Amours de Jardin

Amours de jardin

Savez-vous que tous les ans a lieu un étrange rituel
Dès les tous premiers rayons du soleil,
Boutons d'or et Pâquerettes viennent annoncer le printemps.
Ce sont des parterres entiers recouverts de ces petites merveilles.
Dans votre jardin, votre pelouse, ils se dressent fièrement.
Ils se côtoient, s'admirent et deviennent des amis,
Ils finissent par s'aimer et se marient en catimini.

Moi, j'aimerais qu'ils poussent en paix, leur vie est si courte...
Mais le bruit d'une tondeuse signale qu'on va leur faire une coupe !
Cela me rend triste à chaque fois. Mais heureusement
Leur mariage leur permet de se régénérer,
De repousser et de refleurir pour de nouveau s'aimer
Au milieu des pissenlits qui convoitent eux aussi ces demoiselles.
Mais c'est la pâquerette qui a pris le coeur du bouton d'or.

Je me souviens étant enfant, ma grand-mère me passait
Un bouton d'or sous le menton. S'il y avait un reflet jaune,
C'est que j'aimais le beurre....Nous le faisions aussi entre
Enfants, c'était marrant !
Je n'aime pas que l'on coupe les fleurs avec un sécateur,
Une fleur se coupe avec délicatesse et compassion.
La pâquerette, c'est aussi la première fleur qu'étant enfant
On offre en petit bouquet à nos mamans.

Maryse.

Et nous faisions des colliers et des couronnes avec les pâquerettes .....

C'est joliment écrit Emma bisous2

Et les bouquets de violettes avec les boutons d'or ce sont les premières fleurs au printemps que j'offrais à maman. Comme toi couper des pâquerettes m'attriste Emma, c'est toujours un peu triste de couper une fleur.

Ton poème plein de douceur et de fraicheur, réveille en moi plein de petits souvenirs.

Merci Pepsy et Anne d'avoir commenté ce poème fleurant bon le printemps qui arrive... Je sais que j'ai réveillé chez vous de doux souvenirs de petite fille !!! girl

Nous avons toutes de petits bouquets cachés dans nos cœurs, c'est si bon de se souvenir, j'ai fais rire ma sœur, je lui ais dit : tu te souviens les bouquets de violettes que nous faisions ensemble pour maman quand ces petites fleurs pointaient leur nez. Nous avions oubliées et c'est ton poème qui ramené à moi ce joli souvenir.