Un oiseau sur la branche m’a dit à l’oreille
Part d’ici, file loin, il n’y a plus de place
Pour les cœurs trop tendres
Le monde durci resserre ses mailles
Les visages assombris ont perdus leurs sourires
Et moi l’âme en détresse je vais et je file
Je m’éloigne, mais pas sur un fil,
Un pied lourd un cœur marteau pour mon corps
Enclume. Oh non, simplement abrutit par ces maux
Oh non mon esprit est écho à mon âme qui larmes
Larmes armes meurtrières fusillières et désillusion
Ce monde n’est plus, oui il a perdu ses plumes,
On ne croise plus que squelettes infimes
Dernier reste de son éclat jadis
Et moi, je pleure, mes larmes fusent
Mes larmes acides corrodent détruisent
En cendre, je rends à l’éclat perdu son dernier tourment
Je hais ce monde
Je hais cette violence hypocrite gratuite
Je hais ces maux qui de mots à mots
S’enfilent colliers de perles noir charbon
Plus d’espoir
Le monde a réellement perdu ses ailes
Le 8 /08/ 2006
Pour toi frangin