La mer amère

La mer amère

Je vous observe de mes profondeurs abyssales,
De terrestre, vous n’avez que les mains sales,
Vous étiez les enfants d’un désir insoupçonné,
Gravir les marches du palais des couronnés.

Vos erreurs et bêtises reviennent dans mes songes,
Vos paroles et pensées n’attisent que vos mensonges,
Enfants des mers vous êtes devenus servants,
Des illusionnistes et des quelconques savants.

L’ultime chance d’admirer les beautés terrestres,
Vous les avez dénaturées par vos tristes orchestres,
Ma volonté trompée de vous se réveille et enfante,
Une naissance miraculeuse qui deviendra Atalante.

Mes disciples viendront chasser un soir de pluie,
Les humains décadents et leurs désirs enfuis,
Sans bruits et sans heurts car ils sauront,
Que l’heure est venue et qu’ils mourront.

Reproduire une terre où tout serait comme ici :
Silence, respect des couleurs et "messes en Si".
Tu as été une erreur, reviens homme-dauphin !...
...Et que ta bouche s’ouvre en sourire pour ta fin.

FIN

La magie des mots pour les enfants des mers, illusionnistes et savants, c'est ce que l'on vient chercher au travers un poème une page ouverte, une aventure, une part de rêve... Je veux bien le sourire du dauphin pour une fin qui n'en est pas une, car tout continu.