Testament

C'est très beau et très triste aussi, un peu dans mon humeur du matin, ou mon esprit s'envole vers un demain ou je ne serais plus.
Je ne suis pas sereine, parfois il m'arrive d'avoir du mal à vivre mon présent, à l'idée de n'être plus et de laisser mes enfants.

Et vous dites moi ?

Cela m'arrive aussi... c'est très récent, et cela ressemble beaucoup à des sensations ressenties depuis fort longtemps, sur lesquelles je ne parvenais pas à mettre de mots. (et que je ne parvenais pas à identifier clairement)
Je me dis que lorsque nous laisserons nos enfants, bien nous leur aurons transmis l'essentiel afin qu'ils cheminent seul(e)s.
Ne doute pas de cela : Tu es une super Maman !!
Plein plein de gros bisousssssssssssssss de réconfort

:éclosion:

D'abord répondre à France :
Triste, mais très beau ton poème. Il me touche beaucoup.
Mon texte, je ne l'ai pas voulu triste, quand je l'ai écrit... C'était une façon de dire à celle que j'aime, si je meurs (et de toute façon ça arrivera forcément) surtout ne pleure pas, ne fais pas de discours, ne prends pas la pose, juste un dernier baiser qui restera allumé pour l'éternité. Mais quand elle l'a lu, je crois qu'elle était un peu émue, mais d'accord (non, pas pour que je meurre, enfin j'espère... ).
Mais je partage le point de vue de Anne (ayant été confrontés concrètement à ce risque) sur la difficulté d'envisager de laisser les enfants. Mais, dans certaines situations, cela est aussi un moteur pour se battre.
Mais c'est vrai que c'est le printemps, que le muguet est ne fleur et que c'est la force de la vie qui est à l'oeuvre en ce moment.

Je les trouve tous tres beaux...

Mais je crois et ça n'engage que moi que la mort n'est pas une fin en soi, elle ouvre sur autre chose... une autre renaissance une autre histoire...
mais bon c'est ma pensée propre...

je vous embrasse et vous souhaite un bon week-end

Corinne

France, je ne dispose que de quelques secondes, donc je complèterai ma réponse plus tard,
Mais

Citation :

Le ciel était rouge persan
De la couleur de l'amarante,
Comme le coeur de mon amante,

(voir le titre "soleil de feu )
Et le soleil est toujours bleu quand il fait beau dans mon coeur !
Voilà je dois céder l'ordi
Non pas furieux à ce point !

bravo vos poemes sont tres beaux meme si cest triste mais vraiment magnifique et je crois a une chose cest que tout le monde a son étoile et elle brille pour ceux qui reste quand la vie s arrete

Je n'ai pas trouvé ce poeme, dommage je l'aurais lu avec plaisir. Si vous le retrouvez perdus dans les lignes du bateau, s'il vous plait faites le remonter pour moi, je suis sure qu'il est très beau.
Nicky j'aurais tellement voulu le lire. Demain peut etre.

Je ne suis pas de première jeunesse ma vue de près me fait défaut, du coup parfois je passe à côté sans bien voir. Ne m'en veuillez pas.

Puis ce soir, je vais rejoindre mon livre, envie de buller au lit en bouquinant. Petite soirée calme.

Donc encore un petit tour virtuel et je vous laisserez jusqu'a demain matin.

(sourire)

En réponse pour France Mystère Couleur d'automne, Nichy, la suite du sujet sur notre passage sur terre.

J'approche doucement de la cinquantaine, je ne suis pas hyper joyeuse de celà, je fais partie de ces personnes qui laissent avec regrets leur jeunesse derrière elle. J'ai deux merveilleux enfants que j'adore, et la peur de les perdres ou de me perdre pour eux me prend parfois au coeur et m'étouffe, m'empêche de vivre.
J'aimerais être paisible sereine, mais j'en suis incapable, je ne suis pas sereine je le serais jamais, j'ai comme on dit la larme facile, une fleur d'artichaud disait ma grand mère. Un rien me fait mal un rien me blesse, mes enfants sont comme moi. Dans ces conditions il est difficile de vivre avec légèreté et insouciance. J'ai souvent peur, c'est l'heure du loup comme dirait t'on, l'heure oui il pointe son nez, car c'est souvent en début de nuit quand on esprit bat la campagne que je mesure combien j'ai peur de partir peur de les laisser; ou peur qu'ils me laissent avant leur heure. Car la logique veut que nous partions avant nos enfants, mais la vie est souvent bien étrange et il en est parfois autrement. Je me dis donc non, oh non, que mon amour soit leur force. Je les imagines vieillards , une vie bien pleine derrière eux. Une sorte de consolation.

Brrrrrrrrr ce n'est pas super ce que je dis (sourire) mais nous avons tous nos points de faiblesses. Pour moi le loup n'est pas loin, c'est son heure, je vais vite vite attrapper mon livre, pour le faire fuir jusqu'a demain.

Comme j'aime venir sur le bateau vous lires tous, je n'ai pas toujours le mot juste pour dire ce que je ressens, je n'ai pas non plus la plume facile pour écrire de beaux poemes. Quand la rime me chatouille l'esprit j'y arrive parfois....

Je vous embrasses tous très tendrement.

J'arrive sur ce forum, comme souvent, à une heure où chacun a rejoint son petit coin de nuit. Eh oui pas toujours facile de récupérer l'ordinateur quand on est quatre à l'utiliser

Et ce soir (cet Après midi aussi) il y a eu plein de posts.
En plus, quelques rimes lancées comme ça, parce que Belette m'avait demandé de faire d'autres écrits, ont déclenché une série de post qui me touchent profondémment.
Dans l'ordre :
Pour France, ces quelques textes (sans prétention) publiés sous le pseudo de couleursdautomne, sont bien de moi. Mais bon, je fréquente trop les grands poètes (Rimbaud, Lautréamont, Verlaine, Corbière, Cros, Char, Aragon, etc.) pour oser dire que j'écris des poèmes. Disons que depuis toujours (12 - 13 ans) quand ça va bien, mais aussi quand ça va mal, quand je suis désespéré, quand le soleil est noir, quand le soleil est bleu (et oui France, le soleil peut être bleu ou noir et c'est lui qui colore le ciel en gris, en bleu ou en noir : la preuve quand il n'est pas là, la nuit, le ciel est noir et ne redevient bleu qu'à l'apparition du soleil :petitangel: ), j'éprouve le besoin de traduire mes émotions au travers de cette forme d'écriture.

Citation :

"je crois qu'elle a été un peu émue"???

Oh, le "je crois" fait partie des ambigüités de la langue française : croire pour certains c'est avoir la certitude que dieu existe (sans preuve) et pour d'autres c'est ne pas être sur.
De la même façon, dans une discussion animée, une formatrice m'avait interpellé me demandant si je connaissais rené Char. J'avais répondu "surement" et elle avait éprouvé le besoin de me faire préciser le sens de ma réponse ! Sauf que dans "surement" il y a le mot "sur"
Mais, celle qui est ma compagne (j'aime bien ce mot : elle m'accompagne et je l'accompagne sur ce chemin qui n'a rien d'un parcours tranquille) depuis bientôt 25 ans, je "crois" qu'elle m'aime (au sens de "je crois en dieu", si j'étais croyant). Mais, par contre, je sais qu'elle n'aimerait pas que j'expose (fut-ce sur internet) ce qui est un peu notre secret et ce que sont ses sentiments. Donc...

Citation :

du temps où nous étions amants

Oh c'est un final de ce quatrain qui à mon arrivée sur ce forum était

Citation :

du temps où nous avions vingt ans

. Et puis, j'ai trouvé plus "poétique" le deuxième final. Voilà... surtout que cela clôture un moment où sont finis les orages (et en général, dans ces moments là, on est rarement amants... mais justement on peut le redevenir au terme de ces orages).
Pour Anne
Pas encore 50 ans ! Mais c'est magnifique (même pas la moitié du parcours). Pour ma part j'ai (dans peu de mois) 65 ans Je ne me suis jamais trop posé de questions sur le passage des années (un privilège masculin sans doute) mais mes articulations me le rappellent régulièrement.
J'ai deux grandes filles qui ont elles-mêmes des enfants (5 fois grand père !) d'un premier mariage. Et, avec ma compagne, nous avons deux garçons dont le dernier a eu 15 ans il n'y a pas si longtemps.
Je n'angoisse pas encore trop à la perspective de mourir (je suis encore trop jeune pour cela)
Par contre, tant en ce qui concerne ma compagne que mes enfants, là je connais cette angoisse des retards sur la route par exemple (et encore les portables sont là bien rassurants !) ou de la maladie quand elle grave et que les pronostics ne sont pas gagnés d'avance. Et là, effectivement, se pose la question des enfants pas encore adultes et dont on ne sait pas comment ils pourront se construire en notre absence. Mais bon, quel autre choix avons nous que de regarder devant nous en espérant que ce devant va encore durer longtemps ?
je me suis beaucoup étendu ce soir (ou ce matin ) mais la faute à qui ? A belette finalement qui n'est pas intervenue sur ce post et qui pourtant est à l'origine de sa création.
Merci France et merci Anne pour vos post.
je sais, je n'ai pas répondu à Corine, Mystére et boule de gomme, Nicky personnellement. Mais je les ai lues avec attention et ce texte a aussi intégré leur intervention (sauf en ce qui concerne Corine et sur la mort qui ouvre sur autre chose. C'est là un débat qui parcourt l'humanité depuis que le "singe" s'est fait "homme" ! Et chacun y apporte sa propre réponse individuelle ou collective)
Bonne nuit

tu as raison Couleur d'automne je te remercie pour ta réponses, j'ai laissé derrière moi pour une journée qui commence les recoins sombres de mon âme. Je me dis : attention Anne de ne pas se complaire dans ce genre de sentiment. Mais bientôt les enfants vont se réveiller, ma petite puce, mon petit rayon de soleil va venir me faire un grand et beau calin accompagner de bisous, et le soleil sera à nouveau bien haut dans mon coeur.
Les rires sont souvents présents à la maison, c'est merveilleux les enfants.

peut-être avec les années qui s'écoulent, trouverais-je une forme de sagesse. (sourire)....

Coucou Couleursd'automne, Anne,
La voila la coupable. Mais coupable de quoi ? Couleursd'automne, précise en quoi je suis coupabe? responsable ? de ce post ? No me dis pas que le poème plus haut, c'ets moi qui te l'ais inspiré ?
Je vous souhaite à tous et toutes une bonne journée. Merci Anne pour ces magnifiques brins de muguet. Aujourd'hui je vais courire les bois, voire si j'en trouve, je vous en rapporte moi aussi des bouquets (le problème c'est que je suis toujours incapable de coller mes photos sous mes posts) :grrrrrrrrr:

Une chose m'a chiffonnée au début : "SI je mourrai".... "QUAND je mourrai"... Et puis..... oui, ""SI", je mourrai..."

Juste dire que j'ai trouvé ce poème très émouvant, ainsi que les réflexions qui l'ont suivi... Pas le temps de davantage aujourd'hui.

Bon week-end !

Bonjour belette,
Tout à fait content de te voir sur ce post
Responsable pourquoi ?
Souviens-toi :

Citation :

Oui, tes écrits m'ont plu, fais nous en d'autre, s'il te plait

Donc j'ai mis un nouveau texte
Voilà. T'es donc bien responsable, en quelque sorte...

Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais totalement d'accord avec Jonquille, en tout cas d'accord avec le texte que tu as mis.
Quant à Mary poppins, je maintiens "si je mourrais" parce que, peut-être que je ne mourrai pas ! En fait c'est au cas où cela se produirait et non pas quand cela se produira :D

Nicky, tout à fait OK. Chacun a son étoile dans le ciel. Et c'est vrai qu'en regardant le ciel, dans les nuits d'été, on peut les écouter chanter et reconnaître la voix de notre étoile préférée.
Mais pour ça il convient de s'installer place de l'espérance.

felicitations couleurs d automne pour ton poeme
cest vrai il faut dire ce qui est important avant de partit mais tu sais pas toujours facile je savais que mon mari allait nous quitter mais j étais incapable de peur de lui faire mal de lui dire la place qu il prennait dans mon coeur et puis il ya toujours cette espoir que ca narriveras pas quand il etait dans un coma therapeutique soit disant il nous entendait je lui ai dit ce qui etait important il clignait des yeux et puis cesttriste je lui aie donné la permission de partir meme si j avais mal et que ca serait dur
dans la demi heure suivante il n était plus la

cest dur de trouver la place de l éspérance il faut pouvoiravancé et seul c est dur de projetter :éclosion:

C'est vrai Nicky qu'il est difficile de l'atteindre cette fameuse place et quand on l'atteint, y rester relève de la gajeure. Faut s'accrocher dur aux réverbères pour s'y maintenir quand soufflent les tempêtes. Et pourtant, quel autre endroit pour poursuivre la route ?
:papibleu: