Le bateau ivre
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 le cahier rouge du père Joseph - roman I

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r.n.rodrigues
Bavard
r.n.rodrigues


Nombre de messages : 66
Date d'inscription : 21/06/2008

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MessageSujet: le cahier rouge du père Joseph - roman I   le cahier rouge du père Joseph - roman I EmptySam 10 Juil - 1:15

Salut, mes chers lecteurs. Je m'appele Joseph. Je suis brésilien de la ville de Saint-Louis du Maragnon,(cette ville fut fondée par français dans 1612) - J'ai 65 ans. J'habite avec mon ami Monsieur Faim, un vieux et bon chien galeaux, je l'ai encore trouvé petit, un bêbe dans une poubelle dans le Marché Grande. On y demeure dans un vieux et grand immeuble coloniale abandonné d'un étage avec cinq fenétres et balcons de fer battu. Je l'ai envahi il y a beaucoup temps. Situé dans la Rue d'Etoiles, dans le vieux centre, entre le quartier de la Plage Grande et le quartier du Desterro (où est né, mon ami poète R.N.Rodrigues).
Une avertissement, je ne suis pas un écrivain et ni je sais très bien la langue françaises. Je encore suis un étudient de la langue françaises. Alors, j'ai réssous écrire un peu de ma vie dans cette langue qui j'aime beaucoup. J'attends qui vous-avez aime ma histoire. Bonne lecture et excuse-moi les miennes fautes

Ma vie toujours a été difficile et compliquée. Je ne connu pas mes parents, j'ai été créé pour une dame que j'appelais de Tante Marta. Elle me disait être soeur de ma mère et que mes parents étaient morts dans un accident de voiture quand j'avais cinq ans. Je me souviens bien. Nous habitions dans un faubourg loin, très loin du centre de la ville. Un lieu appelé Mojó, dans une cabane faite de paille et de terre battue qu'elle et son mari avaient construit sur le bord d'un champ par derrière des marais où serpentait un fleuve d'eau salé. Nous n'avions pas de voisins. Nous étions très pauvres. Pour survivre ma Tante faisait du charbon qui nous coupions des marais et moi j'allais le vendre dans le marché du quartier, bien loin - presque deux heures de promenade à pied.
Tante Marta n'avait plus de mari, il était mort victime de la foudre alors il pêchait dans le fleuve un jour de pluie intense. Je ne l'ai pas connu - Ma Tante me racontait sa vie avec lui les yeux pleins de larmes. Il n'a pas eu de fils. Elle était très laide, grosse, très fâchée et toujours avec un foulard enroulé autour du cou, sale de suie de charbon, les cheveux blancs, couverts d’un bonnet de femme sans couleur et la pipe de terre entre les fragment de ses dents pourris n’arrangeait pas les choses. La sueur puante qu'elle exhalait tombait dans la nourriture et d’heure en heure, elle prenait une gorgée d'eau-de-vie.
J'étais petit et déjà je travaillais comme un adulte. Je ne dormais pas bien parce qu’à l'aube je devais me lever pour regarder le brasier où le charbon brûlait. Dès cinq heures du matin, j'aidais en tirant les charbons - un travail très dangereux, le chaud était insupportable, moi avec une pelle je séparais le charbon de la terre. Malgré le soin que j’y mettais je me brûlais encore. Après je retournais à notre humble et sale cabane pour prendre le café avec pain dur et sec que je ramassais dans les ordures. Ma Tante toujours fâchée mettait la vieille théière sur la table de bois rustique et noire de graisse, elle marmottait avec la pipe enfoncée dans la bouche, alors elle me criait:
- Joseph, tu vas vendre le charbon et après jeter les restes de légumes et verdures dans la poubelle - disait elle le jour où j'allais à petite ville.
- Oui, ma tante - répondais-je la bouche pleine de pain dur.
- Euh! Tu n'oublie pas acheter des os, le litre d'eau-de-vie, une boite d’allumettes, mon tabac, un peu de beurre et une aiguille pour moi coudre tes vêtements qui sont tous déchirés – Entend-tu? Demandait-elle avec la grande cuiller de bois dans la main et un regard furieux. Je ne pourrais rien oublier, parce que je retournais de nouveau en ville
Je finissais vite et je courais pour charger la brouette de charbon. Alors avec grand soin, j'allais à petite ville jusqu'à la foire.

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r.n.rodrigues
Bavard
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MessageSujet: cahier rouge du Pére Joseph - II   le cahier rouge du père Joseph - roman I EmptyMer 14 Juil - 0:18


Je rentrais en milieu d'après-midi, très fatigué, tirant la brouette chargée de nourriture trouvé dans les poubelles de la foire et des courses demandées. Elle m'attendait assise sur le banc de bois devant la porte, en terrasse à l'ombre d'un manguier touffu, fumant sa pipe devant un verre d'eau-de-vie. Je m'arrêtais devant d'elle et tirais les objets que je séparais pour les apporter dans da cabane. Les mouches volaient autour d’elle et l'odeur de pourri était horrible. Cette tâche terminée, je lui donnais le reste de l'argent qu’elle garda dans son soutien-gorge. Après j'allais jeter le maïs pour les poulets qui criaient dans le fond de la cour. Alors, déjà un peu saoule et toujours en marmottant elle se leva et rentra dans la cabane pour préparer notre soupe dans le chaudron de fers fondu sale et noir de fumée, elle le mettait sur trois grandes pierres dans le coin et la bûche brûlait. On allait manger vers les quatre heures de l'après-midi l'unique plat du jour et toujours soupe avec gros bouillon. Après, ensemble, nous allions couper par les marais pour atteindre le bord du fleuve et faire une autre fournée de charbon. Après ce travail, nous rentrions à la cabane et j'allais me laver dans un puits au milieu du champ sombre. Les chants des crapauds et des grillons résonnaient déjà dans la nuit. J’avais très peur des serpents que j’espérais effrayer (ainsi que les moustiques) avec la veilleuse à kérosène. Ma tante assise sur le banc fumait et en buvait, le brasier allumé illuminait le terrasse:
- Joseph, vient ici que je t’épouille - Hurlait-elle avec sa voix pâteuse d’ivrogne.
J'allais m'asseoir entre ses jambes sales et je sommeillais un peu jusqu'a ce que nous rentrions pour dormir dans nos matelas improvisés de paille sur la terre. Elle effaçait la veilleuse et la cabane restait sombre. Je suis très fatigué dormais pour débuter toute autre fois...

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r.n.rodrigues
Bavard
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MessageSujet: le cahier rouge du Père Joseph - III   le cahier rouge du père Joseph - roman I EmptyVen 16 Juil - 0:04

Aujourd'hui je me levai tôt, à cinq heures du matin, avec un bruit d'une charrette chargée de poissons qui allait vers le Marché de la Plage Grande, descendait la rue de L'Ètoile jusqu'à la Place du Poète Nauro Machado. Un beau temps... La vue magnifique de la baie de San Marcos et ses navires au loin, la rivière du Bacanga - la mer était pleine, un vent froid soufflait et des étoiles brillaient dans le ciel bleu, je voyais un morceau de la lune.
Mon ami Faim aussi se leva et vint s'enrouler entre mes pieds. Durant l’hiver passé, le toit de derrière est tombé, restant seul ici – en partie- la salle de repas et ma chambre sont grandes avec deux fenêtres donnant sur la rue où j’ai placé ma table de bois et une chaise de plastique. Une vieille armoire sans porte remplie de livres et cahiers. Dans l'étage du bas, les casseroles, les plats et les cuillers, tous trouvés dans les ordures, sont rangés. La cuisine reste dans la cour là-bas. J'ai nettoyé un coin, écarté les décombres jusqu'au coin du mur du fond. Je séparai les toits, les pierres par un côté et les morceaux de bois de l’autre. J'ai fait un escalier par où je monte et je descends et le soir je le suspends, le laissant sur le plancher. La nuit je ne sors pas, je reste chez moi. J'allume la chandelle m’assieds sur ma chaise devant la table, fumant ma cigarette en écrivant dans mes cahiers de rêves tout en voyant le mouvement de l'avenue et les lumières des navires. Le chien, mon ami Faim s’enroule dans le coin sur le tapis de vieilles revues Tout est silence dans la rue sans personnes et ni voitures. Les lampadaires sont allumés. Je me lève et je vais au balcon, allume une cigarette et retourne à la table. Une gorgée de café. J'ouvre le cahier et je déambule sur mon jour.
Le matin, j'ai rencontré par hasard mon vieil ami allemand, Herr* Kurt
devant la porte cochère du Marché Grande de l'Avenue Magalhães de Almeida.
- Guten Morgen, Herr Kurt!* - criai-je de l'autre côté de l’avenue. Faim aussi a aboyé. Le mouvement des voitures était intense. Herr Kurt m'a regardé avec surprise et a sourit tout en gardant un visage sérieux, il s’est arrêté devant la boucherie, a mis les mains dans les poches de son pantalon. J'ai attendu que le mouvement diminue, puis j'ai profité d’une brèche et avec soin, j'ai traversé rapidement la piste avec Faim. Très content, je me suis approché, ça faisait beaucoup temps que nous ne nous rencontrions plus. Nous nous serrâmes les mains et nous embrassâmes affectueusement sur le milieu du trottoir.
- Mein Freund, Vater Joseph!* - dit-il très heureux avec la main sur mon épaule - Combien de temps, Mein Freund? Wie gehts?*
- Ça va bien, mon ami - dis-je aussi content - Mon bon ami Herr Kurt, où étiez-vous mon cher ami allemand?

* Bonjour, monsieur Kurt!
*Mon ami, vieux Joseph! - Comment allez-vous?

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MessageSujet: Re: le cahier rouge du père Joseph - roman I   le cahier rouge du père Joseph - roman I Empty

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