Mes mots sont tendres, rien de plus doux de plus aimant que de tendre, tendre vers l'autre, tendre ses mains.
Mes mains calices de mots, ils débordent, glissent, je jongle...
Il y a ceux qui sont beaux et qu'on envoie si haut que l'aile de l'oiseau les porte en rêvant, là dans l'azur il plane, il va les poser sur les étoiles qui scintillent de plaisir.
Il y a ceux qui fouillent, ceux qu'on ne voudrait pas connaître mais qui disent quand même... Qui disent ce qu'on ne veut pas entendre...
Il y a ceux des autres qui vous emplissent les mains, sensation étrange de mots d'ailleurs, mots à soupeser, jauger, juger à retenir comme des joyaux ou a laisser glisser dans l'oubli.
Puis ceux qui s'échappent que l'on ne peut retenir, ceux qui éclatent comme un feu d'artifices, qui éclairent le chemin.
Et encore ceux qui glissent en cascades, purs, cristallins, des mots jouvence, des mots ricochet, des mots qui pansent qui pansent les maux !
A la fontaine du Verbe je veux bien me griser et boire jusqu'au dernier filet.
Ce soir finit ma déliance, finit mes mouvances, mes maux sont là définitivement pansés !
PS : Ceci est un pur délire n'allez pas vous inquiéter