Film: Water

Un autre film que j'ai bcp aimé , ce film indien sur la condition des veuves en Inde et le sort qui leur est réservé...

Un film très émouvant , des images d'une sublime beauté et une belle musique

Le film se déroule dans l'Inde coloniale de 1938, au moment où Gandhi arrive au pouvoir. L'histoire commence le jour où Chuyia, âgée de 7 ans, perd son mari et est envoyée dans une maison
(ashram)où les veuves hindous vivent en pénitence.
Agées de 18 à 80 ans, ces femmes "paria" à la tête rasée, mendient pour manger et passent leur temps à prier en attendant la mort.
L'arrivée de cette enfant curieuse et innocente va affecter la vie des autres résidentes.
Et notamment celle de Kalyani, une belle veuve qui tombe amoureuse de Narayan, un jeune idéaliste, disciple de Gandhi.Peu à peu, la présence de Chuyia va ébranler tout ce qu'elles se sont résignées à accepter et les pousser à se révolter contre la tyrannie de ce mode de vie dépassé et controversé.

Depuis le début de sa "trilogie des éléments", Deepa Mehta est considérée comme la principale ennemie des fondamentalistes hindous et de leur chef Bal Thackeray. Ainsi en 2000, un groupe d'émeutiers a attaqué et brûlé les plateaux de production de Water et a proféré des menaces de mort contre la réalisatrice. Le gouvernement indien a réprouvé publiquement cette atteinte à la liberté d'expression et a fourni 300 troupes, afin de protéger la production du film ainsi que Deepa Mehta. Cependant, les opposants de Water sont parvenus à mettre l'équipe du film sur écoute et ont continué à faire pression : des effigies de la réalisatrice ont été brûlées quotidiennement à travers le pays et la tentative de suicide d'un contestataire ont poussé le gouvernement à interrompre la production du film pour des raisons de "sécurité publique". Malgré de nombreuses marques de soutien, comme celle de George Lucas, le gouvernement n'est pas revenu sur sa décision. Il aura fallu alors cinq ans pour que la production de Water soit relancée au Sri Lanka, sous un faux titre et dans le plus grand secret.


Source:
http://fr.movies.yahoo.com/w/water/fiche-du-film-1174634.html

merci de m'apporter autant d'infos;
à mes moments perdus, je viens ici pour lire vos messages et en général je fouille sur le net pour avoir des compléments d'information.
On en trouve assez souvent et l'ai lu la critique du film ainsi que le déroulement de son tournage qui ne semble pas s'être passé assez facilement.
On peut le comptrendre car dans ce pays aux castes multiples, il y a des règles ancestrales qui ne tolèrent pas encore des écarts de ce genre;
La femme n'est rien, ne représente qu'une dote et doit faire des garçons; Un parcour difficile pour la femme dans ce pays ou les hommes n'hésitent pas à les éliminer une fois la dote dépensée. Tu me diras que dans d'autres pays, c'est pas plus joli non plus;

Les paillettes !

Loin des paillettes !

Il y a de telles différences de vues suivant les pays, de telles différences de coutumes, de traditions qu'il ne faut pas juger me semble t-il;
Je crois qu'il faut accepter ces différences de cultures tout en ayant à l'esprit que ces différences doivent parfois évoluer dans le bon sens;
Alors que faire pour rester à la fois soi même et en même temps être un impulseur sans s'immicer dans les affaires des autres qui ont aussi des droits et des coutumes qui nous dépassent, nous, les gens bien pensants, les modernes, les pollueurs, les assoiffés de croissance alors que eux, ne demandent pas grand chose si ce n'est de vivre dans leurs bouts de terre en toute tranquilité;
Pas évident;
Les images que j'ai posté peuvent choquer, certes, mais c'est en cottoyant ces gens, en leur parlant, en leur apportant notre savoir, nos connaissances différentes des leurs, notre culture, notre gentillese que nous arriverons à changer les choses, peut être...
c'est vrai que dans nos pays dits ' civilisés, ' il est impensable de lapider une femme, de les balader dans des coffres de voiture, de leur imposer la burka et j'en passe;
Oui, cela nous choque et c'est normal; Oui il faut changer les choses, mais pas comme nous l'avons fait en Irak, au vietnam, en Algérie et j'en passe... C'est en dialoguant avec ces peuples, en les approchant, en leur apportant ce qu'il y a de bon dans notre culture que les choses changeront. Acquérir leur adhésion consciente...