’arrivais pas à m’en débarrasser. En me rinçant, l’eau était toujours ocre.

Après un bref repas, je montais me coucher.
Cette première journée de routier me laissait vermoulu et épuisé.

Le lendemain à 6 heures, mon motor boy était près du camion et nous sommes repartis.

Arrivé à Garoua, j’ai décidé d’aller boire une bière dans un petit troquet, et j’ai demandé au motor boy de venir boire avec moi. Il semblait surpris et très heureux de mon invitation, et nous avons bu chacun plusieurs canettes de bière. Il faisait beaucoup plus chaud qu’à Douala (48° à l’ombre) mais l’air était si sec, que l’on ne transpirait pratiquement
pas, contrairement à Douala, ou l’hygrométrie était maximum.

En revenant au camion, j’eus la désagréable surprise de voir que deux policiers en uniforme et un en civil, visiblement le chef, tournaient autour de mon camion.

En nous voyant arriver, le civil vint vers moi et très poliment me demanda ce que je transportais. Comme je lui avais répondu qu’il s’agissait de peaux de crocodile, il sembla ne pas se satisfaire de ma réponse et me demanda d’ouvrir quelques caisses. Je n’y voyais aucun inconvénient m’étant moi-même assuré du contenu de mes caisses.

Il commanda aux deux policiers d’enlever les caisses du haut, et fit ouvrir celles qui étaient dessous.

Ce policier était un pro. Les caisses du dessous contenaient des défenses d’éléphant…..

Il ne sembla pas surpris. Moi, si !!

Je me disais bien ! Le pigeon idéal pour un trafiquant d'ivoire.

As-tu vécu au Cameroun Aristee ? Il parait que c'est un très beau pays.

A demain Aristee

Anne a écrit:

Je me disais bien ! Le pigeon idéal pour un trafiquant d'ivoire.

As-tu vécu au Cameroun Aristee ? Il parait que c'est un très beau pays.

Je suis allé assez souvent dans toute l' Afrique noire, et l'Afrique de l'est (pour des missions professionnelles). Mais j'ai une petite préférence pour le Cameroun, où je suis allé 6 ou 7 fois.

Mes deux plus grandes amies y sont allées, une en voyage pour son plaisir, elle est partie à l'aventure comme je l'avais fait pour le Brésil. Et une autre pour son travail. Toutes les deux sont unanimes c'est vraiment un très beau pays.

Tu as beaucoup de chance d'avoir pu cumuler travail et plaisir.

Mais que faisais-tu comme travail ?

Anne a écrit:

Mais que faisais-tu comme travail ?

J'inspectais nos Agences

Et les agences c'était ? C'est peut-être un peu indiscret.

Tu travaillais dans quel secteur ?

Anne a écrit:

Et les agences c'était ? C'est peut-être un peu indiscret.

Tu travaillais dans quel secteur ?

J'étais Inspecteur général, et j'inspectais nos agences générales d'assurances. Ensuite, je suis revenu en France, avec le grade de Controleur Général, et un peu plus tard, j'ai donné ma démission pour créer une exploitation apicole dans le Gers. Et maintenant, je viens de finir mon 34ème livre ( 29 déjà edités en 18 mois).
Voilà mon C.V. Tu as une quatrième activité à me proposer?

Non pas de quatrième, mais tu as eu une vie bien pleine, très varié, les voyages, ton poste, les abeilles, la plus belle des activité et l'écriture. Moi je te dis un très grand bravo Pierre, car tu as bien remplie ta vie, et c'est une belle histoire.

Toujours aussi poli, le policier en civil me demanda de le suivre, et je n’essayais même pas de lui expliquer que je n’étais pas au courant de la nature d’une partie de mon chargement. Quelle preuve apporter de ma bonne foi ?

Arrivés au commissariat, il m’interrogea sur mon identité, vérifia mes papiers, puis me pria, toujours courtoisement de le suivre. Ce que je fis jusqu’à une cellule de...

Y a un truc! Les premières lignes, seules sont passées....

Mince ! Si le Bateau Ivre fait des coupures sauvages maintenant !

Bizarre ça doit être un bug du serveur.

Toujours aussi poli, le policier en civil me demanda de le suivre, et je
n’essayais même pas de lui expliquer que je n’étais pas au courant de la nature
d’une partie de mon chargement. Quelle preuve apporter de ma bonne foi ?


Arrivés au commissariat, il m’interrogea sur
mon identité, vérifia mes papiers, puis me pria, toujours courtoisement de le
suivre. Ce que je fis jusqu’à une cellule de

Même effet. coupure au même endroit.
Remarquez, c'est pas grave. je connais l'histoire.

C'est quand même très bizarre, je ne comprend pas ce qui ce passe. Je vais me renseigner sur le site du serveur pour savoir si il y a d'autres personnes qui ont eu ce problème.

Anne a écrit:

C'est quand même très bizarre, je ne comprend pas ce qui ce passe. Je vais me renseigner sur le site du serveur pour savoir si il y a d'autres personnes qui ont eu ce problème.

Tu devrais faire un copier coller, par exemple avant mon avant dernier épisode, et si ça passe, c'est que cela viendra de mon appareil.