Tu m’as ouvert ta porte
Je t’ai ouvert mon cœur
Mes larmes étaient si fortes
Insupportable ma douleur.
Tes mots je les connais
Tes douleurs ton passé
j’ai pu les deviner.
Les mêmes que celles qui m'ont laminée
Les mêmes que celles qui me torturent
Sans jamais trouvé la clef
La bonne ouverture
celles d’un cœur trop sensible
Celles qui conduisent à l’impossible
Celles qui font glisser de l’avenir au passé
Et qui font du présent un éternel tourment.
Qui d’autre pouvait alors m’écouter
Me comprendre me parler
Pour faire taire cette envie
D’en finir à jamais.
La poésie un jour nous a réunis
Tes vers tes chansons
L’impression d’être au diapason
Des émotions.
La maison du poète
Est un havre de paix.
Les bateaux ivres y font fi des tempêtes.
Tu m’y as reçu généreux et discret.
Ami poète
de tout cela,
Sois remercié.
©9-05-2013- St.