Un essai

Si ça vous plaît je continue :

« Le Gay-Paysan »


La scène se passe sur un plateau télévisé, il convient d’inverser les noms pour trouver les personnages célèbres dont je parle.


La présentatrice est très frisée, châtain clair et tout en parlant, parpelège sans arrêt ! Son nom est « Vincente du Cabanon »


L’animatrice : Vincente ducabanon
Le gay paysan : Marcellou
Son épouse : Germaine
Son ami : Claude
Monsieur l’abbé…


Plein feux sur l’animatrice

Vincente du cabanon
Mesdemoiselles (elle sourit) Enfin… S’il en reste… Mesdames…( elle interroge le plateau des yeux tout en parpelégeant et triturant ses mains en avant – nous appèlerons ce jeu de scène mimique) et enfin vers le curé …Monsieur !
Le sujet de « haut les pattes » ce soir (mimique) est consacré aux gay paysans. Nous avons fait venir sur ce plateau quelques personnes d’un petit hameau de Lozère qui vont se présenter elles-mêmes !
Tout d’abord notre principal intéressé j’ai nommé : Marcellou , dit le gay paysan !

Marcellou
Gai paysan, gai paysan faut voir !

Vincente du cabanon
Vous êtes bien paysan ?

Marcellou
Agriculteur !

Vincente du cabanon
Donc je sais que nous pouvons (mimique) nous devons dire « le gay paysan » !

Marcellou
Paysan oui, gai… Faut voir !

Vincente du cabanon
Ce monsieur….
(elle se tourne vers Claude qui est entrain d’envoyer des bisous aux machinistes)
Enfin je veux dire cette personne est bien votre ami !

Marcellou
Non ! C’est ma femme !

L’abbé les bras au ciel
Sa femme !

Germaine
Non c’est moi !

Vincente du cabanon
C’est vous l’amie de cette personne (en regardant Claude, deux mimiques)

Germaine
Non la femme de ce Monsieur (en désignant Marcellou)

Vincente du cabanon
Vous voulez dire sa femme légitime ?

Germaine
C’est ça légitime et bafouée « tapette va » !

Marcellou
Une tapette c’est pour attraper des souris et je ne l’ai jamais fait !

Germaine
On sait vaï, tu préfères les souriceaux

Claude
Jalouse va !

Vincente du cabanon
Le débat n’est pas encore commencé et monsieur le curé ne s’est pas encore présenté !(mimique)

L’abbé
Je suis l’abbé thise

Vincente du cabanon
Vous êtes originaire d’où mon père ?

L’abbé
De Cambrai ! (trois mimiques)

Vincente du cabanon
Mon père je suppose que Marcellou est venu se confesser ?

L’abbé
…

Vincente du cabanon
surprise (mimique)
Je pense que Marcellou vous a demandé d’être entendu en confession ?

L’abbé
…

Vincente du cabanon
Ah ! Le secret de la confession ! (mimique) Mais mon père que pensez-vous de cette histoire ?

L’abbé
J’en pense… J’en pense…(il se gratte la tête) J’en pense que si les taureaux faisaient pareil tu ne serais pas prêtes de manger du veau p’ite dame !

Vincente du cabanon
Marcellou pouvez-vous en quelques mots nous expliquer votre parcours ?

Marcellou
Ben j’ai pris l’autoroute jusqu’à Clermont puis Air Limousin comme tout le monde !

Vincente du cabanon
Non je parlais de votre parcours dans la vie, à quel âge avez-vous découvert la sexualité ?

Marcellou
Quatre ans !

Vincente du Cabanon (mimique et en plus elle sursaute)
Vous étiez avancé

Marcellou
Oui sur la porte de l’étable

Bonjour Manon,

Oui ça me plait, elle a l'air amusante cette histoire.
Tu peux continuer sans problême (enfin, pour moi)

Bourré de répartie, ton texte, manon, si je puis dire.
Un jeu auquel on se laisse vite prendre.

Vincente du cabanon
Qu’avez-vous fait ?

Marcellou
Rien ! Tiens ! Je regardais !

Vincente du Cabanon
Et vous regardiez quoi ?

Marcellou
Ben… Euh… Robert entrain de prendre Rosalie

Vincente du Cabanon
Ben…. (p) vous vouliez dire (p) en quelque sorte…(p) il lui tenait la main ?

Marcellou
Mais non, il la montait, pardi !
Vincente du Cabanon
Il la (p) montait ????

Marcellou
Ben oui !

Vincente du Cabanon
Vos parents étaient au courant ?

Marcellou
Pour sûr, mon père a assez râlé, Robert lui avait coûté deux milles francs ! A l’époque c’était pas rien !

Vincente du Cabanon
Mais….(p) Mais qui était Rosalie…(p) Une parente ?

Marcellou
Une génisse de trois ans ! (se tournant vers le public) Elle ne comprend rien celle-là !

Vincente du Cabanon
Quand vous êtes-vous aperçu de votre différence ?

Marcellou
Hein ?

Vincente du Cabanon
Je veux dire…(p) de votre…(p) anormalité ?

Marcellou
Anormal ? (il se tâte les bras et les jambes) Anormal ?

Vincente du Cabanon
Enfin…(p) Que vous aimiez les hommes

Marcellou, soulagé
Ah bon ! Cet été… Il fait les yeux doux (de vache en couches) se tournant vers claude il rêve tout haut :
Il était là, au fond du champ… si beau dans le soleil couchant…

Germaine
Y’a pas que le soleil qui s’est couché dans le champ vaï !

Marcellou qui n’a même pas entendu
Une capeline dans le dos… Une longue robe floue (il se réveille) té ! Un peu comme celle de Monsieur l’abbé !

L’abbé
Mon fils ! (les yeux au ciel) Pardonnez lui mon Dieu sa raison s’égare !

Marcellou qui continue
Mais un peu plus gai, la robe

Vincente du Cabanon
Plus gay, certes oui ! (se tournant vers claude)
Qu’avez vous ressenti en le voyant arriver vers vous ce jour-là ?

Claude
Le grand frisson… Frou…frouuuuu !

Vincente du Cabanon
Mais encore ?

Claude
Il était fort ! Enorme ! Poilu … Mon Dieu !

L’abbé
Laissez-donc Dieu en dehors de vos sales histoires (puis se tournant vers marcellou) SODOMME ET GHOMORE !

Marcellou
Je donne à ghomore, je donne à ghomore ! Rien du tout qu’est-ce qu’on me donne à moi ?

Vincente du Cabanon, se tournant vers germaine
Et vous Madame, quelle est votre vie maintenant ?

Germaine
Je déambule dans les prés avec des fleurs dans les cheveux !

Vincente du Cabanon
Dans quel but ?

Germaine
Pour trouver celle qui me consolera

L’abbé qui sursaute pour la énième fois
Mon enfant venez vers moi je vous éclairerai !

Germaine
Mais mon père je suis venue à confesse sans recevoir aucun apaisement !

L’abbé
Ma fille venez à vêpres et ensuite dans le secret de mon presbytère je vous parlerai…

Germaine
Mais de quoi, mon père ?

L’abbé
Du pécher, du gros pécher, de celui qui étouffe !

Germaine
Mais alors ?

L’abbé
Je vous expliquerai que l’important n’est point de ne pas pécher mais de bien se repentir !

Germaine
Bien se repentir ?

L’abbé
Oui mon enfant… Bien se repentir… Bien se repentir chaque fois. Je dirai même mieux, il faut pécher (il en transpire d’avance) pour connaître la joie de le repentance !

Germaine qui s’affole en commençant à comprendre
Mais mon père…

L’abbé
Demain à vêpres, n’oubliez pas mon enfant ! (il lève les yeux au ciel) Pardonnez-moi mon Dieu …(il regarde germaine) Je me repentirai … Chaque fois !

Vincent du Cabanon rêveuse
Vous dites dans les prés… Avec des fleurs dans les cheveux… (gourmande) C’est où exactement votre village ?

RIDEAU

Ps : Pardon c’est pas terrible mais c’est un essai !

C'est très drôle.

Pas assez il faudrait le travailler mais là c'est impossible pour moi !