le bac pour tous

Pourquoi voulons-nous que l’école de la République donne le Bac à chacun. Tous bacheliers, ce beau rêve laisse sur le pavé de plus en plus de jeûnes… Pourquoi le baccalauréat ne vaut-il plus rien ? en 2006, les cours ont été interrompus près de deux mois en raison du conflit du CPE, or 2006 à connu des records de réussite au bac.
Je dois vous dire que pour occuper ma longue retraite, je tiens depuis 1972 une librairie, où je ne fais pas les livres scolaires. Des gamins égarés me demandent souvent « Candide » de Hugo, ou « Colomba » de Voltaire. Il suffit aujourd'hui, d'être candidat pour être assuré à plus de 80 % d'être bachelier. Ce diplôme n'a plus aucun sens mais il est interdit de le dire dans ce beau pays. Les hautes instances de l’éducation nationale font pression sur les enseignants pour que les notes soient toujours revues à la hausse. Les consignes des ministres amènent au laxisme.
J’ose l’écrire c'est l'administration qui organiserait ce désastre. On poursuit en France une utopie au nom de l’égalité nous avons la chimère d’une France peuplée de Normaliens ou de Polytechniciens. Pourquoi faisons-nous semblant de croire que toutes les filières sont ouvertes à tous selon leurs désirs ? Pourquoi en 1er année de fac 1600 étudiants, puis 350 en licence et enfin une trentaine en Master2. Pourquoi ouvrir des filières à tous quand il n’existe qu’une vingtaine de poste à pourvoir chaque année. Parce que nous voulons un pays avec zéro ouvrier, juste un petit quota de sous prolétaires pour vider les poubelles, pas d’industrie, c’est polluant, en Chine ils produisent tout, ils font cela très bien, (avec des quasi esclaves), mais c’est loin la chine….. Reconnaissons le enfin : il faut sélectionner et donc orienter. Car au final, notre système pseudo égalitaire aggrave les inégalités. Des centaines de milliers de jeûnes, de plus en plus diplômés, ne trouvent pas leur place dans la vie active. La création de richesse, ne passe que par l’industrie, et le processus créatif est incompatible avec une notion de carrière administrative liée à une progression dans des échelons appliqués à tous. Il est urgent d’arrêter les réformes de l’enseignement, qui ne sont en réalité que des replâtrages, osons imaginer un système adapté aux nécessités de ce pays. Osons croire en l’avenir.
Cordialement vôtre,
Gustave de Molin.

Tout à fait d'accord avec vous, cher Mr Gustave, le bac de vaut pas un copeck, à peine le niveau d'un mauvais élève du certificat d'étude et encore, à la différence tout de même, reconnaissons le, que les matières enseignées sont assez différentes. Par contre il faudra six années d'études pour y parvenir, à condition de ne point redoubler certaines classes.

Une grande réforme de notre enseignement certes, mais tous les ministres qui s'y frotté en ont eu les oreilles échauffées par les cris de la rue. Le Mammouth disait même certains, tellement cette administration est lourde et immuable.

Alors on attend le crash, et soyer rassuré il n'est pas loin. Lorsque l'on embauche "un bas + 5" pour emballer des bonbons à longueur de journée, n'es ce pas un grand gâchis.. !

Il faudrait rapidement réouvrir les "centres d'apprentissages" ou l'on enseigne les métiers gros demandeurs de main d'oeuvre, comme le bâtiment par exemple, et que ces ouvrier soient payés à hauteur de leur travail,...

Mais ne rêvons nous pas ? la tendance est plutôt d'employer des européen du nord, une nouvelle génération d'ouvrier qui quittent momentanément leur pays pour venir chez nous, sans contrat n'y couverture sociale, beaucoup moins payés que chez nous, mal logé, corvéables à merci. Parfois leur employeur "oublie" de les payer, comme ce fut le cas dans les Pyrénées orientales, le mois dernier et "tombés" à la charge de la mairie avant que sous la pression des médias, l'affaire s'arrange… Quant à la Chine, ce n'est pas un exemple de bonne conduite, un pays ou l'esclavage moderne et industriel sévit à outrance, ou l'on enferme des enfants même dans un système usine / logement, comme des bêtes… et qui nous vendent de la saloperie, comme le dentifrice à l'anti gel…

Bonne journée Mr Gustin, si vous rencontrez au hasard de vos promenades matinale, notre amis Errence, veuillez lui transmettre notre bonjour.

Mon cher Jean-Louis,
Je suis heureux de vous lire. Je dois vous l’avouer, je craignais des protestations de la part des parents de lycéens.
En ce qui me concerne, je souhaiterais que vous n’écorniez pas mon nom : Gustave, Gus pour les intimes, merci.
Quant à Monsieur Errance, je n’ai pas la chance de le rencontrer lors de ma matinale promenade, je suppose comme son nom le laisse entendre qu’il court le monde.
Cordialement vôtre,
Gustave de Molin

Faut surtout que l'Education Nationnale change et revienne a des valeurs de notre temps.
Dans le temps tu ne passais pas sans savoir lire.
De nos jours si! Une honte déjà dans le primaire.
Pire voir des prof de français faire des fautes, voir même des maitresse de plus de 45 ans: (

Pour le taff Jean Louis a raison, le travail par l'apprentissage et bien mieux et surtout la personne apprend sur le terrain et non pas des trucs erronnés, ou la fonction d'une machine qui n'existe déjà plus. Faut réformer et comme Allègre le voulait cela aurait été un pas en avant, mais avant de voir cela je crois que ma futur petite fille aura encore ces manière d'apprendre elle aussi et bien malheureusement.

entièrement d'accord avec ce constat, mais le fait que la classe ouvrière (ou employée) soit à la fois dévalorisée et "dissoute" (manque de foi dans le syndicalisme, dislocation du "lien" ouvrier autrefois si puissant, récupération d'une partie des ouvriers par la droite dure et l'extrême droite, déception face à une gauche devenue elle aussi libérale...) et le faux "communisme culturel" et ce pseudo "communisme scolaire" (qui va avec) arrange drôlement le pouvoir ultra-libéral à l'oeuvre actuellement, surtout que celui ci a maintenant les mains libres et apparaît de plus en plus comme totalement décomplexé (cf la privatisation sauvage de EDF-GDF...).

Il est clair qu'un monde ouvrier fort et soudé avec une culture prolétarienne aussi forte que dans les années 40, 50 et 60 empêcherait ou du moins gênerait pas mal les contre-réformes sociales qu'on prépare activement en ce moment... finalement cette utopie de "l'excellence scolaire" pour tous arrange tout le monde...

Excusez cher monsieur Molin d'avoir écorné involontairement vote prénom, réparation orthographique faite à l'intention de nos prochains lecteur..

Garnement je vais te tirer les oreilles : GUSTAVE DE MOLIN

Chercher peut être ERRANCE???? pt clin d'oeil

Plusieurs articles absolument passionnants (et très inquiétants) à lire ici :

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2235/

Je suis tout à fait d'accord aussi, pour connaitre de jeunes diplômés paumés et sans emploi. Il n'est plus bon d'être ouvrier de nos jours, il a la poursuite de ce rêve de réussite qui même bien souvent à l'impasse.

J'ai peur de dire des conneries donc je vais vous lire....