Poète à mi-temps

Regardez-le glisser la parole éphémère
Sur son ventre glacé d’académique amour
Entendez-le nier ses folies conseillères
Écoutez-le chanter…
Nébuleux du discours

La prose entre les dents à faire bander l’automne.
La lettre comme une arme
Comme un sexe au balcon
A l’encre, à découvert, dans sa veine idiophone
Lyriquement pâmée sur parole en béton

A faire parler les mains des langues que l’on coupe
Aux anges, en combattant, aux ailes d’un Boeing
Un monde écartelé et les dieux à la loupe
La mort électronique
Celle qu’on ne voit pas

A vous créer des vagues
Du vent
Et des soupirs
A vous gueuler les armes, apprises de vos guerres
A paris… Stalingrad… Toulouse ou Monaco
Des Poètes... Au printemps
En leur nom sous la pierre

Avec un peu d'emphase et l'âme solennelle
Un coup de pied au cul... Parfois ça se mérite
Re-célébré des stances au fond de ses poubelles
Brillant sous les néons en attendant la suite

La poésie miss mond’ moulée comme une gaine
Ses feuilles à relier sous de larges corsets
Des larmes à bayer sur des chagrins obscènes
La rime à reluire à feindre de briller

Le verbe en équation sur trois mots inconnus
A vous faire avaler sa valse à dix huit ans
Son vers à ses prières…
A s’excuser du peu
Poétiser l’hiver…Moderne… A tous les sangs

Note : (texte auto-pamphétaire)

A te revoilà: )

J'aime assez ces mots:
"Poétiser l’hiver…Moderne… A tous les sangs"

Allez au suivant!

T'en veux un dans le même genre ?

Tu montres ce que tu as envie mon cher: )

Allez dans le même genre je prends: )

Si "Je" me disait "Tu"...



Je t'imagine tellement, avec ta plume au poil, te déhanchant la nuque
et parc'que tes lunettes, sont pas des varie-lux…
Avec l'écran total.... Eteint ! Pour qu'il t'allume !
D’un peu de certitude, sur la table des mots…
La vaseline pour le verbe, à rentrer dans ta tête, en surveillant l'gréfier,
miaulant l'amour en BOITE !.

Du Verbe, du Verbe et de la métaphore, à défaut d'un cachet.
Peaufinant l'adjectif, façon con-christ-adore…

A faire bander les nouilles... et les fleurs d'artichaut,
branchés sur le secteur, en poète dit MODERNE !
A faire sortir les larmes, des syntaxes qu'on injecte,
au monde qu'à plus d'mouchoir...

Parc'qu'on ECONOMISE !
Sur la misère des mômes, bridés d'la tête aux yeux…

Parc'qu'on marche au KLEENEX ! et qu'c'est pas prés d'finir.
Parc'que faut bien des cons, pour faire marcher l'COMMERCE. !

Je t'imagine VraiMENT !
Jouant à l'acrobate, sur des paroles en l'air
Ou y'a vraiment pas d'quoi, monter son chapiteau...

Quand les regards s'éloignent, à tous les temps qui passent…
Quitte à te retourner, la veste au portemanteaux...

A te r'garder l'nombril, des fois qu'il n's'rait plus là…
A te dorer la face, quand le ciel se fait bas…

Te savoir dégainer, la larmes aux conjonctures
Quand seuls les mots s'enlacent, quand l'amour ça fout le camp..

Ta muse en bandoulière, quand elle te fait ceinture…
Quand ta brume se fait dense, fatale à tous le temps...

Ah ah ! Poète ? Moi aussi !

J'avais deux mots à t'plaindre…Il y a si longtemps que tu me fais MARRER !
Ouais ! il y a des soirs comme ça…
Il y a même des jours, dans ton coeur supposé..
Ou j'aimerais te rire… Puisque l'âme se vend…
Combien tes maux ça lassent... plus le cul ça fout l'camp

je t'imagine encore !
Tremper du pain dans ton Whisky et du chagrin à porté d' PUB !
Du d'scoop en l’armes et en vrac!
Et la rime pour la soupe !
Avec l'ego en chiffres, crédités d'alphabet

Oui Toi ! Le pouet pouet !
Mais il va nous pondre un vers, Le poète !
Au pied d'l'a statistique, dans ses copiés collés ?

« Tu » est POETE ? « Je » non plus !...

ah enfin de retour j'aime de plus en plus tes écrits!!!
cela me donne le vent en poupe!!!!! yesssssssssss

: )