J’attends, dans le silence

Merci Moïse, mais n'aie crainte, j'ai le pied marin

Bonjour,

Je vois que l'on tangue pas mal sur ce forum.
Mais notre pippléteuse tient bon la barre!
Alain

du moins j'essaie, même par gros temps!

J'ai cru comprendre en parcourant ton blog que tu as affronté de grosses tempêtes.
Tu n'as pas sombrée mais, bien au contraire, tu diriges ta barque dans le bon sens du vent
Alain

http://meyer-abbatucci.kokoom.com

oui, tu as raison, et encore sur le blog je n'ai raconté que de "petits" détails si j'ose dire. Je ne suis pas encore assez "desinhibée" pour pouvoir raconter plus, mais ça me fait du bien d'en dessiner quelques touches par ci par là. ça sert de psychothérapie,


j'ai l'heureuse faculté (du moins je trouve) de pouvoir, sans oublier vraiment, survoler les faits comme s'ils étaient arrivés à une autre personne que moi-même. C'est sans doute pour ça que je suis si peu rancunière, ce qui épate quelquefois mon entourage. (ceci sans aucune conotation de pardon au sens religieux!) J'oublie sans oublier... et je n'en garde aucune rancoeur!

Bienvenue au Poète Niçois de la part d'uune Conteuse Niçoise...

Merci pour ton message de bienvenue,
à moi, conte, deux mots...
Alain Meyer-Abbatucci

http://meyer-abbatucci.kokoom.com

Fée d'Hiver


[]

Si le jour s'est fait nuit
Vers les lieux de ta naissance,
La lumière fut ton esprit
Au soleil noir de ton enfance.
Et, la mort, ta ténébreuse amie.

J'ai osé soulever
Ce voile qui te ceint,
Deuil de l'innocence
Qui, en ton sein,
S'est nourrit de la haine,
Qui, pour parfaire sa vengeance
En est devenue souveraine
Exigeant sa légitime reconnaissance


Alain meyer-Abbatucci

Secrets de famille


[]

Séquestrée, meurtrie de si bonne heure
Délicieuse otage d'un parricide orchestré
Rythmé par son cortège de viols et douleurs,
Petite fille du péché, Oh combien rejetée!
Qui, sans jamais avoir versé de pleurs,
De sa tendre voix mouillée, soulève
Un cri de souffrance et de peur.

Une enfant dessine un cercle mystique,
Des passants curieux l’observent,
Elle y enferme un souvenir tragique.

Du temps enseveli de cette horrible naissance,
De l'ombre projetée au berceau oublié,
Son feu intérieur, de sa toute puissance,
Luttant contre les fantômes du passé,
Ravive ses brûlures et consume dans sa rage,
L'horreur de l'innocence fragmentée, les soirs,
Où, précieuse candeur, fut livrée sans partage,
A un assassin de la vie, à un violeur d'espoir.

Une enfant pleure les habits déchirés de sa poupée,
Un homme tente vainement de la consoler,
Mais, il lui fait peur, elle veut crier.

Cette violence amère, qu’elle a du taire,
Figée dans son fatidique destin, révèle
Les horreurs commises d’un beau-père,
Cruels stigmates d'une blessure éternelle,
Offerts, en héritage, à ma fée d’hiver.

Alain Meyer-Abbatucci

c'est très beau et très vrai et très tragique à la fois, merci de l'avoir mis ici.

Merci. je n'avais jamais osé les montrer, jusqu'ici.
Alain
http://meyer-abbatucci.kokoom.com

Confiance et complicité


[]

Princesse étoilée
À l'écoute complice
De notre intimité,
Qui se drape, se plisse
De ton délicieux sourire,

Face aux confidences
De mes désirs exacerbés,
Que, je ne peux fuir,
Dont l'ultime exigence
Est passion et intranquillité.

Femme, au coeur rebelle,
Actrice et délicieux otage
De mes plaisirs parallèles,
Témoin de mes naufrages.
Complice de mes désillusions
Ton geste est mon refrain,
Ta bouche, ma chanson,
Résonne mon allégresse
Dans l'écho, sans fin,
De ta profonde tendresse.

Tes intimes sentiments
Reflètent la transparence
De notre âme sœur,
Résistant au temps,
Ils délivrent l'espérance
Dans mon vieux cœur,
Illuminant, aujourd'hui,
Ma fantasque vie,
De jolies couleurs.

Ta passion, pour ma personne,
À toutes mes interrogations,
Non, seulement, me donne
Les réponses les plus sages,
Mais, de son spécieux reflet
Éclaire le doux rivage
Où, repose l'être aimé.

Alain Meyer-Abbatucci
http://www.kokoom.com/

Alain Meyer-Abbatucci a écrit:

Je n'ai pas d'image pour illustrer ce petit poème.


La mort est mon amour

Même les yeux fermés, la mort vient à moi,
Sous le ciel renversé, dans mes rêves interdits
Cette obscure compagne aux changeantes figures
Qui se glisse dans mon lit, porteuse d'effroi,
Et, du parfum ondulé d'une femme meurtrie,
Délivre enfin ma vie pour un lointain futur.

Alain Meyer-Abbatucci

J'ai un peu déliré sur ce sujet, voilà le premier jet:

Pour un premier jet, tu es vraiment prolifique. C'est génial! !!! Tu es très douée!!!!
Cela me plait beaucoup, j'ai envie de mourir ce soir et de partir avec la femme en bleu.
Tu peux récupérer le texte et faire un montage avec ton image, ce sera trop fun.
Merci à toi.
Alain

c'est un peu ce que je voulais faire, puis je me suis ravisée, je ne voulais pas "tripatouiller" ton texte sans ta permission!!!

2ème édition :

Quand je l'aurai un peu améliorée, je mettrai les auteurs : texte et image!

c'est génial. Bravo!
J'aime beaucouuuuuuuuup!

Alain

Quand je l'aurai un peu améliorée, je mettrai les auteurs : texte et image
Si tu veux bien?
Lorsque tu l'auras terminé, je le mettrais sur mon site web: http://meyer-abbatucci.kokoom.com/
Bisous
ALAIN

si tu veux! Ce qui est rigolo c'est que je voulais te demander si je pouvais mettre ton poème avec mon dessin sur mon blog quand il serait fini, en précisant bien sûr que le texte est de toi!!!

au fait je suis déjà allée faire quelques tours sur tes sites. J'ai bien aimé, mais il y a beaucoup à voir j'y retournerai.

Les esprits se rencontrent. Idem.
Je te ferais un lien menant à ton blog sur l'image.
alain

En fait, http://meyer-abbatucci.kokoom.com est une page d'accueil, fédératrice de ma présence sur internet.
Il faut cliquer sur les liens textes et images et, oui, le bateau ivre apparaîtra.
Je n'ai pas fini mon blog, j'ai encore des recueils à mettre comme poussières d'azur, l'insomnie etc....
Bon voyage entre mes lignes.
Je pars tout à l'heure en italie.
BISOUS
Alain