L’enfant salvateur
L’innocence naïve et pure de l’enfance
Saurait rendre un sourire à une âme en souffrance,
Même au plus bas degré du pire des instants
Et même au plus profond du trou le plus béant ;
Car l’enfant porte en lui la dernière étincelle,
La clarté survivante et la lueur rebelle,
Qui permet dans l’obscur néant trop dangereux
D’une existence vide et d’espoirs et de dieux
De percevoir encore un avenir possible
Pour un cœur tourmenté aux douleurs indicibles.
Extrait du recueil Mots pour maux