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 LA REDEMPTION

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d'Arcambron




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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 9:11

A L'ATTENTION DE ANNE

Je n'arrive plus à me connecter. J'ai du me réinscrire sous un autre nom.
Merci de me dire comment je dois procéder pour récupérer ce pauvre Aristée.
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d'Arcambron




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MessageSujet: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 9:14

Les années passèrent et la famille
continuait cahin-caha. Un jour, Denis dit à Marthe :


-
Je vais t’annoncer une grande nouvelle. Bientôt, nous
pourrons nous aimer au grand jour. Ton mari a fait des bêtises, c’est moi qui
le remplacerai, je redresserai la situation de la société, et nous serons
riches et heureux.


Pendant quelques mois, elle fut en
effet heureuse des perspectives que lui faisait miroiter Denis, puis, elle en
vint à se demander comment, si la société arrivait à déposer le bilan, Denis
pourrait d’un coup de baguette magique redresser la situation. Elle lui posa la
question, et il estima que Marthe lui était suffisamment attachée, pour qu’il lui
révèle la vérité.



La situation de la société, n’était pas due aux insuffisances de Marc,
mais au savoir faire, de lui, Denis, qui avait su profiter de sa position de
chef comptable et homme de confiance de Marc, pour « arranger un
peu les comptes ».


Marthe ne pardonnait pas à son mari
adultère, mais elle ne pouvait accepter ces manœuvres frauduleuses réalisées à
son encontre, et ne le cacha pas à son amant.



C’est alors que Denis, toujours sûr de lui, poussa ses confidences plus
loin, et lui dit, sur un ton sec, qu’elle ne pouvait en tout état de cause
revenir en arrière. « Vois-tu, lui avait-il dit, nous avons des intérêts
intimement mêlés », et comme elle invoqua sa possibilité de le quitter et
de vivre en toute indépendance pour ne pas être mouillée dans ses
malversations, il lui répondit qu’elle se trompait, car il avait pris ses
précautions.


Méfiant pas nature, il avait fait en sorte
que Marthe devienne sa complice. Pour cela,
il avait acheté une villa sur la côte d’Azur au nom de madame Marthe Laviron. Puis, il lui
précisa :


-
Tu ne pourras pas justifier ton achat par des gains
personnels. Il n’y a que moi, qui pouvait te permettre de devenir propriétaire,
et tu savais par conséquent d’où
provenait cet argent.. Alors, tiens-toi tranquille, car nous sommes dans le
même bateau.


Comme elle le traitait de menteur et
soutenait n’avoir pu acheter une villa sans avoir rien signé, avec un sourire
vainqueur, Denis lui dit, qu’il lui avait fait signer, avec d’autres papiers,
celui qui lui donnait tous pouvoirs pour acquérir des biens au nom de Marthe,
et c’est avec ce pouvoir, dûment signé par elle, qu’il avait procédé à l’achat
de la villa.


En conclusion il lui dit avec le sourire
complice qui s’imposait : « Vois-tu, ma chérie, tu as une assez
jolie villa, rien que pour toi, tu devrais être heureuse ! Mais bien sûr,
tu ne pourras jamais essayer de me tirer dans les pattes, tu es mouillée
jusqu’au cou »


-
Voilà mon histoire avec Denis Dufour que j’ai du suivre
bon gré mal gré, n’ayant pas de moyen personnel de subsistance. Maintenant,
avant d’en terminer avec ce récit de la réalité, je tiens à te préciser qu’en
ce qui concerne les deux évènements récents, je puis te jurer que je n’y suis
pour rien. Il est certain que c’est Denis qui à du faire couper les freins de
la bicyclette de ton amie Agnès, quand au coup de feu contre la voiture de ton
père, il a peut être été tiré avec mon fusil de chasse, mais je ne m’en suis
pas servi depuis des années. Je l’ai nettoyé l’autre jour, c’est exact, mais il
a du m’être dérobé, car je ne l’ai plus retrouvé après ta dernière visite. Dans ce domaine, je suis réduite à des
suppositions. Je crois, et à vrai dire, je suis même certaine, que du fond de sa
prison, Denis a conservé des contacts
avec certains complices à l’extérieur, et qu’il a fait organiser les
deux attentats, celui contre Agnès, et le guet apens contre ton père, par l’un
d’eux.


J’ai commis des fautes, de lourdes
fautes, et plus particulièrement envers vous, mes deux ainés, mais la trahison
de ton père m’avait mise hors de moi. Ce n’est pas une excuse, mais une
explication.





Serge était déstabilisé par les
révélations de sa mère. Elle avait été plus un instrument, que l’élément moteur
des évènements. Trahie par son mari, passée sous la coupe d’un homme sans
scrupule, certes elle avait failli à ses devoirs de mère auprès de ses deux
premiers enfants, mais elle avait des circonstances atténuantes, et la sévérité
de son jugement à son sujet, devait être
révisée. Une autre révision, déchirante celle là, concernait son père qui
objectivement avait été à l’origine de la cascade de catastrophes qui s’étaient
abattues sur la famille.



En revanche, en ce qui concernait Denis Dufour, Serge avait reçu la
confirmation de sa responsabilité totale, y compris dans les évènements
récents.


Au fond de lui, malgré les faits qui
plaidaient contre sa mère, il avait toujours eu des difficultés à la croire
aussi horrible, aussi, pas une seconde, il ne mit en doute les explications de
sa maman.

Il resta un long moment sans
parler. La mère et le fils assis côte à côte sur le divan réfléchissaient,
lorsque Serge se leva, il prit sa mère dans ses bras, et ils s’embrassèrent
avec une profonde affection. Après ce grand moment d’émotion, Serge dit à sa
mère qu’il prenait sur lui de la ramener à la maison immédiatement. Il lui
laissa une bonne demi-heure pour se préparer, et lorsqu’elle sortit de la salle
de bains, certes ses vêtements n’étaient pas de première fraicheur, mais l’on
sentait que dans peu de temps, elle pourrait redevenir la jolie femme qu’elle
était il y a encore trois ans.
( A suivre)
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Jean-Louis
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 9:33

Beau geste de pardon, mais que de retournement de situations !
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Anne
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 11:44

Oui je ne m'attendais pas à ça. J'attends la suite.

Bizarre Aristee ce problème de code, essai encore une fois, je vais rester connecté, si ça continu à poser problème j'irais dans ton profil je mettrais un autre code que je te donnerais par message privé, mais il te faudra le changer, je t'expliquerais comment si tu ne sais pas.

J'ai eu le même problème une fois et je ne regrette pas d'avoir groseille comme deuxième pseudo et surtout Nane pour m'aider car n'hésite pas à lui faire signe quand je ne suis pas la, elle est l'administratrice bis du navire.
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d'Arcambron




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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 14:28

Pour Anne
j'ai reçu un message m'indiquant qu'un message m'attendait, il suffisait que je clique sur un bidule. j'ai cliqué et il m'est indiqué que je n'ai aucun message, et que ma boite de réception est vide.
Les voies de l'informatique, comme celles de Dieu, sont impénétrables.
mais avec mon nouveau pseudo, ça marche
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Anne
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 14:32

Je viens de t'envoyer un message privé tu vois en haut la barre de navigation sous le logo du bateau ivre il y a écrit MP, vas voir.

Sinon je t'envoie mon tél et on règle ce problème de vive voix ce sera plus simple je pourrais te guider.
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aristee
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMar 1 Mar - 17:28

Ca y est!!!
Avec Aristée, ça marche de nouveau!
A tout hasard, merci Anne, si tu y es pour quelque chose.
Si tu n'y es pour rien, merci quand même pour m'avoir si vite tendu la main.
A deux mains ( Pardon, à demain)
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http://bon.livre.free.fr/romans/romans_livres.htm
aristee
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MessageSujet: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMer 2 Mar - 8:45

Lorsqu’ils arrivèrent à la villa, seule
Jeanne s’y trouvait avec Nicole. Certes l’ambiance entre les deux sœurs n’était
pas très détendue, mais on sentait qu’elles faisaient des efforts, pour qu’elle
soit plus agréable.


Elles furent très étonnées de voir leur
mère revenir avec Serge, qui leur dit :


-
Ecoutez les filles, je ne vais pas raconter deux fois
une longue histoire. Alors nous allons attendre le retour de papa. En
attendant, mes sœurs, je vous suggère de nous préparer un bon repas au cours
duquel je raconterai tout ce que je sais, et j’espère que bien des malentendus
seront dissipés. Montrez-vous de bons cordons bleus, et il vous sera plus
facile, plus tard, de capturer un mari, ajouta-t-il en riant.


Nicole qui n’avait pas sa langue
dans la poche demanda à son frère si Agnès s’était montrée bonne cuisinière
pour le prendre dans se filets. Serge se contenta de dire à sa sœur, qu’il
vaudrait mieux qu’elles aillent préparer le repas au lieu de dire des inepties.


Presque timidement sa mère demanda, si
elle pouvait aller, elle aussi, dans la cuisine pour aider ses filles.
Décidement, elle ne se sentait vraiment pas encore chez elle, et comme les
filles se montraient réservées, c’est Serge qui lui dit :


-
Bien sûr, maman, jusqu’à plus ample informé, tu es chez
toi.


La chaleur lourde et humide,
présageait un orage prochain. Marthe, Serge, Jeanne et Nicole étaient réunis
dans la salle de séjour. Chacun essayait de s’éventer avec un journal, ils
étaient tous nerveux dans l’attente de Marc, exceptionnellement en retard.
Serge savait qu’en prenant sur lui d’amener sa mère, il n’était pas certain, de
voir son initiative approuvée par son père, et il n’ignorait pas que, dans
cette éventualité, un grave cas de conscience se poserait à lui.


Devrait-il accepter que sa mère soit
priée, de retourner dans son appartement et de se débrouiller seule ?
Devrait-il se séparer de son père pour aider matériellement sa mère à
refaire surface? Dans ce dernier cas, sa situation personnelle dans la société
risquerait d’être délicate, voire compromise.





Ce n’est que vers 20 heures que l’on
entendit la voiture de Marc s’arrêter devant le perron.


Il arriva dans le salon en sifflotant, et
lorsqu’il vit toute sa famille, avec sa femme, réunie dans le salon, il eut un
mouvement d’arrêt, et, se tournant immédiatement vers Serge, demanda :


-
Que se passe-t-il ici ? Pourquoi ta mère est-elle
dans ma maison ?


-
Papa, il est déjà tard. Pardonne-moi si j’ai pris une
initiative, mais j’ai estimé qu’il était toujours bénéfique, de voir un
problème dans sa globalité. Alors, si tu le veux bien, nous allons passer à
table et lors du repas, je raconterai tout ce que j’ai appris aujourd’hui. Il
est important que nous soyons tous, je dis bien tous, au courant de ce qui
s’est réellement passé, ne serait-ce que pour relever quelques éventuelles erreurs
qui se seraient glissées dans mon exposé.


Finalement, au grand soulagement de
Serge, Marc ne fit aucune difficulté pour s’asseoir à la même table que sa
femme, et dès le début du repas, il commença son récit.



Il parla longuement, et ne fut interrompu qu’une seule fois par son père,
au sujet de son repas qu’il allait
manger froid.


Lorsque Serge eut terminé, et après un
assez long silence, personne ne désirant prendre la parole, ce fut Marc qui se
décida, et s’adressant à Serge, lui dit :


-
J’aurais préféré discuter de tout cela en tête à tête
avec ta mère, mais après tout, puisque l’exposé entier, a été fait devant toute
la famille, je vais répondre sur les points qui me concernent.


Il est exact, que durant 3 mois,
j’ai eu une liaison. Mais, contrairement à ce qu’avait prétendu cette
fripouille de Dufour, ce ne fut jamais sérieux et prit fin assez vite. Par ailleurs, j’en fais
le serment, je n’ai jamais eu d’autre liaison.



Bien que cette liaison ait
été courte, elle fut suffisante pour que Marthe change du tout au tout. Je le
comprends, car elle a du souffrir de mon infidélité, mais je doute qu’elle ait
pu souffrir autant que moi, lorsque j’ai su qu’elle avait un amant, lequel
était mon bras droit, dont elle avait eu une enfant, et qui de surcroit avait
organisé ma ruine à son profit.


-
Mais, c’est toi qui avait commencé et enclenché le
processus de notre éloignement, l’un de l’autre, interrompit Marthe.


-
Je ne le nie
pas, je ne le nie pas. En revanche, je dois le dire très franchement, je doute
que tu aies pu bénéficier des largesses de Dufour, sans savoir d’où provenait
l’argent. Cela je n’y crois pas.


-
Quelle
largesse ? Tous les bijoux que je
possédais (Et que j’ai du revendre pour vivre) m’avaient été donnés par toi.
Mais Denis Dufour, m’avait persuadé qu’en fait c’est lui qui m’offrait ces
cadeaux, puisque c’est grâce à lui que tu pouvais avoir ton niveau de vie. Je
dois dire que Dufour plutôt radin, ne
m’a jamais fait de cadeau, personnellement,
à part un bouquet de fleur pour mon anniversaire.


Le seul don, très
important, il me l’avait fait, uniquement dans son propre intérêt, pour faire
de moi sa complice, et il ne m’avait jamais parlé de cette acquisition. J’ignorais
totalement, je le jure, qu’une villa sur la Côte d’Azur m’appartenait, et bien
sûr, je n’y suis jamais allée. D’ailleurs, si cela avait été vraiment un cadeau
pour moi, c’est moi qui serais allée
signer le contrat de vente. Or, il sera facile de prouver, que pour faire cet
achat, Denis s’est servi d’une délégation de signature, qu’il avait obtenue à
mon insu.


Tu as reconnu m’avoir trompé le
premier. Je dois à mon tour, reconnaitre que la femme blessée n’a pas su rester
une mère pour mes deux enfants ainés. Cela me tourmente depuis quelques jours
seulement, car, emportée par ma haine contre toi, Marc, je ne me rendais pas
compte que j’avais été une mère dénaturée.


En ce qui concerne les deux derniers
attentats, je répète ce qu’a dit Serge tout à l’heure, je n’y suis pour rien.





Serge, décidement s’était institué le
médiateur familial, et il était curieux de voir un fils arbitrer entre ses
parents, mais c’est la situation qui l’avait placé dans ce rôle.


-
Papa a trompé maman. Ce n’est pas exceptionnel. Mais
c’est regrettable et surtout la réaction de maman a été extrêmement vive, au
point d’oublier, qu’elle avait aussi des enfants.


Nous sommes trois enfants, dont
l’une est de père différent, mais, en ce qui nous concerne, j’ai la certitude
que nous parviendrons à bien nous entendre et à bien nous aimer. Maintenant le
problème entre nos parents, ne peut être réglé que par eux. Ils doivent
s’expliquer en tête et tête et déterminer où ils en sont sur leurs sentiments
respectifs. Nous, les enfants, allons nous retirer dans nos chambres, et nous
allons vous laisser. Lorsque vous aurez pris une décision vous nous en ferez
part.

Chaque enfant se leva de
table et alla embrasser Marc et Marthe. Serge qui n’avait rien mangé emporta un
gros morceau de gâteau, et les parents se retrouvèrent face à face.
( A suivre)
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nane
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMer 2 Mar - 9:48


Douloureux passé... A part le fait de vivre côte à côte en toute amitié mais sans plus, je ne vois pas comment faire revivre l'amour dans un couple si malmené !
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Anne
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyMer 2 Mar - 10:21

aristee a écrit:
Ca y est!!!
Avec Aristée, ça marche de nouveau!
A tout hasard, merci Anne, si tu y es pour quelque chose.
Si tu n'y es pour rien, merci quand même pour m'avoir si vite tendu la main.
A deux mains ( Pardon, à demain)

Je n'y suis pour rien j'ai essayé mais hier il y a eu un souci je n'arrivais plus à rien à un moment, le bateau ramait dur.

Suis super contente de te revoir Aristee, gros bisous toi tu les mérites ! LA REDEMPTION - Page 2 A_plai12


Pour la suite de l'histoire, elle est triste, comme Nane, je pense qu'ils peuvent reprendre une vie commune, mais quelque chose sera brisé, et ce sera une relation paisible mais sans passion bien qu'entre nous la passion ne dure qu'un temps. LA REDEMPTION - Page 2 A_plai12
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aristee
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MessageSujet: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 8:33

CHAPITRE
3









La chaleur était accablante. Une
ferme, à proximité, dans laquelle un élevage bovin était pratiqué, envoyait
généreusement aux alentours, des escadrons de mouches que Serge chassait de la
main avec énergie, dans un combat sans fin. Fermer la fenêtre, diminuait un peu
le nombre des assaillantes, mais la chaleur lourde devenait intenable, et il
était encore préférable d’avoir un petit courant d’air.



Malgré ces conditions climatiques désagréables, Serge avait le cœur
assez léger. Certes, rien n’était encore définitivement décidé entre son père
et sa mère, mais ils avaient décidé de réfléchir pendant 48 heures. Lorsque sa
mère était repartie, la veille, vers son appartement, son père était venu
l’embrasser, en la serrant assez longuement dans ses bras, si bien que les
enfants avaient compris, que la famille allait sans doute se reformer sur des
bases nouvelles, et plus agréables pour tous.


Comme dans cette affaire Serge avait tenu un
rôle prédominant, a son espérance d’une issue heureuse, venait se joindre une
certaine fierté, pour en avoir été l’artisan principal.


Le rendement de son travail de l’après
midi, dans la société, n’avait pas été fameux, mais après tout, s’il parvenait
à reconstituer la famille dirigeante, la marche de la société elle-même, ne
pourrait qu’en bénéficier. Il n’avait donc pas lieu de culpabiliser, et ne le
faisait pas.


Serge venait de refermer le dossier qu’il
étudiait, s’étirait les bras levés et tendus vers l’arrière, avec un grognement
de satisfaction, lorsque le téléphone sonna.



En maudissant l’importun qui venait le retarder, alors qu’il voulait
rentrer chez lui prendre une bonne douche réparatrice et rafraichissante, il
décrocha.


-
Allo ! Vous êtes bien monsieur Serge Laviron ?


-
Oui. Je vous écoute !


-
C’est ça. Ecoutez-moi
bien !


Après un court silence
l’interlocuteur reprit :


-
Vous aimez bien mademoiselle Agnès ?


-
Qui êtes-vous ? Et pourquoi cette question ?


-
Qui je suis n’a
pas une grande importance. En revanche, je veux bien répondre à votre deuxième
question. Je vous demandais si vous aimez bien Mademoiselle Agnès, parce
qu’elle est là, près de moi, un peu ligotée, il faut bien le dire, et qu’elle
risque d’avoir de gros, de très gros ennuis, si vous ne faites pas ce que je vous
dis de faire.





Malgré la chaleur, Serge senti un
filet de sueur glacée couler dans son dos, pendant qu’une peur énorme le
submergeait. On osait toucher à Agnès ? Il ne savait que répondre, et
c’est à l’autre bout du fil qu’on lui dit :


-
Cela vous a secoué, on dirait. Remarquez, je vous
comprends. Elle est très mignonne cette petite, et pour ne rien vous cacher, personnellement,
j’espère que nous n’arriverons pas à un accord, pour pouvoir m’amuser un peu
avec elle.


Cette dernière phrase, suffit à rendre
à Serge les idées plus claires, et il reprit la maitrise de lui.


-
Si vous touchez un cheveu d’Agnès, j’inventerai des
tortures pour vous le faire regretter des jours et des jours. Croyez-moi, je ne
parle pas en l’air.


-
C’est possible,
mais en attendant, elle est en mon pouvoir, alors inutile de jouer au preux
chevalier, défenseur de sa belle. Malheureusement, j’ai ordre de ne pas
l’abimer, si vous faites correctement ce que je vous demande. Pour l’instant,
vous pouvez être tranquille, et tout dépendra de vous.


-
Qui me dit que vous me dites la vérité. Si elle est
vraiment à côté de vous, passez-la-moi !


-
D’accord. Mais deux secondes seulement.


Après un court moment d’attente, mais qui
parut très long à Serge, il entendit la voix assez faible d’Agnès.


-
C’est vrai, je suis en leur pouvoir, mais ne commettez
pas d’imprudence pour moi.


On lui arracha l’appareil et l’homme
reprit en riant grassement.


- Elle est vraiment bien cette petite. Je crois
que je vais avoir de gros sentiments pour elle


-
Dites moi immédiatement ce que vous voulez exactement.


-
C’est simple.
Très simple. Il ne faut pas que votre mère revienne vivre chez votre père.


-
Mais….En quoi cela vous regarde-t-il ?


-
Oh, moi, je m’en fous. Mais c’est le patron qui
demande…. Non ! pas qui vous demande, qui l’exige !!


-
Et votre patron,
ne serait pas Dufour par hasard ?


-
Il n’y a aucune raison de vous le cacher, oui, c’est
monsieur Dufour.


-
MONSIEUR Dufour ! Un joli monsieur en effet !


-
N’oubliez
pas ! Nous tenons Agnès.


-
Et alors ? Que voulez vous que je fasse ?


-
C’est très
simple. Vous allez voir votre mère. Vous lui dites que dès sa sortie de prison,
monsieur Dufour vivra avec elle. Qu’en
attendant, il a pris des dispositions, et il saura la mettre en sureté, en un
lieu où elle aura une vie agréable, et ne manquera de rien. Demain, je vous
retéléphonerai, et je vous dirai comment nous allons faire l’échange de Madame
Laviron, contre votre Agnès. Si nous ne nous mettons pas d’accord, j’aurais
échoué dans ma mission, mais j’aurais des compensations, si vous voyez ce que
je veux dire. Elle est chouette la petite.


A demain, je vous téléphonerai à 18 heures.
Ah ! Encore un mot. Vous ne parlez à personne, je dis bien à personne de
notre petit marché, en dehors de votre mère, bien sûr. D’accord ? D’ailleurs, je me demande pourquoi je
sollicite votre accord. Vous ne pouvez pas faire autrement.


Et sans attendre la réponse, il
raccrocha.


Serge resta cinq bonnes minutes avachi sur sa
chaise, l’esprit vide. Il fallut que son père passe la tête par la porte de son
bureau, afin de lui proposer de rentrer ensemble à la maison, pour le faire
revenir aux réalités.


Il prétexta un travail à finir pour ne pas se
retrouver seul, avec son père, immédiatement, sans avoir eu le temps de
réfléchir..



Il devait d’abord reprendre son sang froid, et
analyser la situation.






Il avait en premier lieu une chose à vérifier.
Il fallait savoir si le père d’Agnès était au courant du rapt de sa fille. Il
téléphona chez lui, et apprit que la jeune fille était partie la veille pour
aller passer 3 ou 4 jours chez une amie.


Jugeant inutile d’inquiéter le père, il
raccrocha en pensant que désormais, tout le poids de cette affaire reposait sur
lui. Il ne fallait pas qu’il commette d’erreur.


Comme
il se sentait poisseux de transpiration, il décida de rentrer chez lui pour
prendre une longue douche, avant de se rendre chez sa mère pour lui faire part
de la situation. Il verra à ce moment, si elle continuait à tenir vraiment à ce
Dufour, ou, si, consciente d’avoir été manœuvrée par lui, elle s’en était
réellement détachée.



Lorsqu’elle vit son fils sur le pas de sa
porte, Marthe le prit dans ses bras et l’embrassa affectueusement. Il était
certain que sa période de réflexion était terminée, et qu’elle désirait
vivement réintégrer sa famille, comme femme et comme mère.


Serge s’en montra très heureux, mais le
problème nouveau qui se présentait, ne serait pas facile à régler.


Lorsqu’ils furent installés dans le salon,
elle voulut informer son fils de sa décision de revenir, si toutefois Marc
partageait son désir. Mais comme il ne pouvait pour l’instant se réjouir de
cette décision, il lui raconta aussitôt le coup de fil qu’il venait de
recevoir, et l’odieux marché qui était proposé.


Marthe
murmura « Je n’en sortirai jamais » et elle se mit à pleurer.


Serge incita sa mère à reprendre son calme.



- Si nous voulons en sortir dans
les meilleures conditions, lui dit-il, il faut que nous gardions notre sang
froid.



Tout d’abord, savais-tu que Dufour était le chef d’une bande, et qu’il
avait des séides tout dévoués ? Celui qui m’a téléphoné semblait être
entièrement à ses ordres.


Elle répondit qu’elle ignorait beaucoup
de choses au sujet de Denis, et bien entendu, elle ne s’était jamais posé la
question de savoir s’il était chef de bande, quand ils vivaient ensemble. Mais
qu’elle avait réfléchi, ces derniers temps, et qu’elle se souvenait de
conversations que Dufour avait eues devant elle, avec des personnes auxquelles il
donnait des ordres. Il était sans doute le chef d’un petit groupe d’hommes
dévoués.
( A suivre)
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 9:36

Ouah l'amant un truand ! Un nouveau revirement, j'espère qu'ils vont être plus malin que les méchants. (sourire).
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Jean-Louis
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 10:06

Nous faisons toujours confiance à Aristee pour la fin de ce feuilleton
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 18:32


ha oui j'attends demain !
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MessageSujet: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyVen 4 Mar - 9:31

Ils
discutèrent un long moment sur la conduite à tenir, et finalement, Serge résuma
la situation.


- Agnès est entre leurs mains. Tu ne veux pas
aller rejoindre la bande de Dufour jusqu’à sa libération. Je propose donc que
tu viennes à la société demain après midi, vers 17 heures 30. Lorsque l’homme
de main de Dufour téléphonera, je prendrai la communication puis je te le
passerai pour que tu lui dises toi-même, qu’en aucun cas, tu n’accepteras de
venir vivre avec lui, après sa libération. Je reprendrai l’appareil, pour lui
dire qu’ils peuvent tous se tirer du mauvais pas où ils se sont mis. S’ils
libèrent immédiatement Agnès, je m’engagerai au nom de tous, à ne pas déposer de
plainte contre eux pour séquestration.


Sa
mère ayant approuvé cette façon de procéder, ils se retrouvèrent le lendemain,
à la société, dans le bureau de Serge


Il était un peu moins de 18 heures, lorsque
l’homme téléphona.


-
Alors ? Vous avez réfléchi, et vous avez fait le
bon choix ?


-
Il y a un
problème que nous n’avions pas prévu, ni vous ni moi. Ma mère refuse absolument
de vivre avec Dufour après sa libération.


-
Tut,tut,tut !
Je ne suis pas un enfant de chœur, et c’est toi qui invente cela. Ils s’aiment
beaucoup tout les deux, je le sais. Alors, ça ne prend pas.


-
Puisque vous ne
me croyez pas, je vais vous passer ma mère. Elle vous parlera librement, je
vous le jure.


Marthe prit l’appareil et confirma
ce que venait de dire son fils. Elle précisa bien qu’elle parlait en toute
sincérité, sans aucune contrainte, qu’elle avait en effet aimé Denis, avant de
le connaitre vraiment, mais maintenant qu’elle savait toutes les manœuvres
frauduleuses qu’il avait accomplies, elle n’avait plus aucune estime, ni bien
sûr de tendresse pour lui. Il n’était pas question, qu’elle aille vivre un jour
chez lui.





Au bout du fil, l’homme un peu
décontenancé, car pour lui, l’attachement de son patron et de madame Laviron ne
faisait aucun doute, dit qu’il ne pouvait lui-même prendre de décision.


Serge qui avait repris l’appareil l’admit et
lui donna 24 heures. Si, ce délai passé, il ne recevait pas de coup de fil, une
plainte serait déposée pour kidnapping et séquestration, et les conséquences
les plus graves pourraient en résulter pour tous, commanditaire et complices.


-
OK. Je téléphonerai demain à 18 heures.


-
Vous avez tout intérêt à ne pas continuer à séquestrer
Agnès. Pensez à vous, car ce n’est pas Dufour, qui pourra vous sortir
d’affaire. D’ailleurs, réfléchissez bien. Il est moins fort que vous ne le
croyez, puisqu’il est lui-même en prison, et vous risquez simplement pour
favoriser les amours de ce monsieur, dont vous n’avez personnellement rien à
tirer, d’encourir de lourdes peines,
Alors, je vous le répète, pensez un peu à vous, c’est votre intérêt..


Lorsqu’il eut raccroché, Serge dit à
sa mère, que malgré ce qu’il venait de dire, ce Dufour était malheureusement
assez fort, pour pouvoir continuer, du fond de sa prison, à diriger ses hommes,
et communiquer facilement avec eux.


Cependant,
il se félicita d’avoir suggéré à l’homme de penser à lui, car en
continuant à défendre les intérêts personnels de Dufour, c’est lui qui risquait
d’en subir les conséquences. Cela pouvait lui faire peur. En tous cas on
pouvait l’espérer.


Bien entendu, Serge n’avait pas parlé à la
maison, de l’enlèvement d’Agnès, et comme les 48 heures de réflexion que
s’étaient données Marc et Marthe s’étaient écoulées, il amena sa mère dans sa
voiture, à la maison.


Les réflexions de Marc l’avaient amené à la
même conclusion que sa femme, et à la satisfaction de toute la famille, Marthe
allait réintégrer le domicile conjugal.


Ce problème étant réglé, Serge estima
qu’il pouvait maintenant parler du problème d’Agnès. La première réaction de
Marc, à laquelle Serge ne s’attendait pas, c’était de demander avec anxiété à
Marthe si ce rapt n’avait pas influé sur sa décision. Elle répondit par la
négative, puisque sa décision de revenir était antérieure à sa connaissance de
la séquestration d’Agnès.


Marc était d’avis de déposer une plainte
immédiatement, avec l’accord du père d’Agnès, pour que la police se charge du
problème. Serge s’y opposa formellement.


-
C’est moi qui m’occupe de cette affaire depuis le début,
et je veux continuer. S’il y a la moindre petite chance, d’arriver à la
libération d’Agnès, rapidement et sans dommage pour la jeune fille, j’entends
la saisir. Si j’échouais, il sera toujours temps, de passer la main aux
autorités. Pour l’instant, le père d’Agnès croit sa fille chez une amie, et ne
s’inquiète pas. S’il est possible qu’il apprenne en même temps son kidnapping
et sa libération, ce serait mieux pour lui. Par ailleurs, en prévenant la police plus tard, il n’y a aucun
risque de laisser Dufour s’enfuir : Il est en prison.





Peu à peu, même dans la société, Serge
avait pris un poids prépondérant, et il fut décidé qu’il agirait à sa guise.


Pour la première fois depuis
longtemps, au repas du soir, toute la famille était réunie, mais, malgré cette
agréable nouveauté, l’ambiance restait lourde, car chacun pensait à la pauvre
Agnès, prisonnière, alors qu’elle n’était en rien concernée, par les problèmes
rencontrés par la famille Laviron.


Le lendemain, Serge alla normalement travailler
à la société et sa mère lui dit qu’elle viendrait le rejoindre vers 17 heures
30, pour assister à la conversation, lorsque l’homme téléphonerait……s’il le
faisait comme elle l’espérait.



A 1’heure prévue, l’homme
téléphona.


- Ecoutez-moi bien, dit-il, car lorsque
j’aurai fini de vous communiquer le message, je raccrocherai.


Monsieur
Dufour maintient sa proposition, c'est-à-dire l’échange de Madame Laviron
contre la fille. Venez demain matin à 10 heures au sommet de la colline de Crau.
Si vous prévenez la police, la fille sera immédiatement exécutée.


Sans laisser le temps à Serge de
discuter, il raccrocha. Il était évident que Dufour savait qu’une trop longue
communication téléphonique, pouvait permettre de situer le lieu d’appel, et
avait donné des consignes en conséquence.


Marthe ne savait que répéter : Le
salaud, le salaud, le salaud ! Pendant que Serge, abattu, se demandait
comment sortir de cette situation.


Arrivés
à la maison, Marc, Marthe et Serge s’enfermèrent dans la chambre des parents
pour tenir conseil.
( A suivre)
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyVen 4 Mar - 12:41

Un séducteur comptable et mafieux voici un homme qui a plusieurs vestes d'où le charme de l'histoire.

J'attends la suite, je suis certaine que notre ami a prévu une fin sympathique. LA REDEMPTION - Page 2 A_plai12
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyVen 4 Mar - 13:26

Vouai ! ça se corse un peu, il va y avoir de la baguare
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyVen 4 Mar - 14:40

Hooooo ! La rédemption de Mme Laviron passerait elle par un échange entre ladouce Agnès et elle ?
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MessageSujet: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptySam 5 Mar - 8:43

Marc persistait à penser qu’il fallait
prévenir la police, car eux même n’avaient aucun moyen de régler ce problème.
Serge s’opposait de toutes ses forces à cette solution, qui risquait de condamner
irrémédiablement Agnès. Marthe était restée silencieuse un long moment, puis
elle finit par dire :


-
Serge a raison. Nous n’avons pas le droit de laisser
cette jeune fille courir de tels risques. Serge et moi, nous irons demain au
rendez vous, et nous discuterons. Je pense, que de vive voix, nous avons des
chances de trouver une solution. Ce qui est curieux, c’est que l’homme ne nie
pas que Dufour soit derrière tout ça.
Comme il est en prison, il sera facile, lorsque la police sera prévenue,
d’instruire un nouveau procès pour, au minimum, rapt avec séquestration.
Pourquoi a-t-il couru ce risque ?


-
L’explication
est peut être simple, dit Serge, c’est que l’homme en question, veut prendre
une précaution. Si cela tourne mal, il pourra toujours dire que ce n’est pas
lui l’instigateur, mais Dufour.


-
L’explication
est peut être encore plus simple continua Marc. Ces gens là, qui servent des
patrons, ont une telle confiance dans le chef, qu’ils ont la certitude de la
réussite de l’opération.


-
Puisque vous
faites un concours d’hypothèses, moi je dirai que tout simplement l’homme est un
crétin, qui répète ce qui lui a été demandé de dire, mais pour le reste, ne
réfléchit pas trop à ce qu’il dit.


-
En toutes hypothèses, conclut Serge, ce problème est
secondaire. Il faut qu’Agnès sorte indemne et c’est tout. Après, et pour le
reste, la police fera sera son enquête.



La colline de Crau est, en
fait, un tout petit coteau situé à environ 5 km du centre ville. Sa caractéristique,
est son aspect presque entièrement dénudée, sauf au sommet où se trouvent deux
ou trois chênes verts. Dans ces conditions, il est facile de voir ceux qui montent.
Pour cela, il suffit de planquer 3 ou 4
hommes dans les petits bois au pied de la colline, et grâce aux portables, toutes
présences suspectes peuvent être signalées au reste du groupe.


Serge se demandait si l’homme, ou l’un de
ses complices monterait jusqu’aux arbres, seul, ou accompagné d’Agnès. Il passa
une nouvelle nuit pénible.


Le lendemain, la journée s’annonçait moins
chaude que ces derniers jours. L’air était léger, un petit vent rafraichissait
l’atmosphère, et malgré la situation objectivement difficile, Serge se sentait
relativement optimiste. Influence du temps ? Confiance en lui-même ?
Il était persuadé que la matinée ne pouvait pas, mal se terminer.



Il partit avec sa mère à 9 heures 30, et en
quelques minutes, se trouvèrent sur un petit chemin, au bas de la colline de
Crau. Estimant qu’il ne fallait que 5 minutes pour monter à pied au sommet de
la colline, ils durent attendre un quart d’heure dans la voiture, ce qui fut
très énervant.


Quand ils descendirent du véhicule, une
nouvelle fois, Serge demanda à sa mère de se montrer très persuasive, en
répétant qu’en aucune façon elle ne désirait reprendre une vie commune avec
Dufour, et que si un jour elle y était forcée, cela ne pourrait qu’accroitre la
haine qu’elle ressentait pour lui.


-
Il faut absolument, ajouta Serge, que le bonhomme sache
que son patron n’a rien à gagner en insistant, et que lui, son porte parole,
risquerait en revanche de gros ennuis, et ce, d’une façon certaine.


La mère et le fils s’embrassèrent longuement
et affectueusement avant de se mettre en route.


Arrivés
à une cinquantaine de mètres du bouquet d’arbre situé au sommet, Serge prit sa
mère par le bras et ils s’arrêtèrent.


Serge cria


-
Etes-vous là ?


-
Bien sûr ! Vous allez être sage ?


-
J’espère que c’est vous qui le serez ! Agnès est
avec vous ?


-
Elle est là.


-
Demandez-lui de se faire voir.


Tout en la tenant par le bras, l’homme fit
sortir Agnès de derrière le tronc d’un chêne. Elle avait les bras attachés
derrière le dos.


-
Comment allez-vous Agnès ?


-
Je suis heureuse de vous voir.


Puis, après avoir tiré Agnès
derrière l’arbre, l’homme dit :


-
Assez de politesse. Madame Laviron va s’approcher
seule, et lorsqu’elle sera là, je libérerai la fille. Comme vous l’avez vue,
elle est intacte.


-
Ecoutez-moi bien monsieur intervint Marthe. Non
seulement je n’aime plus Dufour, mais je le déteste, pour tout le mal qu’il a
fait à toute notre famille. Il ne peut rien attendre de moi, que du mépris.
Alors, il faudrait que vous réfléchissiez et que vous pensiez un peu à vous.
Pour l’instant, comme nous n’avons pas déposé plainte, vous ne risquez rien. Si
vous libérez immédiatement Agnès, je vous donne ma parole d’honneur, que
personne d’entre nous ne tentera de vous occasionner des ennuis. Les choses
sont très simples, ne les compliquez pas pour vous. Votre patron est déjà en
prison. Essayer de ne pas le rejoindre.


Après un petit silence, l’homme leur
cria :


-
Restez sur place. Attendez !


Serge et Marthe entendirent que
l’homme parlait. Sans doute sollicitait-il des instructions. Cela paraissait
impossible, pourtant, il semblait bien que Dufour pouvait diriger ses hommes
par portable.


Quand l’homme cessa de parler, il leur
cria de nouveau de rester sur place et d’attendre.


L’attente dura une éternité de plus de 10
minutes, puis ils entendirent parler de nouveau au téléphone, à la suite de
cette conversation, il leur cria.


-
Rien de changé. Monsieur Dufour sait que madame, vous
êtes sous l’influence de votre famille. Mais il sait que vous l’aimez, et il
veut vous délivrer.


-
Me délivrer ? Mais vous êtes fou ! C’est
Agnès qui est tenue prisonnière, ce n’est pas moi. Je hais Dufour, vous pouvez
le lui dire.


-
Dites ce que vous voulez, mais vous avez intérêt à
venir me rejoindre, sinon, je vais devoir m’occuper de la petite.


Marthe dut retenir par le bras, Serge,
qui furieux, voulait se précipiter vers les arbres, avec tous les risques que
cela comportait.


-
Ecoute, mon chéri, ne fais pas de bêtise. Je ne peux
laisser cette petite, souffrir pour nous. Dis à papa que je l’aime très, très
fort, comme vous trois, mes enfants. Vous allez maintenant pouvoir prévenir la
police. Surtout ne bouge pas, attends Agnès.


Puis elle cria.


-
Je viens. Quand je serai à 10 mètres de vous, vous
libérerez Agnès et ensuite je vous rejoindrai.


Serge bouillait de rage, mais ne bougea
pas. Marthe monta lentement et arrivée à proximité du premier arbre, elle
demanda.


-
Vous me voyez, je suis là. Déliez les mains de la
petite et libérez là.


-
O.K. Mais asseyez-vous. Je ne veux pas que vous ayez le
temps de redescendre avec elle. Je vous l’amène et vous viendrez avec moi.


Quelques secondes plus tard, Agnès, les mains
libres, se précipita vers Marthe, l’embrassa en la serrant dans ses bras, et
lui dit de garder confiance en Serge.



L’homme, narquois, demanda d’activer les
embrassades, et prit Marthe par le bras, pour rejoindre les arbres, tandis qu’Agnès
courrait vers Serge et les jeunes gens s’embrassèrent.



Comme Serge voulait se précipiter vers le haut,
Agnès lui dit que c’était inutile. Ils étaient venus à moto, par le chemin de
l’autre côté de la colline, et il allait repartir de la même façon. En effet,
on entendit aussitôt un moteur qui était mis en route, et Serge, impuissant se
mis à pleurer.


-
Je craque, excusez moi demanda Serge, et


Agnès pour toute réponse lui
serra fortement le bras, puis ils descendirent vers l’automobile.
( A suivre)
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptySam 5 Mar - 9:15


Je vais finir par estimer Marthe... et pourtant...
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptySam 5 Mar - 12:00

Je crois qu'elle a ouvert les yeux Nane, il va y avoir une retournement de situation je le sens. Il faut que ça rebondisse, mais comment ? Notre chef d'orchestre Aristee nous as concocté une suite que j'attends avec impatience. LA REDEMPTION - Page 2 A_plai12
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MessageSujet: LA REDEMPTION (suite et fin)   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 8:43

CHAPITRE
4


















Marc, de nouveau, était abattu. A
peine venait-il de retrouver sa femme, avec laquelle un nouveau départ
s’effectuait, qu’on la lui enlevait. Serge lui dit :


-
Papa, il faut que tu sois digne de maman, de son
courage. Il faut se battre, pour la récupérer, très vite. Comme elle me l’a
conseillé, il faut maintenant aller prévenir la gendarmerie, et faire activer
les choses.


Ils se rendirent à la gendarmerie, et
racontèrent tout ce qui s’était passé, sans omettre le moindre détail. On
savait, qui était l’organisateur de toute l’opération, et comme il se trouvait
encore en prison, il devrait être facile de le faire parler.


C’était un capitaine de gendarmerie qui
fut chargé de l’enquête, et Serge parvint à obtenir son accord pour
l’accompagner à la prison où se trouvait Dufour.


Ce dernier les accueillit très
décontracté, et apparemment, sûr de lui.


Il ne nia pas aimer madame Laviron, mais
il attendait sa libération pour recommencer une vie commune. En revanche, il
nia toute intervention pour les captures successives d’Agnès et de Marthe. Une
fouille minutieuse de sa cellule fut vaine. On ne trouva pas de portable.
Comment pouvait-il correspondre avec ses hommes à l’extérieur ?



Serge émit l’hypothèse que
Dufour pouvait avoir un portable et que durant les promenades collectives, il
pouvait le confier à un autre détenu.



Le Directeur de la prison, estimait que cette hypothèse n’était pas
entièrement impossible, mais hautement improbable, car toutes les cellules,
sans exception, étaient régulièrement fouillées à fond.


Les gendarmes et Serge, sortirent
bredouilles de la prison, et ils avaient quitté un Dufour narquois, ce qui
avait mis Serge en fureur.


Une enquête fut lancée auprès de tous les
habitants autour de la colline de la Crau, pour savoir s’ils avaient aperçu une
moto montée par un homme et une passagère.


De son côté Serge réfléchissait, en
partant d’une certitude. C’était bien Dufour, qui dirigeait toute l’affaire. Il
suffirait de le tenir sous surveillance 24 heures sur 24 pour savoir, quand et
comment, il pouvait communiquer avec l’extérieur.


Les autorités ne voulaient pas que Serge
se charge de cette surveillance, mais, comme il avait sympathisé avec
l’officier de gendarmerie, il obtint l’autorisation de s’installer, derrière la
porte de cellule de Dufour, à son insu évidemment. La cellule voisine avait
même était libérée, pour qu’il puisse s’y réfugier, quand Dufour sortirait pour
les promenades, au cours desquels, il resterait constamment sous surveillance.


Serge avait amené un sac de couchage avec
un petit matelas incorporé. Il l’installa à côté de la cellule de Dufour, en
veillant à ce qu’il ne puisse être aperçu par le prisonnier, même s’il venait
coller son œil contre le judas de surveillance.


Serge s’allongeait sur son matelas, et
toutes les dix minutes, venait voir par le judas ce que faisait Dufour. Cet
homme semblait parfaitement serein. Il fumait beaucoup, lisait, couché sur son
lit, ou écrivait, en réfléchissant longuement entre chaque phrase écrite. Entre
ses moments de surveillance, Serge qui possédait un livre électronique, cette
extraordinaire nouveauté, contenant une centaine d’ouvrages, lisait
distraitement, couché sur son sac de couchage.



A aucun moment, Dufour ne donna l’impression de communiquer avec qui que
ce soit. Au moment de la promenade, Serge qui avait été prévenu, entra avec son
couchage dans la cellule voisine, et il demanda qu’on vienne le prévenir quand
la promenade serait terminée. Il profita de ce moment ou d’autres, dans la
cour, prenaient le relai et ne perdaient pas de vue tous les gestes de Dufour,
pour dormir un peu.


Le soir, Serge avait repris sa place à
proximité de la porte de la cellule qu’il surveillait, et constata que Dufour
se coucha de bonne heure et s’endormit assez tôt, vers 10 heures.


Serge avait du mal à rester éveillé, mais 2
ou 3 fois par heure, il allait vérifier par le judas que Dufour dormait
toujours.


Il lisait machinalement un roman assez
insipide, lorsque son attention fut attirée par une petite sonnerie. Il bondit
vers le judas, et vit Dufour, assis sur son lit, qui arrêtait la
sonnerie-réveil de sa montre. Il était une heure du matin. Maintenant, bien
réveillé, Serge suivait chaque mouvement du prisonnier, qui alla prendre son
stylo bille et se dirigea vers les barreaux de sa fenêtre. Avec une lampe de
poche, il éclairait un papier qu’il avait sans doute écrit dans la journée, et
en le lisant, il se mit à taper sur les barreaux avec son stylo, des coups plus
ou moins espacés.


C’était vraisemblablement du morse, mais
malheureusement Serge ne connaissait pas ce langage. Impuissant, il ne pouvait
que calculer le temps que dura le message.


Son travail terminé, Dufour jeta le
papier qu’il venait de lire dans la cuvette des WC, tira la chasse d’eau et
revint se coucher.


Serge, persuadé qu’il n’apprendrait pas
autre chose, entra son sac de couchage dans la cellule voisine et s’endormit
presque aussitôt.


Le lendemain, il fit part au capitaine de
sa découverte, et il fut convenu que le lendemain, la garde se ferait à deux. A
Serge, on allait adjoindre un gendarme qui connaissait parfaitement le morse,
et devait apporter un magnétophone afin d’enregistrer le message et en garder
une trace.


Du fait du partage de la tâche, la seconde
nuit fut moins pénible pour Serge qui espérait pouvoir être témoin d’un nouveau
message échangé avec l’extérieur.


Les deux guetteurs entendirent en même
temps la petite sonnerie de la montre de Dufour. Il était une heure du matin,
comme la veille. Le magnétophone fut mis en marche, tout contre le judas,
pendant que le gendarme déchiffrait et écrivait le message qui était transmis.


Lorsque Dufour se fut recouché, le gendarme
fit part à Serge du message passé.


« Transportez femme ferme Codavicci à
Valréas. »


Serge faillit hurler de joie. Il savait
désormais où allait se trouver sa mère, dont la délivrance n’était, sans doute,
plus qu’une question de temps.


Lorsque le lendemain matin, les deux
hommes se rendirent à la brigade de gendarmerie de Valréas, ils eurent
facilement le renseignement. La ferme Codavicci se trouvait à l’extérieur de
Valréas à environ 3 kilomètres. Elle était très isolée, habitée par un vieux
couple de paysans à la retraite, qui continuaient, pour leur consommation
personnelle à cultiver quelques légumes, à élever quelques poules, lapins, et tiraient du miel de 3 ou 4 ruches.


Ils étaient très sauvages, mais n’avaient
jamais fait parler d’eux.


Il fut décidé qu’une surveillance discrète
serait mise en place immédiatement sur les deux voies d’accès de la ferme
Codavicci, afin de savoir quand madame Laviron y serait amenée.


Dans l’après midi l’arrivée d’une voiture
à vitres opaques était signalée, dans la ferme surveillée, et le capitaine
décida de ne procéder à l’investissement des lieux que durant la nuit, quand
tout le monde dormirait.


Avec une sorte d’humour, le capitaine fixa l’heure
de l’assaut à 1 heure du matin, heure à laquelle Dufour faisait ses vacations
en morse.


C’est la gendarmerie seule, qui réalisa
l’opération, pendant que Serge et Marc, autorisés à suivre l’évolution de loin,
étaient restés dans un petit bois à 300 mètres de la ferme.


En fait, tout se passa avec une facilité
déconcertante. Les deux propriétaires endormis dans leur chambre, furent
arrêtés sans résistance. Un gardien n’était pas nécessaire, puisque Marthe dont
les pieds et les mains étaient ligotés, se trouvait sur un lit, dans une
chambre fermée à clé. Il fallut défoncer la porte, mais ce fut la seule
difficulté. Cinq minutes plus tard, Marthe, pleurant de joie, Marc et Serge
s’embrassaient.


Les Codavicci ne firent aucune difficulté
pour donner le nom et l’adresse de l’homme qui était venu amener Marthe, et une
heure plus tard, un dénommé Jacques Garange fut arrêté chez lui.


L’hypothèse envisagée par Serge se révéla
exacte. Dufour avait réussi à se procurer un portable, mais se sachant
particulièrement surveillé, il ne l’avait jamais dans sa cellule, et lors des
promenades, c’était l’un ou l’autre des deux détenus complices, qui parvenait à
planquer l’appareil. La nuit, Dufour envoyait ses messages par morse au
possesseur du portable, qui ensuite les transmettait à Jacques Garange. Les réponses
prenaient la même voie.

















NOTE DE L’AUTEUR





J’avais l’intention d’écrire un épilogue.
Et puis, j’ai pensé que ce serait inutile, discourtois, et presque offensant pour mes lecteurs, car la
suite coule de source.



Il était évident que Dufour, par sa récidive perdait le bénéfice du
sursis de sa première condamnation. En y ajoutant les années qu’il allait
écoper lors de son deuxième passage devant le tribunal, pour : tentatives
de meurtre sur Agnès et monsieur Laviron, ainsi que les séquestrations de
madame Laviron et d’Agnès, il devait espérer vivre très, très vieux pour avoir
une chance de sortir encore en vie de la prison. Alors, puisque c’était
évident, pourquoi le dire ?


Agnès, tout le long de ce récit a joué un
peu le rôle de l’Arlésienne. On ne l’a pas beaucoup vue, mais elle avait eu,
très souvent, une importance centrale, et la vérité était éclatante qu’avec
Serge, tout ne pouvait se terminer que par un mariage.


Comme vous le constatez, la suite s’inscrivait
dans un processus logique, et un épilogue aurait été superfétatoire.










FIN
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nane
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 10:29


Bravo, une histoire bien menée ! Du début jusqu'à la fin tu nous as tenu(e)s en haleine !
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Anne
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 13:53

Bravo Aristee, j'adore la fin, oui ça coulait de source et tel est pris qui croyait prendre.

Une belle fin pour cette jolie journée ensoleillé.
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Jean-Louis
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 EmptyDim 6 Mar - 14:00

Mais romancée bien sur !! Allez voir si l'on autorise un individu à surveiller dans une cellule voisine un détenu !... mais c'est une histoire et passionnante comme d'habitude.. merci Aristee
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MessageSujet: Re: LA REDEMPTION   LA REDEMPTION - Page 2 Empty

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