Où sont passés les poètes ?

Amb, j'ai des frissons à te lire, l'émotion est la me serre la gorge, moi aussi j'ai le cœur lourd, je me sens triste, je n'arrive plus à écrire trois mots, comme si ils étaient bloqués dans ma poitrine et ne voulaient plus sortir.

il fut un temps ou nous étions tous si légers, nous aimions jongler avec les mots, mais la vie a suivit son cours, triste le cours, la preuve les mots se sont desséchés par manque d'eau certainement, manque d'émotions ou de larmes pour redonner vie au poètes et aux poèmes.

Parfois j'aimerais retourner en arrière, repartir réparer l'élan cassé et j'avoue, si j'arrive à aligner trois mots, je les trouve ridicules et n'osent plus les déposer sur le pont du navire.

Amb je te remercie du fond du cœur pour ta tendresse, ton amitié ta chaleur ta gentillesse, ce poème me va droit au cœur, et je me dis que le bateau mériterais bien de revivre, mais le temps des forums arrivent un peu à son terme, tous nous nous lassons...

Un petit miracle pour ranimer la flamme et se retrouver tous avec joie et bonheur et jouer encore avec les mots.

Je file voir ton blog Amb je devine que tes mots ont portés leurs fruits.... Je t'embrasse très fort.

oui, Anne, mes mots comme tu dis, ont récolté quelques fruits, modestes bien sûr, mais assez aujourd'hui pour mettre les larmes au bord de mon coeur, lourd, très lourd ... curieusement cela se produit au moment où je m'apprêtais à tourner la page de tout cela, à tourner toutes les pages. Au moment où l'inspiration n'a plus le moteur, le seul qui donne des ailes à la poésie, tu sais bien de quoi je veux parler.
Les mots m'ont rattrapée sans doute. Clin d'oeil d'un destin, curieux.
Sur mon blog il faudra attendre encore quelques jours, quelques semaines pour que je puisse tout mettre en ligne.
Mon blog a lui aussi a pris sa vitesse de croisière, très lente, celle d'un vieux paquebot, ou d'un canoë mal dirigé, avec seulement un ou deux articles par semaine.
Il n'empêche Anne, que les forums, même si aujourdh'ui ils sont supplantés par autre chose auront permis de belles rencontres, de beaux échanges, de belles amitiés.

Tes mots, ils reviendront Anne. ça, j'en suis sûre. Laisse faire. Laisse les faire. Ils sont là, tapis, prêts à revenir au gré d'un bonheur, ou d'une tristesse. Au gré de l'émotion tout simplement. Et l'émotion tu n'es pas la dernière à savoir la distiller. Et puis, il me semble voir que depuis quelques jours tu t'es remise au dessin. La plume ou le pinceau ... la plume ou le pastel ... l'expression varie, et c'est cela qui est bien.
Je t'embrasse aussi, de tout coeur.

Je t'embrasse de tout mon cœur moi aussi, tes mots sont doux, j'essaye de t'appeler mais je ne sais plus a quel moment je peux te joindre.

Un printemps s'éloigne Amb mais regarde tu ouvres la porte à un autre printemps, un peu différent celui-ci, mais tout aussi beau. Il faut apprendre à le découvrir, il est prometteur de beaucoup de joie, de bonheur et de paix, il te faut juste y croire, jeter loin ce qui t'attriste et te tourner vers cet avenir qui t'attends et qui déjà te tends la main.

Je t'embrasse tendrement.

Crois-moi, rien n'est jamais fini.

Merci Anne pour ces douces paroles. Je pense que tu as atteins une sérénité qui est encore loin de m'imprégner.
Belle journée à toi. Je t'embrasse de tout coeur.

Amb chacun de nous peut arriver à la sérénité, il suffit d'ouvrir la porte de son cœur, apprendre à écouter à ressentir et jeter loin, nos vieux oripeaux qui nous empêchent de grandir.

le bel amour
a pris la route
un soir d'hiver
c'était hier
sans prendre le temps
de me saluer
le bel amour
a fichu le camp
il est le temps il est le temps
de l'aller sans le retour
le bel amour
a pris le train
je ne sais plus quel matin
il est le temps il est le temps
du voyage sans plus de bagage

C'est caché dans la forêt qu'il épiait tapi,
Où il avait fait d'épluchures de pommes tapis,
Loin derrière ses lunettes sombres il regardait,
A la lumière du soleil qui ses rayons dardaient,
Il ne voyait là que créatures en proie au vague à l'âme,
Que la mer évacuerait très vite d'une bien grosse lame,
Vous êtes toujours des genoux de l'esprit khâgneuse,
Aussi sortez les crayons et devenez besogneuses !

Tiens le goupil ici était tapi
déja par les amours flapi
mais quelques rimes ont suffi
pour qu'il relève le défi
et sans détour nous régaler
de quelques mots bien salés

Mots salés
Pour un amour parti
pour amour perdu
Allez les amants
vive le printemps
et les mots jeux
et les mots doux

Pardonnez si les mots sont malhabiles, l'écrire un peu endormie je ne sais plus improviser.
Mais on dit bien que d'écrire et récrire, les mots reviennent la cervelle se réveille ?

Une plume triste qui attire l'attention du lecteur sur un monde déserté...

Un poète peut parfois ramasser sa plume cassée et la remettre en bon état... il sufit de trouver le temps pour que les raccords s'harmonisent et le poète reviendra à petits pas flirter avec sa muse... je ne sais plus comment je disais ça dans un de mes écrits l'an dernier à la même époque il me semble .. courage le bateau vogue toujours en croisière tranquille mais il vogue...

Pauvre petit navire créé pour la joie des mots
Six ans bientôt c'est lourd, c'est long...
Normal que les mots ne coulent plus à flots
Mais l'éveil peut surgir, il suffit d'unir nos cœurs
d'unir nos joies et nos soupirs
et repartir tous ensemble pour de nouveaux rires.

De nouveaux rires pour le plaisir
le plaisir des mots et des soupirs
des soupirs comme on respire
et une épaule pour se blottir

Les yeux clignotent, les feux sont au vert,
Si c'est le jour de sortie des ovaires,
Pas de raison pour que madame ne s'amuse,
A trier parmi les tiges de la cornemuse.

muse, ô muse ! tu abuses
tes sons m'amusent
mais là tu abuses
j'en suis confuse

Petite fée Méluzine, j'espère que ce mal n'était pas trop grave.
Ici sur le navire la douceur est de mise, il fut un temps les mots
jeux résonnaient doucement entre deux rires.
J'ai cru ce temps perdu, fini, lointain, mais il n'en est rien,
La preuve.
Le bonheur de se retrouver de partager un instant de rime.

Il faut juste retrouver la légèreté de l'esprit.

N'y-a-t-il lieu de se réjouir que cette sève du printemps macule ?
Faut-il résister à ce poulpe de l'amour que ce qui tente accule ?
Palsambleu, fichtre, diantre non, que nenni,
Chantons et ne jurons comme la jument qui hennit,
Laissons place à l'allégresse, c'est maintenant qu'elle atterrit,
Peut-on lui reprocher que, dans sa moustache, le chat rie.

Oyez, oyez, entendez-vous ? Quel charivari !
Chats, souris, Goupils, quelle crierie !
Une vraie cacophonie ? Non une confrérie
de personnes qui aiment tout simplement la vie...

Une sarabande dans les greniers du navire
les coquins coquines complices de toujours
reprennent le gout des rimes
et la danse des amours.
En ce jour gris et frais chante matelots
c'est le printemps qui sonne le renouveau !

Dansons, chantons, rions !
et dans la joie, rimons
du pied allègrement tapons
de la soute jusqu'au pont !