L’antichambre
J’ai soixante et cinq ans Maman !
Puis-je espérer encore et encore ?
Aucun mot se déposant dans mon encrier.
Un néant absolu qui fait mal, très mal.
Tu m’as vraiment oublié, est-ce possible ?
Tu refuses de me reconnaître et pourtant…
Je suis ton fils au gré d’un vent chaleureux.
Ressentir ton amour sinon ton respect.
J’ai soixante et cinq ans Maman !
Est-ce que ton cœur bat toujours ?
Nos chemins bifurquent… un silence.
Un brouillard épais, l’insupportable.
J’ai soixante et cinq ans Maman !
Un jour… peut-être ?
André, épervier