Bravo, tu peux encore peaufiner:
Dans l’ombre
J’aime l’ombre qui caresse ta joue,
Un pas, deux pas, ma main se tend.
Mes doigts se font timide, au velours des feuilles.
J’aime ce sombre abri où se perd mon cœur.
Se garde de tout bruit, soupir éclos.
Sur mes lèvres, caresse s’égraine, se verse.
Je suis peu, je suis rien, celle qui dans l’ombre
Se cache, regard posé sur la soie jetée.
Ombre d’un cil, paupière lourde, rideau soyeux,
Au regard, succombe.
Toujours peu, toujours rien, je m’éloigne, je pars.