Le sonnet élisabéthain
Psychose
Une ombre a déchiré le ciel ,de son œil noir
Le monstre a paraphé sans sourciller ,ses fautes
Le temps a basculé dans l’abysse du soir
Les voyants l’ont prédit dans le secret des notes
Une prose fleurie où se calquent les peurs
Maudite vision d’un mal né dans l’abîme
Or cinq siècles plus tard l’humain parle d’erreurs
Poète, dans tes vers édulcore la rime
En reniant les maux , le virus, sans retard
A pris un ton de maître et les voix se sont tues
Se dessine l’espoir un printemps égrillard
Où l’on sent le rejet des lois sottes, têtues
Une vague nouvelle aux terribles accents !
Saurons-nous résister aux spasmes de ses chants ?
Raymonde verney