Ariettes oubliées

Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.

Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.

Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.

Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.

Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive ?

Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.

Paul Verlaine

Comment ai-je pû louper ce joli poème de Groseille. Tu ne nous fais pas souvent le plaisir de te lire en "vers" (et contre tous)

Ninjamanu ce poeme n'est pas de moi, mais je l'aimais particulièrement dans ma jeunesse. Il est de Paul Verlaine.

Je n'ai pas été très présente cet après midi, mais ouf je suis de retour tout vas mieux... Gros bisous à tous...

Je n'avais sûrement pas mis mes lunettes. Et si pourtant puisque j'ai réussi à te lire!
Mais je n'avais pas vu dans le bas Paul Verlaine. De toute façon c'est très sympa de l'avoir mis ici.

Je n'arrive pas à écrire en ce moment, pourtant les mots coulaient fluides, et depuis quelques mois tout me deviens difficile. Je laisse faire...

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Je vous remercie Paupière de Terre. Je ne sais pas construire un écrit, j'ai toujours fonctionné à l'écriture spontannée. Laisser les mots sortir de sa plume. Son âme parlé en quelque sorte.

Je pense que je ne prend peut-être pas le temps en ce moment, de laissé mon coeur s'étirer doucement au travers des mots.

Je vais essayer de me poser.... sourire

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