Salon du livre féminin d'Hagondange (Moselle)

détails et programme :
http://siletheilmeracontait.wordpress.com/2012/01/24/7ieme-salon-du-livre-feminin-dhagondange-moselle/

Bravo Amb, j'espère que tu auras de belles visites et de belles rencontres.

Merci de tes encouragements Anne. C'est grâce à des amis, à des gens comme toi qui ont reconnu mon travail bien avant qu'il ne soit publié que ce cheminement a pu se faire. Quand je suis sur les salons je peux te garantir que j'y pense à cela. ça remet bien des choses à leur place. J'espère en vendre quelques-uns et j'emporte avec moi également mes "Poèmes de Catherine" ... de pur jus lorrain !

Et alors le dernier salon, tu nous racontes ?

Ce fut un beau salon. Très fréquenté même si toutes les auteur(e)s présentes restent un peu sur leur faim évidemment. Le livre fait partie des produits sacrifiés sur l'autel de la récession économique et c'est bien dommage, c'est même très grave. Je me demande si nos gouvernants sont lucides ... et je mets en doute leur intelligence. Le monde du livre, le monde de la culture en général est en crise et le gouvernement continue à l'enfoncer, preuve en est la TVA sur le livre prévue pour le 1er avril qui passera à 7 %. C'est la mort annoncée pour le livre papier, c'est enlever aux français ce plaisir de s'évader, se cultiver. Dans ma famille, modeste, le livre a toujours été une façon de voyager à moindre coût, et de se CULTIVER. Quoiqu'on en pense, internet n'est pas dans tous les foyers. Les personnes âgées en particulier. Les jeunes n'étaient pas pour autant moins présents sur le salon. Et acheteurs également. Les parents avec leurs enfants, nombreux étaient là aussi pour prouver qu'à leurs yeux le livre reste encore une valeur à privilégier. Voilà pour mon plaidoyer ...
Quant à moi voir quelqu'un repartir avec mon ouvrage cela me donne à la fois le plaisir de vendre (bien évidemment, qui dirait le contraire), mais aussi l'émotion que quelqu'un emporte avec lui une partie de moi. Très curieux comme sensation. Une sensation impossible avec la mise en ligne des ouvrages et leur lecture par des lecteurs anonymes pianotant sur une tablette. Le livre c'est avant tout le partage. Entrer dans l'univers d'un auteur. Tourner les pages, revenir en arrière à n'importe quel moment, n'importe quel endroit.
Les salons sont toujours l'occasion de rencontrer malgré tout des gens qui aiment lire et discuter et aussi des collègues auteurs avec lesquelles il fait toujours bon de refaire un peu le monde, un monde un peu moins brut, pour quelques heures autour d'un livre, d'un repas, d'un moment de détente. Sur les salons toutes les tendances, même les plus extrêmes, sont en terrain d'entente. La preuve : à côté de moi une dame chasseresse et ses livres sur les chasseurs ... pas vraiment ma tasse de thé, mais sur un salon ayant pour thème le Japon nous avons sans problème cohabité très amicalement.

tu peu être fier de toi ,bravo
c'est vrais que les gens lis moins maintenant

merci Anna de ton commentaire. Tu es donc une nouvelle matelote ? Bonne soirée à toi.

C'est triste d'ailleurs ce manque d'intérêt pour la lecture en diminution, pour moi rien n'a changé j'aime toujours avoir ma petite pile de livres à coté de mon lit car je lis surtout le soir.

Tu sais Anne, j'enrage avec l'augmentation de la TVA à 7% sur les livres à partir de lundi.
Il va falloir encore rogner sur notre marge minimum de droits d'auteurs si on ne veut pas que nos ouvrages augmentent. Le mot d'ordre des éditeurs est de demander aux libraires d'augmenter le prix. Tous ne sont pas d'accord. Un des libraires qui avait mes livres en dépôt a préféré me régler les ouvrages vendus avant la fin du mois et me retourner les invendus pour ne plus les garder en stock avec une taxation difficile à gérer pour lui. D'autres ne vont pas accepter d'augmenter et concernant les livres en dépôt vente eh bien c'est notre marge qui va diminuer d'autant (soit 1,5%), c'est rageant alors que d'autres s'en mettent plein les poches avec les revenus du capital et ne sont pas taxés. ça me fait franchement mal au ventre pour moi (je suis égoïste de temps à autre), pour la culture aussi qui fout le camp au même rythme que l'éducation.