Le silence et...dors

Le Silence et…dors

Dans cette cellule froide et obscure je suis,
Purgeant ma peine infinie dans cette nuit,
Oublier le ciel, la mer et les abeilles,
Les yeux dans le cœur pour ces merveilles.

Pourquoi avoir choisi ce cachot si morne,
Et cette boue noire si infecte qu’elle orne,
Pour seul tissu de teintures maquillées,
Jusqu’au plafond d’étoiles sombres habillées.

Mes mains ne servent plus aux grandes moissons,
Mes jambes ne vont plus aux belles saisons,
Je suis sorti de ce rythme lent du quotidien,
Pour contempler la ligne et son méridien.

Un oiseau égaré se pose le matin sur la paroi,
Seul compagnon de vie de mon grand désarroi,
La lumière qui jaillit dans la pièce qu’il inonde,
Il porte dans ses yeux toute la vérité du monde.

Aucun mot ne sort de sa bouche, il fredonne,
Des airs si mélodieux et doux qu’il me donne,
Il calme ma douleur par son plumage d’or,
C’est mon carré magique, je fais silence et…dors.

FIN

Mélancolique ton poème Drahcir.

Oui, surement.

Mais je reste en émoi devant toutes les beautés terrestres. Contempler, juste contempler ce qui risque de disparaitre un jour.

La vie n’est pas ce chemin tortueux que nous imaginons tous mais seulement l’idée qu’après tout, elle pourrait être l’image de la sagesse infinie.

Alors, l’espace d’un instant, arrêtons nous sur le bas coté du chemin et examinons avec soin toutes ces beautés qui nous entourent.

N’est ce pas si magnifique de contempler ce ciel se fondre dans un jaune vif, passant d’un bleu tendre à un blanc rosé puis miraculeusement ce feu jaillissant du fond des ages nous renvoyant l’image parfaite des temps immémoriaux.

...

» Je dors sur mes 2 oreilles...