La parole est au fou, Le fantasme, parole perdue

Dans l'au-delà des mots, le non dit.
Le fantasme, parole perdue
L'irrationnel discours de la folie
Est le langage de l'inconnu.

Le langage relève plus souvent de la répression que de l'expression.

Mon rapport à l'universel, c'est mon amour singulier au pluriel.

Savoir parler, c'est déranger
Déranger c'est déplaire
Déplaire, c'est provoquer la guerre
La guerre, c'est savoir tuer
Tuer, c'est apprendre à mourir
Mourir, c'est se taire
Langage éternel et muet
Ton discours est éphémère.

La création désordonnée n'est pas le reflet fidèle d'une pensée limpide et claire, mais elle est la résultante d'une conscience angoissée entre le doute et la certitude.

Elle dénonce la réflexion passive du réel dans l'acte d'écriture et libère l'expression du langage "institution"(critique du signe).
Le désir dans l'action du langage se manifeste sous formes d'actes et d’expressions dans la représentation d'une écriture éparpillée.

Du "je" de l'ego aux jeux de mots, la vie, signifiante pour les êtres est un renouvellement indéfini des symboles : l'écriture devient acte de création, le langage dans son expression consciente en est l'acte de traduction.

Nous sommes limités par le code du langage, il faut le signaler.

Exemple : Un sens peut en cacher un autre
Sens interdit
Procès verbal
Mot d'ordre

À la place d'un écrit, une lettre sans signes semble souhaiter à l'étranger de passages d'agréables présages.

Alain Meyer-Abbatucci
http://meyer-abbatucci.kokoom.com

Ouf, comme le dirait nuage, c'est la première fois que je lis tant de lignes "à la verticale".

Merci Alain.

Pourtant, à cette époque, je tirais des lignes horizontales. Snif..
Alain

Euh!

Moi j'ai toujours du mal à lire quand c' est trop long à la verticale ...
Pour cela que j' apprécie mieux les textes courts sur un forum où nous passons souvent si vite ...toujours préssés par le temps .

brrrrrrrrrrrrrrrr
J'ai besoin dans ce cas de la lecture sur feuille ...et euh!
peux pas tout " imprimer" ...lol!

En fait, c'était 3 textes qui se suivaient.
. Voilà, c'est réparé!

L'écriture automatique

b]Dans les secrets de l'immatériel, j'ai découvert l'imaginaire[/b].

Infortune des chemins oubliés, j'ai pétri ta chair de sang.

Les chameaux des bédouins enivrants s'abandonnent en cascade dans la chute du désir.

Des pupilles dilatées, s'échappe un nuage d'éther.

Un cyclone matraque n'a que faire des ouailles.

Dans la soupe à l'oignon, danse l'envers d'un croupion.

Sortez de vos grottes énamourées, placez le képi à l'envers.

Un chapeau basculé aspire à l'équilibre.

La terre de feu mélangé au sang des esclaves attirera toujours les mouches cupides de l'observatoire.

Le carrosse des fous s'attelle au cheval de l'esprit.

Ruez, ruez, petits pompiers aspirants!

Sous la pluie de l'oubli, j'ai transpiré.

Des extravagances inventées, la machine s'est mise à ronronner.
Le déconnecteur commun, c'est le refrain oublié.

Les mégots soufflent la poussière des questions insipides.

Lorsque le sang perle de l'arrosoir, les artères s'éclipsent au déclin des vestales.

Soudain, l'orgie frappa aux portes: sous la soutane du père, pendait
un sexe blême.

Parleras-tu mourir, dans la voix du silence?

Trappe oubliée, le paysan est roi sous sa herse de joncs.

L'horloge brûlée, une gamme de temps épanche ses aigreurs.

Un soupçon d'un quart d'heure et l'andalouse dans sa coiffe demeure dépeigne les paysans comme les fils du rasoir.

La flamme de l'encensoir ménage Épinal.

Dans la caverne été, l'hiver des réfugiés.

La barre de l'écume dresse la route du voyage.

Le visionnaire se nourrit des fruits de l'hiver entre chiens et loups

Les mains inondées au crépuscule arapédique semblent coller à la surface du sang comme les poissons cylindriques à l'amertume levant.

Le téléphone rouge ne répond plus!

Alain Meyer-Abbatucci

http://www.kokoom.com

La parole perdue.

L'homme perdu dans les profondeurs de son moi, n'offre plus
qu'une impression de vide en soi.

L'épouvantail fait un signe, les oiseaux se moquent de lui.

Prends ta tête à deux mains et fracasse le mur du silence.

Un son dans un cri, un craquement sec, l'arbre a ployé sous la chute
du corps.

Sous l'orage, le tonnerre a parlé, sur la terre, un nuage a pleuré.

Dans les vases tourmentés, se noie le poison d'une fleur.

Ton enfance apatride, ta mère de sang, ton frère courage, tous
ceux là qui t'invitent à la misère.

Sur le pont, déchaussé, marchait un clochard.

Enfonce ta fourchette dans la chair froide de l'oubli et ramène à la
surface les déchets non mâchés de l'angoisse.

Dans les phrases fastidieuses aux noms pointus, j'aperçois l'impondérable du mot.

O langage, sois mot et tais toi.

Le fantasme est une parole perdue.

Alain Meyer-Abbatucci

Waouh! Alain
Ces marins sont extraordinaires

il suffit de parler et hop!
c' est aussitôt fait.....

Eh eh! le MOISE est superbe avec son chapeau ...lol

Et, en plus, ils sont interactifs.
Chapeau bas pour Moïse... C'est vrai que cela lui va bien
Alain