[comme un obtus] sans titre

mes prochains textes n'auront pas de titre, ils seront tous tirés de "Comme un obtus".

Il y allait de toute notre végétation, ci gisante si petite et un peu décatie. Elle allait et venait ô notre beau et haut de transfert ; s’y penche-t-il qu’on n’y fait presque pas attention. Mais en tout cas cela tentait d’aller pour le mieux, partout et surtout dans le haut et long. Nous y étions si attachés, et il forait à grands coups de boutoir.

Elle s’appelait évidence si seulement elle s’appelait. De ses amis et de tous ses pourtours, pourtant si peu sortie, elle se gardait bien de m’en parler. A de légères occurrences personne ne répondait, ne bougeait qu’à de faibles instants d’apathie qu’on oubliait vite. A ces instants il n’y avait de la perspective qu’un large fond où tout fuyait. Le reste allait de soi dans les réceptacles des rebords. A mes yeux et au reste dissolu de mes organes elle béait. Hèle et Gomorrhe de te répondre, elle et sa cité restaient si désinvoltes et moqueurs à nos appels. Bande à perte. Elle s’essuyait sur tes réceptacles des rebords après avoir pissé dans le fond au point focal de ton regard. Un sourire si léger sur des lèvres au léger parfum de transpiration. Elle aussi appelait, à de rares instants de tumulte

J'avoue ne pas saisir la globalité du sens... mais c'est presque encore plus poétique comme ça... les mots coulent et.... ben... très heureuse de te lire à nouveau!!!

Elle me versait en elle comme un collyre, pour mieux y voir, en moi… Je plongeais, humide presque d’eau, perlant au centre de la corolle, comme une larme méat de sang sur des paupières bouffies. Moi en son œil pinéal qui allait me déborder mon œil liquide me hélait entre deux colonnes albâtres. Comme tout un monde composé sur son bord rubescent, j’agissais en écume évanescente ou reflux buccal du satyre… elle avait mal et avait faim à travers son œil immense qui m’accueillait en Eris… ô mais qu’elle y pisse une fois et c’en était de moi comme de Thétis, entré dans un remous à courte échéance. Il n’était pas viable avec ses vexations brutales, son odeur et son iris martelée, préservée misérablement et ô combien injuriée, ô mes coups de boutoir solubles…

Il n’y avait rien qui, comme une ville prise à son reflux d’aurore, brûlait sans se départir de ses amants. Elle écoutait, prise de tous côtés par les assauts qui l’épuisait - amas doux et bouffi – mais sans la déconcentrer, mon brûlot, récité fort et haut, à la pointe de son château basaltique.

Me viennent des phrases de Michaux, Guillevic, Breton et d'autres que j'affectionne tant... merci à toi... vraiment bonheur de te retrouver, de te lire... et ... ENCORE s'il te plait...

Il y avait peu comme un collyre et puis maintenant et là il n’y avait rien il y a peu, presque un soliloque, m’engendre à ma mesure. Elle, et d’autres malaisées en elle, ne me disent plus rien dans toute la mesure d’une pièce de rapiècement. Ô l’étant apparu enfin déjà dissipé à d’autres horizons, enjoignez moi une scabreuse mesure, d’autel d’essoufflement à d’autres esseulés se disent lentement et de biais. Je tords un jour mon regard, toujours comme de tous les côtés, joints à ma fatigue ces côtés hottés aux mûres tachant les commissures humides des faunes. Eux, à l’œil et l’orifice tété de l’essaim, une mouche trempée lové dans les paupières bouffies. Il y était des pupes sécrétant un lait caillés égoutté aux coins des yeux. Dans un regard torve peut-être, ils s’y dissipent déjà, ô mes drôles pleins.

D’encombrements et d’autres vacuités diurnes, et je crois qu’il n’était d’aucune autre nature, enfin de tout le long qu’il nous laissait apercevoir de lui, et encore en toute fin de son allonge. Non, rien ne lui coûtait autant que de se saisir comme ça, comptant, comme une transaction de putain. Il s’en fallait de peu pourtant, pour qu’il n’entame pas des adages maladroits ou le corps phallique

Il s’en teint là

Il y en a le long du balcon,
Qui de recompter les plumes,
Qui de se joindre aux farandoles,
A ne franchement que faire les cons
Et ne boire que des enclumes
Ou s’introduire des parasols,

Tels des manières se prélassant,
Ils branlent et meuvent, ahurissants,
Dans des alcôves tout en pissant
Un vit jasmin se tapir sang
Et face émaciée se pesant
Derrière effritée, se faisant
Belle cavité

.ô… installe toi au saint de ses latrines chamarrées ô muette, dis toi maltée dis toi là empruntant les plus beaux conduits bariolés de toute la papauté ô
mal au manquant apport en route d’un fruit aussi juteux qui jusqu’ici distille une fragrance d’hyacinthe langoureuse et toi aussi ici à l’heure eux – événement en butte aux ressacs d’eaux usées désintégrant ma femme stagnante – le mangent plus vite que leur poufflessemon d’eux ne se repaît, aussi vite que moi d’eux me repaître, et mère, hochant ballant au crochet de toute la mollesse écorchée de son cul, de les manger derrière et me les prémâcher lentement