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 Le conte du banc de l'amitié.

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Cotinne
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MessageSujet: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMar 27 Fév - 13:23

Dans une contrée profonde, ou les gens allaient et venaient, deux femmes étaient assises sur un vieux banc en bois....
Usé par par les popotins posés sur lui constament.
Car quand les gens venaient là prendre une pause, pour penser, réfléchir, le temps s'arrêtait. La pluie aussi, car dans ce pays seules les larmes le couvraient de grisaille, dans ce pays là les cieux étaient étoilés, bleus comme les regards d'azur.
La marchande de Rêves était restée là sur son banc, attendant cette chipie de Bohémienne qui traînait si souvent la patte et la plume pour venir lui conter des histoires.
Mais là par magie l'attirance de leurs coeurs, ( cela changeait des corps heing)
Cette attirance venait encore de faire de ces deux femmes contrariantes, une ouverture vers les mots qui pourraient couvrir leurs maux.
Alors la Marchande, demanda à la Bohémienne si elle pourrait lui conter une belle histoire, une de celles qu'elle prisait!
La Marchande de Rêve lui tendit un rubis rouge, le seul qui lui restait, trouvé là bas par 3 à la Porte des Etoiles. Cette fameuse porte ou un Lutin avait aimé d'amour une Aurore infernale, cela changeait des Boréales... Elle lui rappella aussi ses amis de la nature, ce joli Papillon virevoltant, cette princesse du soleil levant, et ce beau Prince de la Rimenvers... Et cet homme oiseau perdu, semant ses plumes partout.
Les chemins de traverses, la petite fille et sa robe jaune, John lui séchait toujours dans sa tour, même les dragons ne voulaient pas de sa viande.
Leurs feux ne valaient même plus une flamme pour brûler.
Et cette slave, ces pirates, ces fous d'la vie qui circulaient partout dans le Royaume.
Elle est belle cette Toile d'Art et Niais!
Alors Bohémienne, tu te souviens du temps jadis?
Là ou sur ce banc nous avons refait le monde, arrangé les guerres, faire fleurir les amours?
Dis tu te souviens?
N'oublie pas que dans ce pays d'autres sont entrés...
La bohémienne prit sa tasse de thé, prise en passant en bas sur la célebre place de l'amitié et elle lui dit:


...................A toi.
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMar 27 Fév - 13:32

La bohemienne s' assit, arrangea les plis de sa robe de gitane , et la voix étranglée et les yeux plein de larmes , elle dit à la marchande de rêve ...oui je me souviens ...

Voici une vieille histoire qui me tient à coeur aujourd' hui , je te la conte :


Dernière édition par le Mar 27 Fév - 13:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMar 27 Fév - 13:35

La Bohémienne et l’Elfe

CRIC CRAC, mon histoire est commencée:

La bohémienne d’un pied alerte parcourait toujours les mille et un chemins de la forêt enchantée.

Par un superbe après-midi, sous un doux soleil qui batifolait avec les nuages,
la bohémienne eut soudain envie de se coucher dans l’herbe et de laisser
son corps se faire lutiner par des rayons aussi chaleureux.

Elle choisit de mettre sa tête à l’ombre d’une énorme souche déracinée.
Il faut vous dire que la forêt qu’elle traversait avait été dévastée,
dans le passé, par une terrible tornade.
Mais la Nature est têtue et peu à peu elle renaissait à elle-même.
Bohémienne apprenait beaucoup de cette Nature.
Elle était comme un professeur et une mère pour elle.

Sous les caresses appuyées du soleil, et de celles légères et passantes du vent,
la demoiselle ferma les yeux se laissant glisser dans la volupté,
bercée par la musique des bruits furtifs du petit monde de la forêt.

Tout à coup, elle ressentit un frôlement léger sur son visage…
Un insecte? Un papillon?
De sa main, sans ouvrir les yeux, elle tenta de chasser cet inopportun.
Mais, le frôlement recommença encore et encore…
Bohémienne, agacée, ouvrit enfin les yeux et vit un drôle d’insecte volant, lumineux, qui voletait au-dessus de son corps.
Ce n’était pas un papillon, ni aucun autre insecte connu.
Cet être volant et diaphane, se posa alors sur la souche et se mit à grandir lentement et se transforma en un beau jeune homme blond, grand,
aux yeux très bleus, à la peau très pâle, mais aux oreilles très, très,
très pointues.
Bohémienne était en face d’un Elfe blanc.
Plus rien n’étonnait maintenant la bohémienne, elle rencontrait tant
d’êtres bizarres sur les routes et les mers du pays enchanté.

-« Serais-tu un elfe coquin pour ainsi me butiner le corps », lui demande-t-elle
-« Non, mais je te suis depuis un moment, tu me plais beaucoup
comme mortelle et des choses m’intéressent en toi. »
-« Ah! Oui, mais t’es-tu posé la question, si à moi il me plaît
que l’on me suive ainsi ? »
-« Cela m’importe peu que tu le veuilles ou pas . »
-« Au moins, tu ne manque pas de toupet ?»
-« C’est tout ce qu’il me reste . »
-« Ce qu’il te reste ? »
-« Oui, j’ai été chassé de chez mon peuple,
car mes flèches ne sont plus capables d’atteindre leur but.
Lamentable échec chaque fois que je vise.
Un elfe qui ne sait plus viser et tirer sans réussir n’a plus sa place
chez les elfes. »
-« Mais, elfe serais-tu amer ?»
-« Oui, et aussi très triste, je ne me sens plus capable de vivre
comme un elfe puisque j’ai perdu ma légèreté et mon adresse au tir.
Aussi quand je t’ai vu passer sur ce chemin, chantante et le pied alerte
j’ai voulu te prendre ta légèreté et ton insouciance. »
-« Elfe maraudeur, et alors tu vas continuer longtemps à vivre de rapines ?
En moi tu ne retrouveras pas ton adresse au tir à l’arc .
Seul l’elfe que tu es la connaît . »
-« Je sais, je sais cela, mais je n’ai plus de courage,
je suis fichu …Alors oui je maraude pour vivre »
-« Est ce ton peuple qui t’a chassé ou toi qui es parti honteux
en croyant que les tiens te reniaient ? »
-« Peu importe, le résultat est le même, je ne suis plus bon à rien. »

La bohémienne se leva, défroissa ces jupons et par son sourire
engagea l’elfe blanc à la suivre.

Tous deux cheminèrent au travers de cette forêt et arrivèrent devant un spectacle de désolation. Sur une bonne surface, des arbres beaux et forts étaient couchés sur le sol,vaincus par le vent. Sauf un petit arbre, à l’aspect chétif, près d’une énorme pierre, se dressait encore vers le ciel.
Bohémienne conduisit l’elfe maraudeur près de cet arbre rachitique.
-« ????????? » interrogea du regard l’elfe maraudeur
-« Regarde, la graine de cet arbre est tombée dans une mauvaise terre,
dit la bohémienne. Elle pouvait choisir de se laisser aller à cette adversité et se laisser mourir doucement... Mais non, elle persista dans son devenir d’arbre.
Elle se fit donc racines encore plus profondes, se cramponnant d’ailleurs
à son adversaire, cet énorme rocher qui gênait son expansion.
Le manque d’eau, la caillasse, la pierre profonde, tout contribuait à son échec d’être un bel arbre. Les autres arbres, ces frères, plus beaux et plus majestueux ayant eu une enfance plus facile se moquaient de lui si malingre.
Mais quand la tempête vint, le petit arbre par ses racines profondes résista aux forces du vent, mais pas ses frères. Tu vois, lui seul est resté debout.
L’épreuve n’est pas fait pour nous abattre mais au contraire pour nous rendre plus fort»

Bohémienne se tut et Elfe regarda, méditatif et admiratif le petit arbre têtu.
En silence, il pris dans son carquois une de ses plus belles flèches,
regarda le ciel, banda son arc et tira .
La flèche siffla dans l’air, s’éleva très haut et se planta en plein cœur d’un petit nuage qui passait, déversant alors sur le petit arbre son eau bénéfique.

-« J’ai réussi, dit l’elfe maraudeur, je peux maintenant quitter ce lieu et rejoindre mes frères. Au revoir bohémienne, je ne te volerai plus rien, j’ai tout ce qu’il me faut maintenant. »

Et l’elfe de se transformer en ce tout petit être aérien, lumineux, et partir dans un battement d’aile rejoindre son peuple de l’air.

Bohémienne reprit alors son sac à dos et sa marche sur les chemins de terre
de la forêt enchantée.
Mais au sol elle vit briller un objet. C’était la flèche de l’elfe maraudeur.
Elle sourit et mit ce souvenir dans son sac à dos.
D’ailleurs depuis ce jour, sur sa route, de temps en temps l’elfe maraudeur
se manifeste à elle, en laissant ses flèches de réussite briller dans l’herbe fine.


CRIC CRAC, Mon histoire est terminée.
( conte de FAN dédié à Bruno ...)


Dernière édition par le Mar 27 Fév - 13:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMar 27 Fév - 13:37

Et la bohemienne se leva ....
Posa sa tasse ...

Et repartit en disant " à bientôt" à la marchande de rêve....
Oui ...Elle se souvenait....mais plus jamais , elle ne ramasserait les flèches de son cher Elfe blanc ....Il avait pris le grand bateau des elfes pour un autre rivage ...
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Cotinne
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMar 27 Fév - 18:13

La Marchande de Rêve avait déjà entendu ce conte là, mais vrai que de réentendre les mots, elle en comprit l'intensité.
Elle arrêta la Bohémienne, au moment ou elle posa sa tasse a moitié vide, ou a moitié pleine...
Et lui dit:
Retrousse tes manches, les flêches ont diparu, mais les elfes vivent toujours, ce pays est magique, il est là tout prés de la Porte de l'Ecrin, celui qui serre de coeur au pays. Il sera toujours là, mais pour qu'il puisse y vivre ...Il faudra lui conter une autre histoire, une qui ne peut sortir que de l'écrin. Là les flêches deviendront Or, le bâteau naviguera sur le chemin des étoiles; sur son pavillon un joli Papillon. Sans ces contes du coeur, il se perdront dans l'infini. Trace la route, colore les mots.
Dessine la carte des chemins, fait quelque chose, peu importe le temps qu'il faudra, mais fait le....
La Marchande laissa la Bohémienne là en lui disant:
Demain je te conterai l'histoire d'une autre voyageuse. Elle aussi quelques fois vient sur ce banc, mais elle y vient toujours en douce, pour ne pas se faire voir, de peur que les gens puissent découvrir son vrai visage. Mais Toi Bohémienne écrit!
Les mots soignent les maux souvent, tout comme le rire et la gaité, l'absence sera grande, mais si tu regardes la Lune quand elle sera pleine, tu y verras une foule d'étoiles autours et même dessus par soir de chagrin, elles viennent se poser là pour essuyer leurs larmes, ya un vieux Monsieur avec des cheveux tout blancs, là haut il les nettoye, les fait briller et là par magie, elles redeviennent scintillantes.
Demain regarde, et imagine... Imagine!!
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMer 28 Fév - 0:07

Imaginant le pire, la Marchande se rendit au village, pour acheter une bonne bouteille de mirabelles et une autre de poire.
Il n'etait plus un temps à boire de l'eau chaude, mais de l'eau de vie, elle réchaufferait les âmes torturées.
Elle prit son grimoire, pour y conter l'histoire d'une jeune femme.

"Il était une fois, dans le pays près de la Porte des Etoiles, un pays qui était en friche en ce temps là, une jeune femme pleine de vie, pleine d'entrains, emplie de rire ; cette jeune femme venue se perdre dans les méandres de la Toile, se prit les pieds dans une racine, celle d'un vieux chêne ; sous "un" Arche, elle trouva un Monty "Python" ; prise au piège, envahie par les fils qui lui tournicotaient l'esprit, prisonnière dans sa tour, elle vit venir à elle les âmes sereines, celles qui tendent les bras, l'oreille, et quelque fois bien d'autres choses.
Elle découvrit un monde magique, où les bits devenaient giga, pour que dans un futur proche qui est le nôtre deviennent méga.
Ce monde fourmillait de partout, il y avait des yeux partout, mais les bras tendus aidaient, apprivoisant les soucis rencontrés, donnant les codes d'accès, les routes de l'Irc, les crayons pour colorer, des cartes pour progresser, pixelliser.
Même un Ange des Couleurs lui ouvrit son antre. Une joyeuse bande se montait, même les blondes devenaient brunes. Toute une petite famille se retrouvait pour s'entraider, faire rire, écouter, et même quelques fois cajoler ou aimer, se voir et prendre un verre.
Le pays grandissait à vue d'oeil, tout comme la vie, les esprits s'échauffaient quelques fois, les caractères étant si différents que rien ne pouvait couler de source, mais rien de bien méchant les séparait, la vie coulait, les mots venaient, les maux disparaissaient.
La politique les faisait parler des heures, l'amour des nuits entières, et ils chantaient, ils parodiaient, inventaient.... Innovaient
Et le pays s'agrandissait encore plus ; un jour sur un chemin de traverse, la jeune femme croisa un homme, clown si riant, si plein de joie, de malice, de mots, si emplit d'amour, qu'elle le trouva fort amusant, romantique, attirant.
Les journées passaient, les nuits aussi, le temps faisant, un lien devenant de plus en plus grand chaque jour se tissait en eux deux ; il aimait ce qu'elle aimait, elle aimait ce qu'il aimait, le temps fit naître deux identiques, deux mêmes êtres, mais de sexe opposé, la joie et la bonne humeur sévissaient de partout, quand les deux étaient présents, le monde devenait rose, se grisait des cris de joie, les larmes elles n'etaient que de rire, les deux jeunes gens se prenaient aux jeux, l'amitié grandissait, les touchant au plus profond de leur être. Puis un jour l'un d'eux eut un soucis, il trouva normal de venir voir l'autre pour se confier, et se faire cajoler, dorloter, écouter, ce qu'ils faisaient avec d'autres, mais ce soir là, les fils ne transportaient pas que la peine, ils firent naître un autre sentiment, que d'habitude, l'habitude lassait.
L'amour pointa son nez, sans le savoir, les deux identiques découvraient leur point commun existanciel qu'était devenu leur coeur. Les yeux brillants, la joie accrochée aux lévres, doucement ils entrérent dans un monde merveilleux, les mots fusaient, les contes fleurissaient, les odes à l'amour volaient de partout. Le temps s'écoulait doucement, les identiques devenus amoureux devenaient de plus en plus fous de tout! De la vie, de l'amour,d'eux!
Rien ne pouvait les détruire, même pas ces abeilles, ou ses bourdons attirés par tant de bonheur pour faire poindre l'orage au dessus d'eux, ils en riaient comme ils savaient rire de tout comme toujours même de la mort.
Un jour de printemps, ils se rencontrèrent et s'aimèrent, comme dans un rêve, la peau touchée ressentait le même délice procuré par les mots, le même ressentir, le même plaisir d'aimer, ces deux là ne faisaient plus qu'un. Leurs lèvres soudées à jamais...
Cet amour si grand, si fort, si intense, si passionné, les brûlait, les consumait.
Plus le temps passait et plus la vie était belle, et un jour sans trop savoir pourquoi, enfin eux deux le savaient, ils décidèrent de tout arrêter, chacun expliquant à l'autre le pourquoi du comment.
D'un commun accord mais difficile à prendre, ils prirent la décision de mettre leur amour en sourdine, de ranger leur passion au fond de leur coeur si tourmenté, si consumé.
Le temps du noir apparu, l'un et l'autre se perdant sur les chemins de traverses, sachant que l'autre n'était pas loin. Quelques fois ils reprenaient le chemin vert pour échanger des mots et ainsi se ressourcer pour trouver la force de tenir et surtout de tenir leur propre décision.
Ils étaient identiques... Ils réagirent de la même façon, s'ouvrant à tout, à la folie, aux mots roses, aux âmes en peine, et toujours ce même lien qui les unissait, d'autres passèrent autours de cette passion, ils y trouvèrent la chaleur, la complicité, et découvrirent quelques temps après qu'après l'amour une grande amitié était enfin née entre eux.
Réussir à passer outre l'amour, à cette force des envies, et faire que deux identiques ne restent qu'un mais séparé à jamais.
Dans le pays ils rôdent encore tout les deux sur ces chemins, l'un sans l'autre, mais lui comme elle on construit un drôle de barricade autours d'eux, ils sont toujours aussi riants, aussi heureux, un peu moins à l'écoute des autres, enfin pas de tous heureusement; certains soirs, il remonte sur la Lune, et regarde si un rayon de soleil pointe son nez.. Elle, souvent se perd aussi sur la Lune, oubliant un instant sa promesse faite.
Depuis ces deux là naviguent seuls, et dans leurs sillons certaines personnes croisées ne peuvent comprendre cette froideur, cette distance, que ces deux là ont posé tout autours pour se protéger, de l'amour, de la haine.
Ils ne sont que des riants qui souvent sont pris pour des statues de pierre, un jour une Bohémienne s'en rendit compte sans trop le savoir..., quand un bras vient leur tendre la main pour y déposer des "mots roses", ils se cabrent, se replient sur l'humour, mais sans tendresse, par détours ils déjouent les mains, les mots,c'est souvent là que naissent les "mauxroses"...
L'imcompréhesion, engendrant des distances mesurées, calculées, la barricade se renforçant en automatisme, instinctifs ils ressentent, et pour se protéger, pour proteger les autres, leurs coeurs si tendres, si emplit d'amour se transforment en un bloc de cobalt...
Ainsi emprisonnés ils ne peuvent plus sentir les cris d'alarmes, ni la peine, car fermant leurs portes ils s'éloignent de plus en plus des rivages amicaux, pour ne plus sombrer dans un piége, dans une marée noire, ils ont tous les deux sombrés au plus bas, et personne n'a su pourquoi, eux seuls se sont sauvés de la noyade, en nageant séparément mais côte à côte tout le temps.
Si vous les rencontrez un jour, ils ont un signe de reconnaissance, ils aiment toujours autant la vie, toujours autant rire, chanter, aimer, ils sont les plus riants, mais comme les clowns, ils ne montrent pas que dans un tiroir secret de leur commode, ils y ont rangé leur amour consumé, leurs peines cachées. Pour se protéger d'eux et d'eux mêmes.
La jeune femme devenue femme par le temps, ouvre quelques fois ce coffre, elle regarde et voit ces mots enflammés, et chaque fois qu'une autre main se tend, elle relit par peur d'oublier comment cela peut faire mal... d'aimer.
Mais un jour elle vit un Papillon, s'envoler vers le ciel, il lui rappela cette histoire, et tous les gens repoussés pour ne pas s'encombrer l'esprit ou le coeur. A force de se protéger, elle en avait oublié l'amitié, l'humain, qui se trouvait aux quatre chemins du pays. Derrière chaque arbre, chaque brin d'herbe, un végétal, un animal, pouvait être tapis là, en pleine vie ou aux abois.
De penser comme elle le faisait la jeune femme serait certainement devenue cobalt pour de bon.
Elle se dit, qu'elle devrait réouvrir le chemin vert où mille histoires rôdent.
Histoire de retendre à son tour une main, une oreille qu'elle aurait dû ne pas oublier de le faire, là dans ce pays, mais écoutant déjà dans la vie, elle se donnait bonne conscience. La vie pour les soucis, les peines, les joies, et le pays des fous pour le rire et la bonne humeur.
Un matin d'anniversaire, elle reçut une flêche d'Or en plein coeur. Qui comme un machine à remonter le temps lui procura tant de peine, car 20 ans avant elle avait connu la même histoire.
Dans un autre pays celui de la vie, mais cette vie ou le temps passe si vite, qu'on ne prend plus le temps pour rien, sauf un café prit vite fait, courir après le temps, en laissant sur son chemin des mains tendues, qui par un beau matin ensoleillé se coupent.
Alors la jeune fille, devenue jeune femme, puis femme décida de prendre un marteau, et de casser une partie de ce mûr monté si haut, dans un matériau si dur que rien ne pourrait le casser. Sauf elle peut être...."



La Marchande, posa sa plume, mélancolique, son verre vide, triste, et là la magie des contes se mit en route; elle vit non loin de là prés du Chateau aux tourelles étranges, une vieille amie qui elle ne parlait que d'amour, elle lui fit signe!

-"Aurore Vient vite nous sortir de notre noir, cherche nous un Prince, deux Princes, nous avons perdu le crayon qui écrivait à l'encre sympathique, il nous faut nous mettre en quête.
Le Roi Georges ClownEst en est le détenteur, mais la méchante sorcière du bois doré, l'a transformé en animal, il parâit qui erre en peine attendant le baisé sucré de sa futur promise."

-"Marchande Tu rêves? Depuis quand les animaux se changent en humains?"
-"Aurore depuis que les humains se transforment en animaux pardi!"
-"Il me faut querrir la Bohémienne qu'elle regarde dans son miroir magique, trouver, la femme au baiser sucré, c'est peut être la femme en chocolat non?
Marchande il nous faut rameuter tout nos gens et chercher ce crayon! Trouver cet animal, et défier les pièges de ce pays!"

Sitôt dit sitôt fait les deux femmes partirent chez la Bohémienne, une bouteille de poire en réserve, la seule monnaie usitée dans sa demeure.

-"Bohémienne Ouvre nous!"

Ouvrant sa porte.
-"Ah non pas encore vous deux! Vous allez encore me faire devenir folle!"

-"Nous le sommes déjà Bohémienne, il nous faut trouver le crayon à l'encre sympathique, il va nous redorer la vie!
Prend ton sac, les mots vont y pousser. Nous devons chercher des princesses, des princes."

-"Allez en route nous devons traverser le pays, et attention ou vous marcher, n'écrasons rien sur notre passage."

Les trois femmes partirent, mais avant de fermer la porte la Bohémienne, prit une lappée de Poire, elle savait qu'elle en aurait besoin. Le soleil se levait, la Lune allait se coucher, la vie allait reprendre....
Elles voyaient au loin une grande demeure, qu'elles ne connaissaient pas..

oO( Chateau de la garrigue de La Bohémienne)Oo
Le conte du banc de l'amitié. Chateau01pb3
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyMer 28 Fév - 20:56

EXEMPLE: Pour les participants.
Copier la derniere phrase du post d'avant et coller et partir ou vous aurez envie.


Elles voyaient au loin une grande demeure, qu'elles ne connaissaient pas...
Bizarrement, les arbres avaient dû être coupé, les 3 jeunes femmes décidèrent d'avancer plus près, voir qui pouvait bien habiter là, le jardin était bien tenu, les volets du bas fermés, seul le haut semblait occupé, curieuses, elles regardaient à droite, puis à gauche, mais personne, arrivées sur les marches du péron, Aurore et La Bohémienne poussèrent la Marchande, elle avait assez de culot cette chipie pour oser affronter le ou les propriétaires.
Elle frappa à la porte en bois. Qui s'ouvrit assez vite, un homme se tenait là devant elles.
" Bonjour Monsieur, je vous prie de nous excuser, mais nous nous sommes égarées, puis-je savoir ou nous sommes?
Drôle sur nos cartes de voyage, ce lieu n'excistait pas.?
L'homme lui répondit:
"Je suis..................


A vous la suite
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 13:38

L'homme lui répondit:
"Je suis Jacques le Majordome Du conte Georges ClownEst, mon Maître n'est point présent présentement, une vieille sorcière de la forêt de Brocéliande, lui a jeter un sortilège. Il erre là dans le jardin, dans la forêt, je ne sais pas ou il se trouve, les Prince du Royaume le cherchent aussi."

-"Bonjour Jacques, donc ceci est la maison de Georges ClownEst, je comprends mieux pourquoi les volets sont clos.
Nous sommes enchantés de vous avoir croisé, nous allons vous aider a le retrouver, nous, nous recherchons un crayon à l'encre sympatique."

-"Bonne quête Mesdames et bonne journée, faites attention sur les chemins de traverses marchent des milliers d'êtres."
Il referma la porte, Là au loin arriva un bel homme.
Les femmes en restaient là bouches bées...

_" Ah des Dames sur ma route mais je rêve?"
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 13:46

_" Ah des Dames sur ma route mais je rêve?"

La bohemienne regardait ce bel homme aux yeux comme perdus dans l' immensité du vide .
" cela ressemble, à la magie de la fée Viviane ...en plus de Merlin , il lui faut tous les beaux hommes du royaume ? Où va donc nous conduire cette recherche de l' encre sympathique , je sens que l' on ne va pas s' ennuyer dans cette quête" pensa -t-elle .
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 14:34

Le portable d'Aurore résonna comme un chant d'oiseaux, elle fouilla dans son sac. Trop tard bien sur tant de choses s'y trouvaient. Tiens un sms d'un numéro inconnu.

_ Soit au chêne pour 17H je t'attendrai Ton Prince_

Regardant ses amies, elle dit alors:
-" Les copines, je dois vous laisser, je dois aller chez le docteur je reviendrai ce soir, vous me raconterai la suite. Bisous"

Et elle fila, aussi vite sur le chemin croisant la porte des Etoiles.
Plantant là ses deux amies étonnées.
La bohémienne dit alors:
-" Rassure toi Aurore nous allons nous occuper de ce Monsieur. Enfin moi.... Et toi attention de ne pas croiser de Lutin!"
Elles se mirent à rire de bon coeur, Aurore s'éloigna au loin.
L'homme était là a deux mêtres de la Bohémienne.
En extase devant sa beauté de Centaure...
Elle lui dit alors:
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MessageSujet: Le conte du banc de l'amitié   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 15:14

Un conte enchanteur où les mots glissent à merveille.
Mes félicitations!

André,épervier

:libel:
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 17:26

En extase devant sa beauté de Centaure...
Elle lui dit alors:

-" Bonsoir , conte George , "
- Bonsoir , répondit il machinalement
- Il va faire bientôt nuit et je sens un orage venir , nous ne savons pas où nous abriter , cette forêt nous paraissant peu recommandable .
- Vous avez raison , une bande de brigands y sévissent , bref, vous voulez loger au chateau ?
-si cela n' abuse pas de votre hospitalité, oui la marchande et moi aimerions bien nous abriter , entendez - vous l' orage gronder?
- belle lurette que je n' entends et ne vois plus rien , je me traîne comme un Zombie .Vide , je suis un être vide.
Et le bas de mon corps est un cheval ...

La bohemienne pensa que la sorciere de Broceliande y avait été un peu fort dans le malefice , un si bel homme .

La marchande de rêve , elle .....


Dernière édition par le Jeu 1 Mar - 19:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 18:03

Petite parenthèse, un très joli conte, j'espère que serons nombreux les matelots à le prolonger ainsi de réponses en réponses...
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Cotinne
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 20:03

La marchande de rêve , elle trouva joliment culottée la Bohémienne de se faire ainsi inviter par le Centaure Georges.
Vrai qu'il était bel homme, un corps de rêves, enfin un torse de rêves. Et comme de toutes façons il ne pourrait dormir que dans l'étable, il n'y avait pas de danger, la maison était grande, bien chauffée, une cheminée ou l'on aurait pû comme dans le temps se positionner debout.
Jacques, prit leurs manteaux, et les conduisit à leur chambre.
Et oui la maison était grande mais juste une aile était employée depuis le changement du Maître des lieux.
Mais la Marchande ne se sentait pas trés à l'aise dans cette bâtisse, comme si des fantômes avaient laissé leurs froideurs, leurs souffles. Le lit était bon, les draps frais; elles y seraient bien.

Un cloche résonna, il était 19H30, les deux femmes déscendirent pour rejoindre la salle a manger.
La table était immense, et là une jeune servante au bout de la piéce, Jacques en costume le liteau au bras attendait l'arrivée de ces dames.

-" Veuillez prendre place Mesdames, le repas va vous être servit."
-"Mais ou mange donc votre Maître?"
-"Il prend son repas ailleurs, de si belles femmes méritent de ne pas manger avec un animal".
Dit il d'un ton désespéré....
La Marchande se leva et pria son amie Bohémienne de venir avec elle.
-"Viens! Nous allons le chercher, ce n'est pas un Centaure qui va nous effrayer non?"
Sitôt dit, sitôt fait, les deux femmes se retrouvaient dans la grange. La Marchande poussa la bohémienne devant lui pour qu'elle lui parle.
-" Monsieur...


Dernière édition par le Jeu 1 Mar - 20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyJeu 1 Mar - 20:20

Pendant ce temps, en cuisine. La servante préparait le repas.
-"Hum ces invitées surprises ne me disent rien qui vaille, cela va déranger mon Maître."
-"Mais non Jacques cel lui changera que de manger tout seul. Et puis il est chez lui ! Il invite ou évite qui il veut!"
-"Oui je sais, mais le voir dans cet état! Ah si je pouvais trouver cette sorcière!!"
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyVen 2 Mar - 9:12

La Marchande poussa la bohémienne devant lui pour qu'elle lui parle.
-" Monsieur...Excusez notre intrusion , mais nous vous demandons comme une grâce de venir partager votre table avec nous ."
-" Mesdames , voyons , je ne puis prendre chaise comme un homme , je suis moitié cheval , moitié homme , comment me mettre à table avec vous ....et à quoi bon ?
La bohémienne réfléchit ...Et dit
- Ecoutez , je ne suis pas magicienne , mais je puis grâce à mes connaissances dans les vertus des plantes , peut - être vous aider, pour cela , il me faut connaître votre histoire.
Profitons de cet instant du souper , pour cela "
- " M' AIDER? S' écria le magnifique centaure , son sabot labourant la paille d' impatience .
PERSONNE ne peut m' aider , cette maudite Viviane me retient prisonnier et les barreaux de ma prison sont invisibles ....

- Alors venez nous raconter votre histoire ....je vous en prie , insista la bohemienne ....

- Soit , je resterai debout devant ma place à table et pendant votre repas , je vous conterai ...Allons chez moi ....

Et ils se dirigèrent vers la salle à manger , les sabots du cheval résonnant dans cette immense entrée de marbre .

Ils s' instalèrent à leur place ...et ....
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyVen 2 Mar - 11:05

Ils s' installèrent à leur place ...et là les deux femmes se mirent à écouter la Centaure.
Il était là un verre de porto à la main, l'autre posée sur le rebord de la cheminée, droit, la tête un peu baissée vers le feu.
Les flammes coloraient son corps, cela troublait la Bohémienne, comment pouvait on faire une chose pareille, La marchande elle avait l'air un peu distraite, elle regardait a droite, puis a gauche.
Bizarrement elle ne tenait pas en place.

_"Il y a un an, j'etais heureux, j'allais me marier avec Estelle de Bonéné, les pays allaient être en fête pour nos noces, mais non loin de là un jeune fou frére Viviane, avait décidé qu'elle serait à lui, je pensais que notre amour serait plus fort que tout, mais je ne pouvais pas savoir que la sorcellerie serait bien plus forte. La fée Viviane, voulu aider son frère, et sans que je m'en appercoive, elle versa dans mon porto un filtre centaurien.
Le soir de nos fiançailles, je me suis retrouvé ainsi, Estelle prit peur, et prit la fuite loin dans un autre pays. J'ai cherché en vain pour la retrouver, chaque jour que Dieu fait je pense à elle, a notre amour, et dans mon maheur mon coeur saigne à jamais.
Son sort c'est retourné contre lui recherchant lui aussi Estelle, il s'est fait écraser par un troupeau de chevaux sauvages."

_"Mais il n'y a pas de contre filtre?" Demanda la Bohémienne.

_"Il paraît que si je reçois un baiser sucré de la Dame en chocolat je serai sauvé, mais je ne veux pas de ce baiser, je veux retrouver mon Estelle, mon amour!"

_"Oui mais si cela pouvait vous redonner votre allure de Prince?"

Là le Centaure lui répondit:
................
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyVen 2 Mar - 11:20

Pendant ce temps là à des lieux Aurore elle avait attendu son Prince qui n'etait pas venu, encore un pensa-elle qui venait de lui poser un lapin, mais le chêne était si joli, si reposant, qu'elle en avait profité pour y faire un somme.
Elle fut réveillée par le chant d'un rossignol. La nuit commençait a tonber, le ciel se colorait de rose, de rouge, il faisait encore doux. Tranquillement elle alluma une cigarette, regardant le paysage si magnifique. Elle était seule mais si bien là sous cet arbre. Personne ne l'attendait, elle avait tout son temps.
Se relevant, elle prit le chemin du retour, pour rejoindre sa maison au toit rouge. Elle regarda son postable, pas de message.
Elle étendit ses bras au ciel et dit:
"Hummmmmm Rentrer prendre un bon bain! Ca c'est une bonne idée!"
Ce qu'elle fit, elle savait ses amies en sécurité, La marchande lui avait passé un coup de fil; les savoir toutes les deux seules dans cette maison, la fit sourire, pourvu qu'elles ne se tapent pas dessus à se battre pour un centaure pensa-elle, le sourire aux lèvres elle se mit en chemin, la maison était en vue, elle ramassa son courrier, et entra. Posant les lettres sur le meuble de l'entrée sans même les regarder. Elle monta à la salle de bains, et fit couler l'eau.
Tombant sa robe verte, elle y plongeat aussitôt. La mousse était soyeuse....
"Hummm rien de tel qu'un bon bain!"
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptySam 3 Mar - 18:32

Un ange dans le ciel, étonné se dit, une histoire est contée, une jolie histoire, peu la poursuive, dommage...

Il y a bien la Capitaine du navire ces derniers temps elle souffre de panne sèche.
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 12:41

Euh!

Bonjour le bateau ...

Et vi aujourd' hui la rentrée pour moi ...

J' essaierai de venir ici poursuivre mais dieu du ciel soyons plus nombreux à ecrire .....

bisous à tous ....
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 13:50

Vi ça traîne la patte vraiment je suis déçue que l'imaginaire ne vous donne pas plus d'ailes.
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 13:57

Les imaginaires sont aussi diversifiés que les humains , Cotinne ...

Le fantastique est un univers spécial où toutes les plumes ne trouvent pas de place ....

Laisse faire ...pas grave si Notre centaure reste centaure à tout jamais dans les ounliettes du NET ....mdrrrrrrrrrrrrrrrrr
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 14:26

mais nan va pas rester ainsi je ne peux pas mdr:o))))
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 14:42

Là le Centaure lui répondit:

"Vivre sans l'amour de ma vie ainsi ne me dérange pas, mais si vous retrouvé Estelle, je voudrai bien là seulement prendre le baiser de la Dame en chocolat.
Peu importe le temps, qu'il vous faudra, mais sans elle ma vie restera centaurienne à jamais."

La Bohémienne dit alors:
"Marchande relevons nos "cottes" Fouillons les campagnes, traquons les indices, et mettons nous en quête d'Estelle, de cette fameuse Dame en chocolat, du crayon à l'encre sympathique.
Nous avons du travail. Allons nous coucher, il n'est plus temps de bavarder, et mes yeux me piquent, le marchand de Sable ton homme vient de passer j'ai une terrible envie de dormir.
Nous prenons congé Sir, et encore merci pour votre hospitalité."

Les deux femmes montèrent à leur chambre et se couchèrent il ne faisait pas trés chaud, le feu de la cheminée avait un peu baissé la température.

"Bohémienne je peux coller mes pieds froids contre tes cuisses pour les rechauffer?"
Dans le rire, elle lui répondit:
"Tu veux rire; je suis déjà gelée!"
La marchande s'approcha d'elle, et la prit dans ses bras.
"Allez viens contre moi nous nous réchaufferons mutuellement, n'es tu pas bien là tout contre ma poitrine?"
" Je préfèrerai les bras fort d'un homme tu sais!"
"Me doute et moi aussi!! Allez dormons, et ne viens pas a rêver que j'en suis un!! Pas de tripotages intempestifs."Puis la marchande demanda:
"Dis moi Bohémienne... Dis.... Et si tu me racontais une histoire pour m'endormir?"
Ses yeux pétillaient de malice.
" Oh toi toujours à me forcer à raconter!!"

" Bon alors... Je cherche dans mon sac à dos. Ah oui celle là je l'aime bien ....................;
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MessageSujet: Re: Le conte du banc de l'amitié.   Le conte du banc de l'amitié. EmptyLun 5 Mar - 15:19

Ah lala dit la bohemienne , c' est pour Aurore que je te raconte celle du LUTIN ....


Sur les chemins de la forêt enchantée se promenait joyeusement les cheveux au vent , une bohémienne. Elle cheminait seule depuis des années , vivant de ses danses et du tirage de ses cartes dans les villes qu’elle traversait.

Un soir , épuisée par sa marche , elle s’assit sur une pierre du chemin et posa sur l’herbe son sac à dos plein de souvenirs, mais surtout d’ histoires du monde entier. Elle retira ses espadrilles et commença longuement à se masser vigoureusement les pieds.
Elle aimait la solitude des routes , aucune attache ne la liait , libre comme le vent , elle accompagnait souvent un bout de chemin les gens qu’elle croisait.
Quand même, parfois , cette solitude lui pesait.
Et ce soir là était justement un soir où cette dernière pesait lourdement sur ses frêles épaules .

Tout à coup la demoiselle vit avec stupéfaction son sac à dos marcher tout seul !
Du fait de son amitié avec tous les êtres fabuleux du monde païen , le mystère ne l’étonna pas et reprit son sac et dos d’un geste preste.
Dessous, ce tenait un lutin malicieux tout penaud d’être ainsi à découvert.

-« Lutin , tu exagères de profiter ainsi de ma fatigue pour me voler mes histoires » dit la bohémienne.
-« Hum ! répondit -il, sois heureuse que cela ne soit que ton sac à dos, car j’aurai tout aussi bien pu te lutiner. »
-« Je sais, les gens du « petit-peuple » aiment faire des farces et lutiner les fées , mais je ne suis pas une fée. »
-« De toute façon, en fait actuellement, je suis plus un lutin chagrin qu’un lutin coquin .
Je sais bien que tu n’es pas une fée mais je sais aussi que dans ce sac tu en enfermes beaucoup et j’ai un grand besoin de lutiner une fée».
-« Oh là , lutin voleur que se passe- t- il ? »
-« je suis trop petit et laid, et cela me rend coléreux , têtu, hargneux …et chagrin. D’ailleurs suis-je encore un lutin ? »
-« Trop petit ? Mais tu es plus grand que bon nombre de lutins que je connais !
Trop laid ?Mais diantre dans quelle eau te mires-tu pour qu’elle déforme ainsi ton image ?
Désolée pour ce que tu penses de toi mais moi je vois là, un merveilleux lutin , grand et beau. »

Le lutin se mit alors en colère , trépigna et se mit à bouder.
Il se trouvait petit et laid , un point c’était tout et aucun discours et encore moins celui d’une bohémienne y changerait quelque chose.

La bohémienne , rechaussa ses espadrilles pris son « Sacado », se leva et sans mot dire repris sa route.
« Sacado » était le nom qu’elle donnait familièrement à son compagnon de route , le sac à dos .
Derrière elle, le lutin bougonnait, mais lui avait emboîté le pas .
La bohémienne lui proposa plutôt que de marcher en ronchonnant derrière elle , de l’accompagner un bout de chemin , elle serait ainsi moins seule et lui aussi.
Le lutin accepta, mais quel chagrin la demoiselle sentait chez son compagnon de route.
Aussi, quelques heures plus tard, elle lui dit :
- « Ecoute , Lutin je connais un pays , au delà des étoiles , qui possède un étang merveilleux qui te reflétera ton vrai visage . »
- « Conduis- moi vers ce pays , bohémienne »
- « le chemin sera long et plein de difficultés, mais si tu veux enfin savoir qui tu es véritablement, il t’en faudra payer le prix. »
- « Pffffffffff au point au j’en suis , je n’ai rien à perdre de précieux, je n’ai que du « mauvais » en moi. »

La bohémienne ne répondit pas à tant de chagrin et le voyage commença ….

Ils traversèrent un champs plein de pavots et la demoiselle eut du mal à en sortir Lutin qui voulait dormir à tout jamais au milieu de l’ivresse de ces fleurs rouges, sensuelles et attirantes.
Puis un marécage , boueux , malodorant, immonde et là tout à tour lutin et bohémienne, faillirent s’y noyer , se portant secours l’un, l’autre. Ils crurent bien y restés à jamais embourbés. Seules les étoiles dans le ciel étaient leurs guides.
Enfin , ils arrivèrent sain et sauf dans une auberge au beau nom de : « l’ Amitié ».
Là , ils apprirent tout deux que l’amitié peut être pour une minute , un jour , une année , toute une vie .
Le Lutin au sortir de cette auberge était « tout chose ». Lui qui ne pensait qu’à lutiner, papillonner, taquiner, comme tout bon lutin qui se respecte sans se soucier de rien, avait appris l’amitié, et que cela était chose sérieuse.

Enfin un soir ils arrivèrent tous deux en haut d’une montagne escarpée, et là à quelques pas on pouvait apercevoir le portique d’une ancienne vieille porte, donnant droit sur l’infini du ciel.
La bohémienne dit alors au lutin d’une voix triste :
- « Voilà lutin, ici s’arrête notre cheminement ensemble .
Tu dois franchir cette porte qui te conduira aux étoiles, mais seul, sans moi.
Trouve cet étang, regarde enfin ton vrai visage, celui qui te permettra de t’aimer et ainsi d’ aimer véritablement l’autre, là est le secret de l’amour. »
-« Bohémienne, je sais que tu ne peux et ne veux pas m’accompagner mais reçois en cadeau mon amitié pour toute une vie »
-« Merci, Lutin mais file, va vite …va regarder ton vrai visage »
Et Lutin de disparaître au delà de la porte des étoiles .

Plus tard , Lutin avec son vrai visage, n’a pas oublié la bohémienne vagabonde , puisque parfois au détour d’un chemin, ils reprennent leurs discussions jamais terminées.
Et le Sac à dos , peut enfin se reposer en paix sur le thym sauvage s’en risque d’être volé, par un lutin coquin.
CRIC CRAC, mon histoire est terminée.





La bohemienne se tut , mais force était pour elle de constater que le Lutin c' etait moqué d' elle et dans une autre histoire l' avait lamentablement et méchamment trahie en se servant d' elle ....Aussi fallait-il pas qu' un lutin se pointe vers elle ....Trop facétieux les lutins ...
Toute songeuse , elle vit que la marchande s' était endormie ....
Elle fit de même ...
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