Annan

Ou à qui vous voulez, mais de préférence, à nane, car celle-ci constitue à elle seule un algorithme à décrypter avant que de lui décerner un titre comme c'est apparemment la demande unanime de ce forum en général et de Jean-Louis en particulier.

Il nous faudra donc en tirer le portrait...à défaut d'autre chose...comme, par exemple, des conclusions.

Dans ce fil l'auteur parlera de et à l'intéressée de même qu'elle aura l'heureuse surprise de s'entendre quequefois parler elle-même. Si d'aventure, hypothèse hautement improbable, des insanités incongrûment glissées venaient à apparaître à son endroit *, il lui appartiendrait d'y apporter les rectificatifs nécessaires.

* Son envers fera l'objet d'un examen séparé.

Sa vie, dont nous garderons secrets, hélas, les épisodes les plus croustillants, est une grande cuisine.

La découpe judicieusement organisée en tranches fines de la nane a pour objectif d'en rendre la dégustation parfaitement digeste...

Je sens que nous sommes repartis pour une grande aventure facétieuse en compagnie de Maître Goupil!!! que du bonheur... la suite! la suite!!

C'est le samedi soir qu'elle choisit pour passer à la casserole de même qu'elle attend pour cela qu'il procède à l'entretien minutieux du fourneau et du chaudron.
Superficiel examen d'abord pour s'assurer qu'aucun coup de lime antérieur n'a laissé de copeaux et que les contours proches en sont convenablement huilés, il sera plus approfondi quand il entre, tien, avec sa longue papinette de bois, dans l'appareil qu'il t'ouillera * lentement, mais avec force.

* L'utilisation de ce verbe ancien n'est pas qu'un simple et aimable jeu de mots, ce verbe a également le sens viticole délicat de refaire le niveau de la barrique après évaporation. L'image éthérée de la femme est donc martelée d'un nouveau coup...encore un !

Préalablement à toute préparation, il toilette la jeune volaille d'un duvetage excessif, notamment de cette toison crépue héritée de sa lointaine ancêtre Lucy (aux cieux maintenant), aucune surprise donc, à ce stade, à ce qu'il la cardât môme. Il ne perd pour autant pas son temps à peigner la girafe.

Ils seront, chacun à leur tour, à prodiguer à l'un, curry, pour éviter ce naufrage que peine isthme à s'enfoncer dans les flots et à l'autre, aubade, dit Anne, pour s'assurer que vagin, jambe et corps y entrent aux pauses (un grand moment !)
Bref...tout est dans le regard et, bien que son mont ne soit pas latin, seul importe qu'il la, Rome, mate.
Qu'Anne, elle, se parfume a pour vocation de rendre Anne nette (sans doute un souvenir de sa vie à la cour du Roi Soleil).
Ainsi très attiré, elle veille néanmoins à ce qu'il ne mette trop vite à cul mains, ni qu'il n'oublie dans l'approche d'un court cul manix.

Festival d'aromates, ce fil fait le plein d'épices, drûment réparties sur toute sa longueur.
A vous d'en ajouter s'il vous en manque.

Il va nous mettre l'eau à la bouche je sens.

Très raffiné, il connaissait les douceurs de l'amour dont il couvrait son corps avec délicatesse pour qu'elle ne fasse pas aïe au lit. Elle n'avait donc d'effroi à ce que le lascar niqua à la hussarde. Néanmoins, il ne fallait pas la retourner comme une crêpe de peur que, bretonne rétive, elle ne couine à man.

Elle l'aidait toutefois souvent à la recette et il n'était pas rare qu'Anne hisse et toile et mandrin, en un mot que la mousse met la main au manche du gouvernail, car c'était là en effet son service d'active.

Impatiente de le voir procéder au ramonage de son fourneau et irritée de sa lenteur à la faire grimper au rideau pour qu'elle en ajuste l'anneau, le remous tarde, pensa-t-elle, tandis que j'ouis la colère me monter au nez!

Non contente de hisser la toile elle baigne dans le Kouign aman la sacré gourmande d'Anne notre amie Bretonne.

D'ailleurs c'est bon ce gâteau au beurre et très dangereux pour la ligne, pas la pêche bien sûr, quoi que je me demande si les poissons en mangeraient.

Le choisissant souvent jeune, femme libérée, elle savait que c'est pas si facile, éprouvant le besoin de s'affirmer en tant que sexe fort, les coups, pensait-elle, quand ils vous arrivent, ça fait mâle, aussi ne disait-elle des bons coups, gare!

Le trouvant fort peu entreprenant, l'encourageant à la prise d'un aphrodisiaque, elle lui dit :
Prends une noix de musc, cadet !
Il répondit qu'il préfèrait un verre.
Nane s'étant retournée un instant, il ne resta plus à celui qui n'était pas pris qu'à partir en courant, ce qu'il fit.

Quelquefois déçue, elle le choisit aussi dans la force de l'âge et, dans ce cas, elle fait entrer le cinquantain en Yvelines.

Moins hardie dans la cuisine, près de la soute dont elle savait qu'elle ne devait pas, en présence des marins, presser la poche à douille avec trop d'ardeur pour prévenir de jaillissements intempestifs de crème tapissière, bien connue pour sa capacité couvrante, sur le corps du gateau.

Houlala, c'est un régal pour connaisseur et fin gourmet là !

De cette chair d'O nu, dont il admirait de travers les pores, il cuisinait plaisant repas, faisant successivement passer les plats et remettant le couvert chaque fois que nécessaire pour le plus grand plaisir des convives.

Point d'aigreur d'estomac à craindre de cette activité, juste un peu d'échauffement qu'il fallait apaiser de quelque onguent, aussi était-ce normal qu'elle espère manganate de son pote assis, homme.

Elle était toutefois bien consciente que, bien qu'elle se fasse réduire ainsi jusqu'à s'en faire déglacer la poelle *, il n'était sucs que ne battent ris de casseroles de même que le risque était grand que, dans son enthousiasme, il ne défonçât la cantinière. D'autant plus qu'il était d'usage, à l'époque, que les cuisinières sucent, tensiles, des manchons de poulets oints de miel, s'en pourlichant par avance les babines de volupté et que les maîtres-queux n'étaient pas insensibles à cet acte de gourmandise.

* Ce terme, à l'orthographe instable, avec un ou deux L, avec ou sans accent circonflexe ou tréma, comprend des acceptions sexuées, masculin quand il est de bois, féminin quand elle accueille paella (la ressemblace entre poelle et paella n'est d'ailleurs pas fortuite).
Il ne faudrait toutefois pas trop extrapoler jusqu'à croire que, par exemple, s'agissant d'une volaille, la poeller, c'est la mettre à poil...enfin sans poil plus exactement...plus précisément d'ailleurs sans plume, encore que cette phase soit un passage obligé avant que de la faire mijoter.

A ce stade, une petite vérification, je ne sais ce que vous avez indentifié comme épices, aromates, recettes ou produits divers...

Pour ma part, j'y ai glissé, de façon non exhaustive : cardamome, gingembre, coriandre, curry, badiane, anis étoilé, aromate, cannelle, aneth, cumin, curcuma, aïoli, arnica, kouign aman, moutarde, muscade, paprika...

A vous de retrouver...

Moi je veux bien un petit verre de muscadet, je vais rechercher tes épices.

à ce qu'il la cardât môme

Un bon point pour Anne !
Et les autres, tous des feignants ! pas moyen de les faire travailler !

Maintes questions majeures nous venant tout naturellement à l'esprit nous assaillent la concernant.
Ne risquent-elles de rester sans réponses ? à commencer par,

Etait-elle prisonnière d'une addiction au sexe quand elle criait au pieu assez ?
puis cette série,

Cette femme croquant la pomme d'api ment-elle ?
Eut-elle à le craindre tordu ce coup qu'elle pensa franc ?
Cette femme toujours dans les bons coups avait-elle raison de craindre aux gnons ?
Ce ventre qui poussait irrésistiblement n'était-il qu'une bosse à rillettes ?
Prospère-t-elle à ainsi obtempérer à ce compère si voltampéré ?
Ses pensées séraphiques l'amenaient-elle toujours à rêver de la sauge d'une nuit d'été ?
Y avait-il lieu de s'offusquer de sa pratique de charretier du rot marin ?
Et enfin, n'y avait-il dans sa vie que de piller les troncs dans les basiliques ?

Heureusement, à défaut de réponses claires, chez elle l'entrée était plus facile à trouver que la sortie et on sortait rarement vierge de son labyrinthe.
Dieu merci, on n'y rencontrait pas de minotaure !

la, Rome, mate.

Ne pas faire : aïe au lit...

Faire semblant n'est pas son fort, l'introduction doit être profonde de ce cep dans les flancs de la terre, ainsi, labour souffler, n'est pas jouer.
Labour de la beurre, le beurre de la bourre, labeur de la beurre (sans oublier le salaire de la beurre) de même que l'heure de labour sont autant d'éléments auxquels elle reste attachée et auxquels elle aspire pour éviter que sa bourse soufflée s'affaisse.

Bref...après ces agapes, il fallait faire la vaisselle.
Une précaution, pour prévenir tout débordement et toute projection inconsidérée, après un lavage manuel ferme de l'outil, le polissage du cône du chinois ne devait pas être réalisé trop énergiquement pour éviter qu'il ne se barre, Anne, en grumeaux !

Aïe, aïe, aïe, Anne, ça fait trois bons points !

Avec cinq tu as le droit à un bisou dans le cou et avec dix...euh non...je ne peux pas le dire ici !

Dès lors est ce plein de gratitude de cette folle nuit chaude passée à ferrailler et à remettre les couverts que son compagnon apporte, c'est comme ça qu'elle l'aime, un petit noir bien serré, en un mot sert sur un plateau coffee à nane, qui le mouille d'un nuage de lait au goût rance qu'arabe bique a.

Bien sûr elle rit au lait coagulé d'une présure fraîche, mais aussi d'un séjour un peu trop long dans le réfrigérateur et se moule dans son lit attendant lascivement que ne se beurre la tartine.

Y avait-il lieu de s'offusquer de sa pratique de charretier du rot marin ?
Et enfin, n'y avait-il dans sa vie que de piller les troncs dans les basiliques ?

A savoir qu'il faut différencier le rot marin du romarin
et le basilic d'une basilique ...

Tu nous fais une drôle de cuisine Maître Goupil, tu mèles ange et des monts...

goupil a écrit:

Maintes questions majeures nous venant tout naturellement à l'esprit nous assaillent la concernant.
Ne risquent-elles de rester sans réponses ?

J'avais oublié celle-ci, majeure et qui manquait :

Faut-il qu'on perce, Anne, le secret de tes farsies boulettes ?

nane a écrit:

Tu nous fais une drôle de cuisine Maître Goupil, tu mêles ange et des monts...

Je ne mêle pas, je copie !
En effet je singe andes monts !

La question vous brûle les lèvres, mais vous n'osez la poser.
C'est quoi ce titre ? Annan.

Mélangez
Elle espère manganate
De cette chair d'O nu
Coffee à nane

et vous obtenez l'origine géographique, le Ghana, professionnelle, l'Onu, du bon Kofi Annan.
Et voilà, il ne faut pas être timide, il suffit de demander...

Patience...

Au maître queux (ou coq dans la marine, les deux mots ayant la même origine latine, coquere, cuire), on associe la maîtresse d'art, la féminisation des noms masculins n'existant ici comme dans l'union indéfectible entre le gueux et la gueuse.
D'art, et non dard bien sûr, comme une interprétation licencieuse du terme queux le laisserait supposer, mais comme la reconnaîssance d'une expertise culinaire.
Ces femmes, qu'ulcéraient de telles assertions machistes, ne voulaient plus être qu'une simple côte d'Adam à défaut d'être celle de bonne *, ces femmes, donc, prétendaient à une sexualisation effrénée du vocabulaire et à une cultivation forcenée de la différence.

* Par bonne, il ne faut bien sûr pas comprendre la servante, mais Beaune et ses fameuses côtes !

De surcroît, la vénalité, essence même de la nature féminine, les amenait à substituer à la pensée philosophique grecque le confort chronométré d'un vaisseau spatial, en d'autres termes à substituer à Héraclite Oris pour atteindre rapidement les chemins de volupté de la Voie lactée !