Fée de mes songes

Fée de mes songes

Troublante Italienne qui épouse les plus belles courbes de mon inspiration,
L'arbre chahuté s'incline et dépose sur vos feuilles neuves sa plus belle sève,
Enraciné, dans votre tendre jardin, je n'ai pour nom de fleurs que passion
Ainsi, va le cours de ma poésie, et, je déploie mes branches dans vos rêves.

Mais je ne suis qu'une poussière d'azur virevoltant dans le ciel poétique,
Parfois, je frissonne sur la couleur d'une humeur et je rie dans un pleur,
Je tourne mes yeux vers le passé pour ne voir que plainte mélancolique,
Mais dans l'instant présent, votre existence me délivre un vrai bonheur.

Ma plume, trempée de désir, femme métamorphose aux lèvres d'encre,
Caresse des mots de nulle part, striptease d'une rime brouillant ma vue,
Sur quel mots, vais-je oser déshabiller la lumière? Transparence si tendre,
Et, oui! Ma muse, imaginer votre brillant corps nu, me porte aux nues

Permettez-moi, cette nuit, d'étendre mes ailes vers vous, ma belle,
Le frôlement de vos lèvres où l'on pose un doux baiser de sommeil,
Je le ressens comme un tour de phrase béni où rimes m'ensorcellent,
Fée de mes songes, vous êtes l'essence d'une passion bien naturelle.

Alain Meyer-Abbatucci
[url] http://poesie.meyer-abbatucci.over-blog.com/[/url]

Si je peux me permettre, je trouve ce texte trés doux, frais comme l'aurore donne le ton aux couleurs de nos humeurs... C'est agréable à lire autant que cette merveilleuse pensée d'aimer (toutes les femmes) me laisse un brin les yeux au ciel mais le coeur rempli de bonheur. Pascal.

Heureuse de te relire Alain :)

Bonne journée d'écritures pour les hommes en tout cas.
Bisous

Merci Cotinne et Libre (soit dit en passant quel beau pseudo!) est très perspicace.
En Effet, au sens biblique, mon Italienne est femme d'entre toutes les femmes et je confesse mon péché de toutes les aimer au sens poétique.

Citation :

C'est agréable à lire autant que cette merveilleuse pensée d'aimer (toutes les femmes) me laisse un brin les yeux au ciel mais le coeur rempli de bonheur. Pascal.

C'est un merveilleux compliment, si j'éditais un livre de poésie, je ne trouverais pas plus belle dédicace.

Un gros merci!

Cette femme, elle a bien de la chance !

Merci Alain... Du compliment. Sincère amitié. Pascal.

Je commence à vous connaitre Ninon et toi ALain, Pascal je te devine, je sens un trait d'union, il s'appelle sincérité. Vous n'êtes pas seul à naviguer sous cette bannière sur le bateau, je suis fière de faire le voyage avec vous tous, bon sang que vos mots sont beaux !

Merci anne...

Oh non tu ne radotes pas Ninon, et tu as raison, amour et tolérance, générosité, humanité je rajoute. Ce qui importent c'est de pouvoir offrir ces mots qui bien souvent naissent de nos maux, moi la première (je ne sais écrire) bien souvent que dans la déchirure. Les mots sont doux, les mots sont tendres, les mots sont souffrances, les mots sont amour et tendresse, les mots sont ce qu'il y a de plus beau en offrande. Nous nous les offrons mutuellement et c'est magnifique. Même si ces mots nous arrachent les larmes.

Magnifique dialogue Ninon et Anne... J'adore la douceur de vos mots. Sincèrement. Pascal.

Je te remercie Pascal, je viens de corriger, je voulais dire, : même si ces mots, et non pas : mais... Mes doigts ont fourchés emportés par mes pensées.

Douce nuit je file sur la pointe des pieds.

Bonne nuit...

Que de belles réflexions et si joliment bien dites!

être ou paraître, devant ou derrière le mot?
Dans le couloir des phrases, les images sont cohortes.
Nous bourgeonnons, entre ombres et lumière, dans un jardin intérieur. Nos branches oscillent entre deux émotions.
Floraison d'un sentiment qu'il faut cueillir à la racine.
Sève aromatisée de rimes venues de nulle part ou prose spontanée du regard qui se pose.
La feuille de papier, innocente victime, frissonne de la plume qui la pointe du doigt.
Laissons couler l'encre, qu'importe la couleur, noire ou celle du bonheur? Les teintes griment l'humeur de nos sentiments.
Nous décrochons des baisers sur les lèvres du vide, mais si il nous revient un écho, nous ne sommes plus seul!
Laissons l'incompréhension de nos écrits aux becs implacables et embrassons la terre de notre floraison poétique.
J'y vois pousser tant de jolies fleurs!

Les fleurs réflexions poussent souvent dans le silence du soir... Tu n'as pas remarqué Alain, peut-être es-t'il plus propice à l'introspection, à la refléxion approfondie.

Un très joli post, beaucoup de tenue!

C'est pas pour dire, mais il y en a ailleurs, enfin, bon !

Tiens goupil ici aussi! d'accord avec toi pour la tenue. Bien sûr qu'il y en a ailleurs aussi de la tenue. Qu'insinuerais-tu ? Que le bateau de notre chère Anne est un endroit sans tenue ? sans retenue ?
Ce "enfin, bon !" c'est comme un reproche semble-t-il. Un reproche ou une remarque acide. Tu peux en dire plus ?
D'accord avec le type du chat pour la remarque te concernant plus spécialement . Mais tout le monde sait bien ici que notre goupil ne dit pas non plus que des conneries. D'ailleurs s'il est venu fouiner sur un post de poésie c'est bien qu'il sait apprécier autre chose que les histoires de Père Noël. Entre nous soit dit, renard, je suis sûr que les poètes ils ont dû aller aussi y faire un tour chez ton père Noël. Ils ont bien dû se régaler. De là à dire qu'il y ont trouvé de la tenue ça j'en suis un peu moins persuadé.

L'archangélique poète a brisé ses ailes blanches sur le miroir,
Celle qui fut aimée, un soir, sombra dans un grand désespoir,
L'espérance blessée voltige autour de l'impossible rencontre,
Mal de vivre, son ombre funeste plane autour d'elle, si contre.

Qu'est-ce qui retient sa présence à prendre plaisir à la torturer?
Nul ne le sait, la passion est un venin qu'il nous faudrait vomir,
Mais, ici, ne règnent que regrets, attirance d'une nature obstinée,
Allons poétesse, ressaisis toi, affranchis-toi du reflet qui te fait mourir!

Tes poèmes sont toujours aussi agréables à lire, à savourer, à consommer sans modération.

Bravo à toi Alain
Bravo et merci à vous tous qui êtes capable nous faire réver avec quelques phrases.

Merci moïse,
Je n'ai pas beaucoup de mérite, le beau poème de Ninon m'a inspiré.

Aimer impose ses droits, plaisir ou souffrance,
Si chaque instant te rapproche vers l'être désiré,
Si tes yeux brulent de plaisir à son reflet, qui danse,
Le miroir restitue la mélodie lumière de tes baisers.

Si tes souvenirs m'appartenaient, je serais comblé,
Tant d'amour lézarderaient les pierres les plus noires,
Dans les replis de l'ombre, l'espoir d'une ultime clarté,
Ah! Qu'il me serait doux d'être l'éclat de ce miroir.

invité a écrit:

Ce "enfin, bon !" c'est comme un reproche semble-t-il. Un reproche ou une remarque acide. Tu peux en dire plus ?

Il ne s'agissait de rien d'autre que d'autodérision, la courtoisie élémentaire de l'humour voulant que l'on commence par soi même!

Pour le reste, bien sûr que j'apprécie les poésies et, en particulier, celle de mon ami Alain dont je perturbe le post, mais dont je sais qu'il me pardonnera mon incursion irrespectueuse.

Les autres aussi, j'aime leurs écrits, dont les tiens, invité ou ceux de Ninon.

En effet, je n'ai pas d'exclusive de lecture, tout juste d'écriture.
Au reste, a-t-on jamais vu quelqu'un se plaindre de mon absence dans le domaine de la poésie :)