Tu me considères comme un ami,
tu adores paraît-il ma poésie.
J'aimerais être plus que cela,
te lire des poèmes jusqu’à chez toi.
Le soir je viendrai conter,
je cognerai contre tes persiennes,
pour te lire mes plus beaux poèmes,
tu ouvriras les volets émerveillée.
Je te verrai tous les jours,
je n'attendrai plus mon tour,
je te raconterai aussi l'histoire
d'un poète qui a connu des déboires.
Je sonnerai à la porte du couvent,
gardé par des bonnes soeurs souvent.
J'irai te délivrer de leurs boniments,
pour t'emmener où souffle le vent.
Tu me prends pour un copain,
tu aimes mes poèmes c'est certain.
J'aimerais être plus que cela :
écrire oui mais que pour toi.