A René Magritte.Le mal du pays.
Parapet tiède, rayons de midi, l’attente.
Le voyageur admirait la surface,
Reflets déformés par de multiples échos.
Le lion allongé espérait l’heure rouge,
Pattes repliées, crinière au vent,
Il est patient.
Le voyageur s’arrête pour ne plus repartir.
Il est las des ciels bleus et des adieux amers.
Dans les mains du destin,
Sur le pont des soupirs.
Au milieu de sa vie.
Et sur le canal sombre de l’ample nostalgie.
Attente, patience, rêverie.